— Le , par gh.
Pourquoi perdre sa vie à la gagner tout en salopant encore plus la planète ?
BIFURQUER : et si on arrêtait de collaborer à notre propre destruction ? Abonnés
1Le
Tout plaquer, déserter, mettre les voiles : on en rêve, mais combien le font ? Pourtant, aujourd’hui, on peut rapprocher des rejets et des refus qui tracent une rupture étonnante. Gagnés par l’« éco-anxiété », des jeunes ingénieurs agronomes refusent d’entrer dans la carrière et de collaborer au système. Leur vidéo compte dix millions de vues en quelques jours. Une importante pénurie de main-d’œuvre frappe aussi bien la restauration que le transport, l’agriculture ou le BTP. Le patronat s’arrache les cheveux. Des milliers de postes d’enseignants et de soignants ne trouvent pas preneurs. Les conditions méprisantes de travail n’expliquent pas tout. Le confinement et le télétravail non plus. Aux États-Unis, on parle du « BIG QUIT », la grande démission. Dans l’été 2021, on estime que 4,3 millions de personnes ont quitté volontairement leur job, soit environ 3 % de la population active américaine.
Abonnez-vous pour accéder à tous nos contenus, c’est très simple !
Depuis 1989 à la radio, Là-bas si j’y suis se développe avec succès aujourd’hui sur le net. En vous abonnant vous soutenez une manière de voir, critique et indépendante. L’information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre travail. C’est aussi le prix de notre indépendance, pour ne pas être soumis financièrement aux annonceurs, aux subventions publiques ou aux pouvoirs financiers.