SOUTIEN AUX POSTIERS EN GRÈVE DE RIVESALTES !

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Les postiers de Rivesaltes sont en grève depuis 163 jours. Pour les soutenir, vous pouvez envoyer vos dons par chèque, à l’ordre de SUD Poste 66 ou CGT FAPT 66, à l’adresse suivante :

SUP Poste 66
2 boulevard Henri-Poincaré
66100 PERPIGNAN

ou

CGT FAPT 66
2 boulevard Henri-Poincaré
66100 PERPIGNAN

Pour en savoir plus sur la lutte des salarié-es de la Poste de Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales, (ré)écoutez le message que Jean-Michel, du syndicat Sud Poste 66, nous a laissé sur le répondeur de Là-bas si j’y suis ce vendredi 02 avril, dans notre émission « LA NUIT DEBOUT DURE, MAIS ELLE VA OÙ ? ».

Voici aussi le commentaire envoyé par Jean-Michel ce 26 avril :

L’initiative « Facteurs Debout » de Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales, a démarré ce lundi 25 avril (toiles de tente, lits de camp, banderoles, etc.).

Elle s’inscrit dans le cadre de la grève des factrices et des facteurs de Rivesaltes initiée depuis 149 jours et soutenue par les syndicats Cgt et Sud. Cette action a précisément pour but de dénoncer le dogmatisme de la direction de La Poste dans le cadre des négociations portant sur le volet disciplinaire. Les grévistes exigent en effet qu’aucune poursuite disciplinaire et/ou judiciaire ne soit engagée à l’endroit des grévistes et des représentant(e)s syndicaux pour des faits qu’ils auraient pu commettre dans le cadre de ce conflit.

La direction de la Poste n’est pas du tout de cet avis et veut faire payer cher aux grévistes et aux 2 syndicats concernés le fait de s’être insurgés contre la politique et la stratégie de La Poste. Pour les grévistes et les syndicats, un conflit collectif du travail ne saurait entraîner une quelconque répression, sinon quid de la liberté de circulation et d’expression, quid de la défense des intérêts catégoriels et de l’intérêt général ?

La balle est donc dans le camp de la direction de la poste pour trouver, dans un souci d’apaisement, le compromis nécessaire à la reprise du travail.

Jean-Michel
Pour Sud Poste 66

Et n’oubliez pas que Marie GALL attend vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37.

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La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.