Numéro spécial pour l’AN 04 de LÀ-BAS, en public au LIEU-DIT le 21 janvier. « Ah, pour une belle fête, c’était une belle fête… »

Émission spéciale : ceux qui arment les esprits ! Abonnés

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Le

« CEUX QUI ARMENT LES ESPRITS [1] » : voilà le danger, voilà ceux qu’il faut condamner, selon AURORE BERGÉ, porte-parole de La République en Marche, qui vient de dénoncer JUAN BRANCO auprès du procureur de la République, suite à notre émission du 21 décembre 2018, « JUAN BRANCO DÉSOSSE MACRON » (750 000 vues). Nous le retrouvons donc aujourd’hui avec Alexis CORBIÈRE, député La France insoumise, mais aussi prof d’histoire, qui nous dit TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LA TÊTE DE VEAU :

MERCI !

Et mille excuses à celles et ceux qui n’ont pas pu entrer, on a repoussé les murs, on a viré les gros, on s’est serrés jusqu’aux limites de la décence, mais rien à faire, et même, horreur, il n’y avait plus de bière ! Il a fallu courir en chercher chez les bistrots voisins. Mais consolation, voici la vidéo de cette soirée avec, autour de Daniel MERMET  :

 Juan BRANCO, avocat, auteur de Crépuscule et de Contre Macron (éditions Divergences, 2019)

 Alexis CORBIÈRE, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis

 et les musiciens Angelo DEBARRE, Marius APOSTOL, Raangy DEBARRE et William BRUNARD !

Encore merci à vous...

...merci aux fidèles AMG, à ceux qui nous retrouvent, à ceux qui nous découvrent dans ces jours passionnants que nous vivons, dans ce soulèvement aussi désiré qu’inattendu. Les uns regardaient à gauche, les autres regardaient à droite, d’autres regardaient en l’air mais c’est par dessous qu’est venu le soulèvement des invisibles, depuis si longtemps passés sous le tapis, piétinés, laminés, enterrés. Et si longtemps et si intimement humiliés.

Mais Sire, ils ne gémissent pas, ils ne quémandent pas, ils se révoltent, Sire, une révolte qui a pris racine dans le fumier de votre racisme social, Sire, sauf votre respect.

Une révolte pour des raisons simples, unanimes, évidentes, profondes, qui expliquent le souffle de la lutte et le soutien d’une vaste majorité.

Ce conflit est marqué par un profond rejet des grands médias qui, comme BFMTV et LCI, font appel à des services de sécurité pour leurs reportages. Nous, c’est le contraire, les « gilets jaunes » ne nous laissent plus partir, il faut qu’on reste dormir et qu’on lise des histoires aux enfants. C’est que nous ne faisons peut-être pas tout à fait le même journalisme. Mais ça, vous le saviez déjà.

Ce qu’on ne sait pas, c’est où va ce mouvement qui déborde de partout. Mais déjà, il y a une victoire considérable, c’est la chute du mur de la résignation. Le possible est revenu. Il est dans les voix, dans les vies, dans les colères que vous partagez dans nos émissions et nos reportages depuis des semaines.

Grâce à vous, depuis quatre années, LÀ-BAS se porte bien (avec 20 000 abonnés, autant de visites quotidiennes et plus de 3 000 émissions disponibles en podcast et en replay), ça marche, mais nous pouvons aller plus loin, et nous savons que nous pouvons compter sur vous. Attention, la guerre de l’information et des idées n’est pas un vain mot par les temps qui courent. L’adversaire est coriace, l’enlisement est possible, entre Bolsonaro et Salvini, Marine pourrait bien monter le grand escalier. Les risques existent, les chances aussi. Le possible sera ce que nous en ferons, vous et nous. Un jour, il faut prendre les trains qui partent. Et c’est maintenant !

Daniel Mermet

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HISTORIQUE

Là-bas si j’y suis a démarré il y a trente ans sur France Inter. Avec des centaines de reportages à travers le monde et plus de cinq mille émissions, ceux qui ont fait LÀ-BAS ont toujours été précurseurs sur la forme et sur le fond avec un grand succès populaire.

