Mermet, Lordon, Mélenchon… la vidéo de la soirée aux Métallos

Le parti des fâchés tout rouge

Le , par Jonathan Duong

Salle comble et motivée pour soutenir LÀ-BAS en route vers la toile. Vous êtiez plus de 500 à la maison des Metallos, le 31 octobre. Merci à toutes et à tous ! Et d’abord cette excellente nouvelle, plus de 6 000 abonnés en six semaines ! Bravo à vous qui participez ainsi à la construction d’un nouveau média critique, indépendant et engagé. Mais ne lâchons rien, nous en sommes au tiers du chiffre nécessaire pour faire décoller LÀ-BAS et son 7-9 NEUF. Nous pouvons y arriver, mais tout dépend de vous ! C’est uniquement avec vos abonnements que nous construisons ce site et l’équipe qui va le faire vivre.
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Et voici de larges extraits vidéos de la soirée. Pour vous régaler et vous fâcher tout rouge !

DE LA TRAPPE A LA TOILE
par lesmutins.org

S’embarquer sur la toile n’est ni un refuge, ni une revanche, c’est une nouvelle aventure. Nous ne sommes pas non plus en train de monter une boîte, mais de construire le moyen de continuer et de développer Là-bas si j’y suis, à savoir :
 un journalisme de contre-pouvoir, à la fois rigoureux, populaire, original et engagé.
 un souci permanent d’éducation populaire et d’auto-défense intellectuelle, en diffusant les outils et les moyens politiques (et poétiques) de la résistance et de l’émancipation.

Vous avez l’occasion de participer à la construction de ce projet en vous abonnant.
Là-bas

« Je crois que ce 7-9 NEUF ne serait pas conforme à sa belle ambition s’il ne poursuivait pas méthodiquement le projet de mettre les auditeurs très en colère. J’aime à coire qu’il n’y a pas de hasard chromatique dans l’expression populaire qui dit qu’on est fâché tout rouge. Fâché tout rouge, c’est bien ce que l’époque appelle impérieusement. Le 7-9 NEUF doit être l’un de ces rares endroits d’où l’on puisse enfin entendre ce que nous sommes de plus en plus nombreux à penser, à savoir que ce pouvoir nous dégoûte, et qui, ajoutant au présent qui nous enrage la figure d’un avenir à espérer, nous décide à joindre le geste à la parole »

Frédéric Lordon

Avec :
http://www.m6r.fr/2014/09/je-signe/

 Jean-Luc Mélenchon, qui a lancé le Mouvement pour la 6ème République, et appelle à une « manif en ligne » le 12 novembre prochain

http://www.editionslesliensquiliber...

 Frédéric Lordon, auteur de La malfaçon : monnaie européenne et souveraineté démocratique (éditions Les liens qui libèrent, 2014)

 Agnès Rousseaux, du site d’infos indépendant Basta !

 Mathias Reymond, de l’association Action-CRItique-MEDias (ACRIMED)

 Éric Bourlier et Hélène Asso, du Nouveau journal du Pays de Fayence

http://calmann-levy.fr/livres/xenia/
 Gilles Balbastre, de l’Association pour le Maintien de l’Information Progressiste Nous avons des armes

 Gérard Mordillat, auteur de Xenia (éditions Calmann-Lévy, 2014)

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  • Tout un été Là-bas pour se refaire la cerise ! Pierre Bourdieu, Édouard Manet : le même goût de la rupture et du défi Accès libre

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    Pierre Bourdieu a passé les dernières années de sa vie à étudier la peinture d’Édouard Manet. On pourrait trouver un même goût de la rupture et du défi chez l’un et l’autre. Située en pleine crise de l’Académie, la rupture inaugurée par Manet (1832-1883) a abouti à un bouleversement de l’ordre esthétique. La nouvelle vision du monde qu’elle a engendrée a imprimé sa marque jusqu’à nos jours. En abordant la genèse des tableaux de Manet comme une série de prises de position qui sont autant de défis lancés à l’académisme conservateur des peintres pompiers, au populisme des réalistes, à l’éclectisme commercial de la peinture de genre et même aux « impressionnistes », Bourdieu a montré qu’une telle révolution est indissociable des conditions d’émergence des champs de production culturelle.

  • Tout un été Là-bas pour se refaire la cerise ! (RE)LIRE ORWELL Abonnés

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    George Orwell et les travers de porc ont ceci en commun qu’on peut les accommoder à toutes les sauces. Le Figaro, Marianne, L’Expansion, Causeur, Valeurs actuelles, chacun sa petite recette. Entre un numéro sur « le spectre Islamiste » et un autre nous apprenant « comment la CGT ruine la France », le magazine Le Point nous aguiche avec, en couverture : « Orwell, le penseur qui va vous libérer ». Jusque dans l’indispensable Journal de Béziers, le maire de la ville, le souriant Robert Ménard, qui se réclame de l’auteur de 1984. Sans parler d’un très souverainiste « comité Orwell », requalifié « orwellien » suite à la protestation des ayants droits.

