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Cette fois, l’accueil des personnes qui fuient la guerre en Ukraine ne fera (quasiment) pas débat ! Le président de la République l’a confirmé mercredi 2 mars à la télévision : « plusieurs centaines de milliers de réfugiés venant d’Ukraine sont et seront accueillis sur notre continent. La France prendra sa part ». S’il faut se réjouir que l’accueil des réfugiés ukrainiens fasse l’objet d’un tel consensus, on peut rétrospectivement s’interroger sur les raisons qui motivaient en 2015 une plus grande circonspection face à l’afflux de réfugiés qui fuyaient aussi des zones de guerre, la Syrie et l’Afghanistan principalement. D’ailleurs, à l’époque, on ne les appelait pas « réfugiés », on disait « migrants », ça nous obligeait moins. Y aurait-il donc des bons réfugiés et des mauvais migrants ? Jonathan Duong a compilé un florilège des récents commentaires racistes qui s’attachent à faire la distinction entre le (bon) réfugié ukrainien et le (mauvais) Syrien ou Afghan.
Dillah Teibi, lui, en voyant l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, a guetté l’invasion des plateaux télé par BHL. Et ça n’a pas manqué.
Bon visionnage.