PÉTITION : VIOLENCE DE LA POLICE, SOUTIEN À FARIDA C., INFIRMIÈRE EN LUTTE

Le

(photo : Boby)

Le mardi 16 juin dernier, vous avez vu la vidéo de l’arrestation violente d’une infirmière de 51 ans, Farida. Venue rappeler le gouvernement à ses promesses, et manifestant contre la casse de l’hôpital public, pour une hausse du salaire des soignants et une amélioration de leurs conditions de travail, le gouvernement a répondu par la force : la matraque et le gaz.

Prise dans la colère et l’indignation, la soignante a « riposté » du haut de son mètre 55, munie de trois petits cailloux contre des policiers en armure. Interpellée violemment par les forces de l’ordre alors qu’elle ne présentait aucune menace, elle souffre de plusieurs blessures, à la tête, aux bras, aux côtes, ayant entraîné 4 jours d’ITT (incapacité temporaire de travail). Les policiers, quant à eux, n’ont pas été blessés. Ils sont pourtant quatre à avoir porté plainte pour violences, outrage et rébellion. Le procès aura lieu le 25 septembre prochain.

Face à cette répression violente, ces images dures, ce mépris révoltant, nous nous en remettons à vous pour aider Farida. Elle a déposé une plainte auprès de l’inspection générale de la Police nationale pour « violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique ».

Avec cette pétition, vous signez pour que cette plainte ne tombe pas dans l’oubli. Avec cette pétition, nous lançons aussi un appel aux syndicats de soignants pour qu’ils soutiennent leur consœur dans l’épreuve qu’elle affronte, à l’heure où le mouvement social a tant besoin d’unité.

Enfin, avec cette pétition, c’est un soutien émotionnel que vous apportez à Farida et à l’ensemble du corps médical. Aussi bien dans leur lutte depuis un an, dans un conflit social contre cet adversaire mutique qu’est le gouvernement face à leurs revendications que pour leur récente bataille contre la COVID-19 où ils ont tous répondu présents.

Nous avons compté sur eux, montrons leur qu’ils peuvent compter sur nous.

Premiers signataires :

Benjamin AMAR, professeur d’histoire-géographie
Laurence DE COCK, historienne
Françoise FILOCHE, infirmière
Gérard FILOCHE, ancien inspecteur du travail
André GRIMALDI, professeur émérite de diabétologie à La Pitié-Salpêtrière
Mathilde LARRÈRE, historienne
Corinne MASIERO, comédienne
Imen MELLAZ, journaliste, fille de Farida C.
Olivier MILLERON, médecin
Gérard MORDILLAT, cinéaste et romancier
Patrick PELLOUX, médecin

Signez la pétition

Identifiants personnels

Un message, un commentaire ?

6677 Signatures

Date Nom Message
28 juin 2020 Aguilar
27 juin 2020 Agoutin Philippe Avec mon soutien pour que les soignants soient réellement entendu dans leurs revendications pour un service public de soins de qualité accessible à tous.
25 juin 2020 Agoudjil soutient total à cette maman infirmière qui a subi une humiliation de police qui sont armés comme des militaires face à une blouse blanche
4 juillet 2020 Agnès Navarro soutien inconditionnel
9 juillet 2020 Agnès LIEBERT
23 juin 2020 Agnès LAURENT
23 juin 2020 Agnès Cayol pas de violences policières dans un état de droit, nous ne sommes plus dans un état de droit
24 juin 2020 Agnes Amar
23 juin 2020 Agnès Falgoux Nous ne vous lâcherons pas ! Vous avez tout mon soutien et mon encouragement dans cette double épreuve !
6 juillet 2020 Agnès Desrues
27 juin 2020 Agnel Paulette Avec toi de tout coeur . Farida On ne lâche rien.
28 juin 2020 Aglaé SIMOES
23 juin 2020 Agez
28 juin 2020 AGBADOU AVEC VOUS! Merci de votre détermination et mobilisation.
23 juin 2020 AGASSANT HONTE !...Cette Femme infirmière au service du public a été considérée comme une terroriste par des Hommes musclés du service public qui l'ont gazés ! Alors que les gagoulés en noirs sont épargnés , ETRANGE NON ??

Voir aussi

Sur notre site

À voir

  • Saluons le courage de nos policiers qui se battent héroïquement !

    FARIDA, INFIRMIÈRE CRIMINELLE, 1m55… Accès libre

    Voir
    Soignants, blouses blanches, bravo à nos héros ! Ça, c’était hier. Aujourd’hui, voilà une infirmière par terre, blessée, menottée, en garde à vue. On salue le courage de la police de Macron contre une femme d’1m55, jetée à terre, (…)

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

Vive la paresse ! Accès libreÉcouter

Le , par L’équipe de Là-bas

Décrétons le premier Mai fête de la paresse, fête de la longue lutte des travailleurs pour la réduction du temps de travail et pour le temps de vivre, de rêver et d’aimer...
Et tout ça à travers un tas de chansons sur le travail.
Quel boulot !
Programmation musicale : Franck Haderer

Tout un été Là-bas MOI PRÉSIDENT, JE RÉPONDRAI À CHAQUE FRANÇAIS QUI M’ÉCRIRA ! AbonnésVoir

Le

Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

Le

Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)