    Si chacun tire la couverture à soi et dénonce les impostures des autres, toutes ces nuances de droite partagent une même certitude : Orwell se disait de gauche, en fait il était de droite mais il était obligé de le cacher. Orwell à toutes les sauces, mais surtout contre la gauche.

    Pourtant, dès juin 1949, lorsque paraît Mille neuf cent quatre-vingt-quatre, Orwell s’était donné avant de mourir la peine de préciser : « mon roman n’a pas été conçu comme une attaque contre le socialisme ou contre le parti travailliste britannique (dont je suis un sympathisant) mais comme une dénonciation des perversions auxquelles une économie centralisée peut être sujette (…) ». « Cette tendance s’enracine dans les fondations politiques sociales et économiques de la situation mondiale contemporaine » et réside dans « l’acceptation d’une manière de voir totalitaire par les intellectuels de toutes les couleurs (…). L’action du livre se déroule en Grande-Bretagne pour souligner que les peuples de langue anglaise ne sont pas par nature meilleurs que les autres, et que le totalitarisme, S’IL N’EST PAS COMBATTU, pourrait triompher partout. »

  • Tout un été Là-bas pour se refaire la cerise ! Billie Holiday : « Strange Fruit » Abonnés

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    « Les arbres du Sud portent un fruit étrange
    Du sang sur les feuilles, du sang sur les racines
    Un corps noir se balançant dans la brise du Sud
    Étrange fruit pendant aux peupliers »

    Une chanson peut-elle changer le cours de l’histoire ? À elle seule, peut-être pas, mais c’est sans doute ce qu’a contribué à faire cet étrange fruit, ce « strange fruit » chanté par Billie Holiday pour la première fois en 1939 au Café Society, à New York. À l’époque, Time Magazine qualifia la chanson d’« œuvre majeure de propagande musicale pour la NAACP », la fameuse organisation de défense des droits civiques aux États-Unis.

  • Cinq sketches de l’émission allemande « Browser Ballett » Les Allemands sont drôles : ça vous étonne ? Accès libre

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    Si ça vous étonne, c’est que vous ne connaissez pas « Browser Ballett » ! « Browser Ballett », c’est l’émission satirique de la ZDF, la deuxième chaîne de télévision publique allemande. Inconnue de ce côté-ci du Rhin, l’émission connaît depuis 2016 une grande popularité en Allemagne. Pour affronter ces temps difficiles, Là-bas si j’y suis vous a traduit quelques-uns de leurs sketches parmi les meilleurs. Comme aurait dit Coluche : « et vous trouvez ça drôle ? »

  • Épiphanie La plus belle nouvelle du monde Accès libre

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    Elle est née il y a cinq minutes dans ce canot de migrants qui dérive vers les îles Canaries. Elle est vivante, elle est sauvée, sa mère aussi. Les secours sont arrivés quinze minutes après l’accouchement. C’est les secours en mer qui ont diffusé cette photo. Un chef-d’œuvre. Voyez le visage infini de la mère, les mains qui se tendent vers l’enfant nue, les bras qui protègent et toute cette grave grappe humaine… Tout notre monde tient dans cette image. Un infime battement de vie dans une barbarie planétaire.

  • Enquête de perception Abonnés

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    On connaît le penchant des instituts de sondage à s’arranger avec la réalité. On se souvient tous par exemple d’élections récentes où l’écart entre les intentions chiffrées en pourcentage et la réalité finalement sortie des urnes dépassait largement la marge d’erreur ordinaire – ne prenons pas la peine de rappeler dans quel sens. Disons simplement que les instituts de sondages sont des entreprises florissantes aux mains d’une élite patronale fort bien nantie et qu’on ne voit pas bien pourquoi ils se gêneraient. Mais avant de crier au traficotage des chiffres, on peut déjà s’interroger sur la méthode. Le panel, la forme des questions, leur place dans l’actualité : les variables propices à orienter une enquête vers le résultat voulu ne manquent pas. Parmi tous ces procédés, il en est un particulièrement pernicieux : l’enquête de perception. L’outil est redoutable et mérite qu’on l’observe de près. Quelques exemples.

