Tout un été Là-bas : le meilleur de la revue de presse indispensable

Quand Bolloré nomme un ancien d’Occident à la tête de Paris Match Abonnés

1

Le

Tout un été Là-bas, c’est le temps de prendre son temps… le temps de (re)découvrir le meilleur de Là-bas, mais aussi des surprises et des pépites à déguster.

Amis abonnés,

Que faudra-t-il retenir de l’année 2021 ? Eh bien peut-être qu’en toute discrétion – ou en tout cas sans ce que ça n’émeuve plus que ça – le nouvel actionnaire majoritaire de Lagardère News, à savoir le groupe Bolloré, a brutalement débarqué le directeur de Paris Match, Hervé Gattegno, pour le remplacer par Patrick Mahé, journaliste chevronné de 74 ans, conseiller municipal de Vannes et ancien d’Occident. Occident ? Mais si, vous savez, Occident, ce mouvement de jeunesse ouvertement fasciste, tellement adepte du coup de poing qu’il finira interdit en 1968 par le pourtant peu souriant ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin. Cette drôle de promotion aurait mérité plus que les quelques lignes que Le Monde lui a consacrées [1], mais que voulez-vous, personne ne lit Paris Match. Enfin si, 500 000 personnes quand même.

Et puisque décidément la grande thématique de l’année aura été l’extrême droite, Dillah Teibi, à force d’entendre parler politique migratoire de la France, s’est demandé comment faisaient les autres pays. Comment fait l’Australie par exemple avec les migrants ? Vous allez voir, le ton est ferme, mais la forme se veut originale.

Bon visionnage, et à l’année prochaine !

L’équipe de Là-bas

Abonnez-vous pour accéder à tous nos contenus, c’est très simple !

Depuis 1989 à la radio, Là-bas si j’y suis se développe avec succès aujourd’hui sur le net. En vous abonnant vous soutenez une manière de voir, critique et indépendante. L’information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre travail. C’est aussi le prix de notre indépendance, pour ne pas être soumis financièrement aux annonceurs, aux subventions publiques ou aux pouvoirs financiers.

Je m'abonne J'offre un abonnement

Déjà abonné.e ?
Identifiez-vous

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

Tout un été Là-bas MOI PRÉSIDENT, JE RÉPONDRAI À CHAQUE FRANÇAIS QUI M’ÉCRIRA ! AbonnésVoir

Le

Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

Le

Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)