LÀ-BAS a reçu de nombreux prix, prix Ondas, prix de l’Audiovisuel Public, prix Goretta, prix de la SCAM. Daniel Mermet a reçu le prix spécial de la SCAM pour l’ensemble de son œuvre. Nous ne croyons pas au journalisme neutre qui neutralise, ni aux postures vertueuses qui dissimulent une soumission à l’ordre établi. Nos engagements ont toujours été le résultat de nos reportages et d’un travail journalistique respectueux des faits.

Mais il est vrai que nous avons toujours été plus près de jetables que des notables, plus près des routiers que des rentiers. Après bien des croche-pieds et des pressions, en juin 2014, Radio France a fini par supprimer cette « anomalie ». Mais aussitôt nous avons été poussés par une énorme vague de soutien. Confrères, syndicats, auditeurs, pour tous il s’agissait bien là d’une atteinte au pluralisme des médias. Il fallait faire taire des voix dissidentes. Pour Christiane Taubira, ministre de la Justice, c’était « une pensée mutilée ». Voilà ce qui nous a poussés de la trappe à la toile.

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journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Jonathan Duong
images : Aurélie Martin et Kévin Accart
montage : Cécile Frey
son : Jérôme Chelius et Alexandre Lambert

Notes

[1Aurore Bergé, « Les 4 vérités », France 2, 9 janvier 2019.

Voir aussi

  Juan Branco, Crépuscule, 2018

 Toutes les infos et toutes les prochaines dates d’Angelo Debarre : www.justlookingproductions.com

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    C’est pas tout le monde qui sait parler à tout le monde.

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    C’est en 1952 que Jacques Prévert et André François envoient cette lettre. Le combat anticolonialiste se développe partout et la répression n’est pas tendre. La France massacre à Madagascar et va cogner en Indochine. La majorité approuve le pouvoir. À l’époque, sous ses airs poétiques et bon enfant, cette histoire est un grinçant pamphlet anticolonialiste. Les indépendances arriveront plus tard avec cette interminable traînée de sang.

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    Voilà plus de soixante ans que l’école dite « Vitruve » fait figure d’exception. « Dite » Vitruve, car cela fait déjà trente ans que l’école a déménagé non loin de la place de la Réunion, passage Josseaume, même si tout le monde continue de l’appeler par son ancien nom, « école Vitruve ». L’exception, c’est que Vitruve est l’une des très rares écoles primaires publiques à s’autoriser une pédagogie différente, fondée sur l’organisation de projets et la responsabilisation des élèves. Alors à quoi ressemble le quotidien à l’école Vitruve ? Quels sont les principes de la pédagogie mise en œuvre à Vitruve ? Comment ce qui n’était en 1962 qu’un « groupe expérimental » initié par un inspecteur de l’éducation nationale pour lutter contre l’échec scolaire a-t-il pu se perpétuer jusqu’à maintenant ? Laurence De Cock reçoit Anna et Fabien, deux professeurs à l’école Vitruve, et Léo, ancien élève.

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    « La jeunesse emmerde le Front national, la jeunesse emmerde le Front national ! » Comment un appendice à une chanson de 1985, qui ne figurait même pas dans les paroles originales, est-il devenu un slogan antifasciste pour plusieurs générations, jusqu’à être entonné dans les rassemblements contre l’extrême droite en ce mois de juin 2024 ? Pour ce 37e numéro de ses « Chants de bataille », Olivier Besancenot revient sur la chanson des Bérurier noir : « Porcherie ».

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    Existerait-il des « faux » chants de bataille ? Des chansons qu’une écoute distraite attribuerait trop rapidement au mouvement ouvrier et aux luttes sociales alors qu’elles en sont en fait une caricature et une satire ? C’est peut-être le cas justement avec cette chanson notamment reprise par Marc Ogeret, Raoul de Godewarsvelde ou encore Pierre Perret. Qu’avait en tête Maurice Mac-Nab quand il écrit en 1887 les paroles du Grand métingue du métropolitain ? Olivier Besancenot a enquêté.

