Finis, les partis politiques ? En quinze ans, le nombre d’adhérents au Parti socialiste est passé de 230 000 (en 2008) à un peu plus de 40 000 (aujourd’hui). Dans la même période, les adhérents au Parti communiste français passaient de 79 000 à 43 000. À droite, la dynamique n’est pas meilleure, puisque l’UMP comptait 300 000 adhérents en 2008, contre 85 000 pour son successeur Les Républicains quinze ans plus tard.
Niveau chiffres, celui qui plie le match, c’est donc Laurent Berger : « la CFDT, c’est plus que 600 000 adhérents, plus que tous les partis politiques de ce pays. ». Alors est-ce désormais dans le syndicalisme ou dans le monde associatif qu’il faut s’engager si on veut changer le monde ? Ou bien la forme partidaire présente-t-elle encore un intérêt stratégique dans nos luttes pour l’émancipation ? Réponses avec Olivier Besancenot… et Karl Marx.