  • La cabane des vélos. Un programme d’été au fil de l’eau Tout un été Là-bas pour se refaire la cerise ! Accès libre

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    On arrête tout, on réfléchit et c’est pas triste. Il avait raison l’ami Gébé.
    On est gavés de buzz, tabassés d’infos, bombardés d’images, flashés, piégés, gazés. « ON SAIT TOUT MAIS ON COMPREND RIEN ». Un gars disait ça au comptoir. Pas faux. Réfléchir est un remède contre les passions tristes qui nous bouffent comme des punaises de lit. Comprendre, faire comprendre, résister, tenir tête, pour ça, il faut du carburant.

  • Monique Pinçon-Charlot publie avec Gwenn Dubourthoumieu un livre de photographies : « Entre-soi » Monique Pinçon-Charlot : « la sociologie doit rendre visible ce qui est invisible » Accès libre

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    Comment donner à voir la violence du séparatisme des riches si bien décrite par Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot depuis tant d’années ? En ayant un appareil photo, en étant un peu malin et en mettant le pied dans la porte si souvent fermée des lieux ultra-sélects où la crème de la crème aime se retrouver : c’est ce qu’a fait le photographe Gwenn Dubourthoumieu, qui publie avec Monique Pinçon-Charlot un livre de ses meilleures photographies. Rencontre avec la sociologue et le photographe.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Mahmoud Darwich : « Sur cette terre » Accès libre

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    Il est bien sûr l’un des plus grands poètes palestiniens, mais aussi sans doute le poète de langue arabe le plus lu dans le monde, dont la renommée est toujours internationale, quinze ans après sa disparition.

    Riche de dizaines de publications en vers mais aussi en prose, son œuvre a été traduite dans le monde entier. C’est l’ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’UNESCO, Elias Sanbar, qui l’a traduit en français. Si on ne mesure pas forcément en France toute l’importance de Mahmoud Darwich, c’est que les Français n’accordent plus à la poésie la place qu’elle occupe toujours dans le monde arabe, et singulièrement Pour les Palestiniens. Comme l’explique Elias Sanbar, « dans la culture palestinienne, dans la mesure où c’est un peuple qui est privé de ses lieux, il peut habiter le poème. C’est pour cela que par exemple quand l’exil commence en 1948, les gens transportent avec eux des poèmes, et pas des romans ».

  • Un conte historique d’Olive Laporte Le pneu, Pierre Michelin et les étourneaux Abonnés

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    Vous êtes nombreux à être tombés de votre chaise en découvrant cette période de notre histoire passée sous silence, « quand Pétain décorait Vuitton ». Ce rappel historique de Daniel Mermet a poussé Olive Laporte à nous envoyer cette fable – certes romancée mais rigoureusement documentée – sur un autre champion de l’industrie française : Michelin.

    Le pneu. Voilà l’invention. Poser la question du contact avec la route que l’on propose aux passagers des machines roulantes (et éventuellement aux bêtes qui les tirent, puisque dans l’histoire des déplacements routiers ce sont très majoritairement des bêtes de somme qui ont servi de tracteur), c’est aborder la question du confort et de la facilité à parcourir la distance. Ce qui n’est pas rien. Enfant j’étais toujours émerveillé par ces mots rassurants qui disaient qu’en auto la foudre d’un orage ne pouvait pas vous atteindre puisque vous n’étiez pas en contact avec le sol, séparé de celui-ci par l’air contenu dans les pneus. Même si c’est une légende, j’aime encore cette image légère, planante comme un coussin d’air. Une sorte d’abri pneumatique, perché, rassurant.

  • Gaza : pas de souci, il n’y a pas de génocide « Israël se cache derrière l’Holocauste pour justifier l’injustifiable » Abonnés

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    OMER BARTOV, historien israélien de la Shoah, dénonce l’aveuglement et la lâcheté devant le génocide de Gaza et s’inquiète de la radicalisation de la société israélienne. D’autres historiens de l’Holocauste comme Daniel Blatman ou Amos Goldberg ne cessent d’alerter sur le crime en cours, en direct, au vu et au su du monde. Autant de voix qui peinent à passer à travers l’énorme soutien, l’énorme indifférence et l’énorme ignorance.

  • Notre ami Olivier Besancenot vient de perdre son père Son vieux Accès libre

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    Olivier a perdu son daron. Si la fraternité sert à quelque chose, c’est le moment. Voilà toute la nôtre, celle de toute l’équipe et de tout le monde de Là-bas et d’ailleurs, avec la phrase de Prévert qui passe d’un cœur à l’autre : « si j’avais su que je l’aimais tant, je l’aurais aimé davantage ». Comme ultime chant de bataille, Olivier a choisi Mon vieux. Un poème de Michelle Senlis écrit en 1962 en hommage à son père. Son ami Jean Ferrat le met en musique. Deux chanteurs l’interprètent sans grand succès. Quand le papa meurt en 1964, Michelle demande que la chanson ne soit plus chantée et on l’oublie.

Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.