1924-2024. Armand GATTI aurait cent ans ! Voici une superbe rencontre en 1992 avec le « poète volcan » et son équipe (RADIO/PODCAST 45’20)

Armand Gatti, poète volcan aurait cent ans !

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2024 : le centenaire de la naissance d’Armand GATTI est l’occasion de publications, hommages, débats, spectacles autour de son parcours débordant et stimulant.

(photo : Albert Facelly/L’HUMANITÉ)

Armand Gatti, poète volcan [23 avril 1992]
1924-2024. Armand Gatti aurait cent ans ! Voici une superbe rencontre en 1992 avec le « poète volcan » et son équipe.
Là-bas si j’y suis

« Je suis une ponctuation, dont le rêve est de faire respirer une phrase. » C’était en 1992, il y a 32 ans, une rencontre avec Armand Gatti et sa bande de La Parole Errante chez Magne, un bistrot qui lui était entièrement dévolu près de la place d’Alésia à Paris. Foisonnant, débordant, anar, mystique, lyrique, visionnaire du réel, griot des sans-mots, généreux surtout, solidaire, révolutionnaire avant tout. À retrouver et à savourer histoire de remettre l’huile sur le feu.

Un entretien de Daniel Mermet avec Armand Gatti, diffusé la première fois sur France Inter le 23 avril 1992.

Programmation musicale :
 Cheb Sahraoui & Chaba Fadela : Hana Hana
 Barbara Hendricks & English Chamber Orchestra : Lucio Silla K135 : Fra I Pensier Più Funesti
 David J. Waletzky : Yisrolik
 Muddy Waters : Sad, Sad Day
 Enya Watermark : Na Laetha Geal M’òige

journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Philippe Labrousse

Voir aussi

 Armand Gatti, Le crapaud-Buffle, mise en scène de Jean Vilar, 1959

 Armand Gatti, Le Chant d’amour des alphabets d’Auschwitz, 1988

 Armand Gatti, Nos empereurs aux ombrelles trouées, 1991

 Armand Gatti, La Parole errante, 1999

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Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.