Tout un été Là-bas : hommage à Armand Gatti

Armand Gatti, poète volcan

Le

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement

(photo : Albert Facelly/L’Humanité)

Tout un été Là-bas, c’est le temps de prendre son temps… le temps de (re)découvrir le meilleur de Là-bas, mais aussi des surprises et des pépites à déguster.
Armand Gatti, poète volcan [23 avril 1992]
C’était en 1992, il y a 25 ans, une rencontre avec Armand Gatti et sa bande de La Parole Errante, chez Magne, un bistrot qui lui était entièrement dévolu près de la place d’Alésia.
Là-bas si j’y suis

« Je suis une ponctuation, dont le rêve est de faire respirer une phrase. » C’était en 1992, il y a 25 ans, une rencontre avec Armand Gatti et sa bande de La Parole Errante, chez Magne, un bistrot qui lui était entièrement dévolu près de la place d’Alésia. Foisonnant, débordant, anar, mystique, lyrique, visionnaire du réel, griot des sans-mots, généreux surtout, solidaire, révolutionnaire avant tout. Prenez le temps de découvrir ou de redécouvrir Armand Gatti, histoire de remettre un peu d’huile sur le feu.

Un entretien de Daniel Mermet avec Armand Gatti, diffusé la première fois sur France Inter le 23 avril 1992.

Programmation musicale :
 Cheb Sahraoui & Chaba Fadela : Hana Hana
 Barbara Hendricks & English Chamber Orchestra : Lucio Silla K135 : Fra I Pensier Più Funesti
 David J. Waletzky : Yisrolik
 Muddy Waters : Sad, Sad Day
 Enya Watermark : Na Laetha Geal M’òige

journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Philippe Labrousse

Voir aussi

 Armand Gatti, Le crapaud-Buffle, mise en scène de Jean Vilar, 1959

 Armand Gatti, Le Chant d’amour des alphabets d’Auschwitz, 1988

 Armand Gatti, Nos empereurs aux ombrelles trouées, 1991

 Armand Gatti, La Parole errante, 1999

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

Tout un été Là-bas MOI PRÉSIDENT, JE RÉPONDRAI À CHAQUE FRANÇAIS QUI M’ÉCRIRA ! AbonnésVoir

Le

Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

Le

Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)