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    De la Gaule à de Gaulle, l’histoire de France est un scoubidou. Des fils de différentes couleurs tressés les uns avec les autres. Des couleurs qui ne veulent surtout pas se mélanger et d’autres qui s’accordent volontiers. Des fils qui aiment se nouer et d’autres qui sont des cordes en quête de pendus. Quel sens peut bien avoir cet interminable nœud ? Les puissants en ont fait de l’eau pour leur moulin avec des racines chrétiennes, des monarques exorbitants, des victoires sans pareil et des grandeurs éternelles. Autant de « valeurs » véhiculées par la puissante diffusion de la vulgarisation de l’histoire jusqu’au moindre interstice.

  • Là-bas 2024 : douze mois, douze articles « Indépendance cha cha » : l’hymne de l’indépendance du Congo Abonnés

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    Parmi l’histoire mondiale de toutes les exploitations, celle du Congo et des Congolais par le roi des Belges est sans doute l’une des plus effroyables et des plus exemplaires. Exemplaire jusques et y compris l’« indépendance » du pays, officiellement décrétée le 30 juin 1960.

    Non contente de faire croire que l’indépendance du Congo fut l’aboutissement de la politique coloniale belge et une largesse généreusement accordée par le roi, la Belgique fit assassiner, avec l’appui de la CIA, son premier Premier ministre, Patrice Lumumba. Ses torts ? Avoir sollicité le soutien de l’URSS face aux impérialismes belge et états-unien, et s’être farouchement opposé à la mainmise de l’ancienne puissance coloniale sur la riche province minière du Katanga. La légende raconte que c’est Patrice Lumumba lui-même qui invita le chanteur Grand Kallé à venir jouer pour célébrer l’indépendance du pays. Il interpréta avec son groupe African Jazz ce qui devait devenir un tube pour les 65 années à venir : Indépendance Cha Cha.

  • Tous les mois, Là-bas offre plusieurs films gratos à ses chères abonnées et ses chers abonnés ! Le ciné Là-bas de janvier : chaque mois des beaux films pour nos abonnés adorés Abonnés

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    Fondateur avec Henri Langlois de la Cinémathèque française en 1936, George Franju fut le créateur, avec Les Yeux sans visage, d’un des mythes les plus fertiles de l’histoire du cinéma. Au-delà de ce classique, Franju ne cessa de mettre en scène la lutte des puissances anarchistes du rêve et de la nuit avec celles, aliénantes, du pouvoir.

    Le visage ciselé, idéal mais artificiel de Christiane recouvre un cauchemar : une face mutilée et crevassée de cicatrices noires. Ce masque de Colombine rêveuse est la prison des fantasmes de son père, mandarin gonflé de son pouvoir. Génessier a fait du visage de Christiane son chef-d’œuvre inconnu, sans cesse recommencé à partir de la peau qu’il arrache à d’autres jeunes filles. Le miroir obscur menant aux Yeux sans visage, Franju l’a d’abord traversé dans le documentaire. Dans le court métrage Poussières, la délicatesse et la blancheur de la porcelaine dissimulent les poumons cancéreux des ouvriers du kaolin. La belle visiteuse blonde du musée d’Hôtel des Invalides, qui se recoiffe dans un périscope, a quant à elle pour reflet les gueules cassées de 14. L’envers de la beauté, de la paix ou du confort est la maladie, la défiguration et le pouvoir qui s’exerce sur un peuple réduit à ce que Franju nommait les « métiers d’épouvante ». Ceux-ci se pratiquent sous la surface de la terre, les mines, le métro, ou dans les abattoirs des faubourgs, monde « noble et ignoble » (Cocteau, sur Le Sang des bêtes, 1949) dont le décor devient cet assemblage de peau, de viande fumante et d’os. Là réside l’épouvante pour Franju, dans un fantastique débarrassé de tout folklore mais qui touche à des angoisses profondes, et en premier lieu les siennes. Il déclarait souvent avoir tourné Le Sang des bêtes alors qu’il adorait les animaux, La Tête contre les murs alors que rien ne l’effrayait plus qu’être « contaminé par les fous », et Les Yeux sans visage alors que les lames le terrorisaient.

  • Là-bas 2024 : douze mois, douze articles Lucie Castets, pas seulement le tube de l’été ? Accès libre

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    Comme par magie, elle est sortie du chapeau de la gauche le 23 juillet 2024. La voix des dieux de gauche est sortie des nuages : « petite Lucie, tu vas faire première ministre ! ». « Quoi ? Moi ? Qui n’ai aucun mandat, qui ne demande rien, qui ne connais guère la jungle politicienne ? »

    La voilà poussée en pleine lumière et, miracle incroyable, toutes les gauches sont d’accord pour l’installer à Matignon. Après Léon Blum et François Mitterrand, la gauche unie s’appelle Lucie Castets. On l’acclame, on lui joue Lucy in the Sky, oui mais c’est qui ? Énarque, économiste, militante des services publics, ouverte au compromis et toutes gauches compatible. Dans les rédactions, on est partagé, doit-on écrire haut fonctionnaire ou haute fonctionnaire ? Vite fait la voilà médiatisée, la voilà peopolisée, la voilà dézinguée : Lucie et son rouge à lèvres, ce sera juste le tube de l’été, et basta. Matignon, c’était pour de rire, pour le carrosse c’est retour citrouille. Oui mais dans Castets, il y a castagne, la gauche ne l’a pas lâchée et pour la suite elle est très décidée. Mais décidée à quoi ? Dialogue avec Laurence De Cock.

  • Là-bas 2024 : douze mois, douze articles Gaza, un génocide gentil… Abonnés

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    C’est JOE SACCO qui dit ça. Qui le dit et qui le dessine dans GUERRE À GAZA, une BD grinçante et urgente. Le héros, c’est GENOCIDE JOE, c’est-à-dire un certain JOE BIDEN quelque peu impliqué dans les massacres en cours. La France est devenue le caniche des États-Unis au point de ne plus s’émouvoir de la totale responsabilité de cette Amérique qui fait mine de s’apitoyer et d’implorer la paix tout en livrant des tonnes d’armes à Nétanyahou. Mais d’abord, est-ce un génocide ou un cas de légitime défense ? Joe SACCO propose « AUTO-DÉFENSE GÉNOCIDAIRE ».

  • Un concert du WASHING JAZZ MACHINE enregistré au Lieu-Dit le 31 janvier 2024 Le Lieu-Dit vivra ! La preuve : ce concert de fête… Accès libre

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    Le Lieu-Dit ferme. Un coup dur, un coup très dur. Gros coup de blues samedi 21 décembre pour la dernière. Là-bas perd un repère et pas seulement nous. Depuis vingt ans, toute la gauche qui ne baisse pas les bras est passée rue Sorbier pour faire le plein d’idées, de projets, de révoltes et de rencontres tout en vidant un verre ou deux ou plus car c’était le moyen militant de soutenir Hossein, le génie du lieu.

  • Là-bas 2024 : douze mois, douze articles Gaza, quand nos élites approuvent la destruction d’un peuple Abonnés

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    Écouter

    Il se pourrait bien que ce livre ne plaise pas trop dans le beau monde intello-médiatique malgré le pedigree prestigieux de son auteur, Didier Fassin : médecin, anthropologue, sociologue, professeur au collège de France, titulaire de la chaire « Questions morales et enjeux politiques dans les sociétés contemporaines », enseignant à Princeton et à l’école des hautes études en sciences sociales.

    Or c’est son propre monde qu’il met en cause dans ce livre au sujet du 7 octobre et de Gaza, Une étrange défaite. Sur le consentement à l’écrasement de Gaza : ce que l’histoire retiendra, c’est comment « les élites » (intellectuelles et politiques) ont soutenu la destruction de Gaza, non pas seulement l’abandon ou l’indifférence, mais l’approbation et le soutien.

Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

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On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

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« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.