« CEUX QUI ARMENT LES ESPRITS [1] » : voilà le danger, voilà ceux qu’il faut condamner, selon AURORE BERGÉ, porte-parole de La République en Marche, qui vient de dénoncer JUAN BRANCO auprès du procureur de la République, suite à notre émission du 21 décembre 2018, « JUAN BRANCO DÉSOSSE MACRON » (750 000 vues). Nous le retrouvons donc aujourd’hui avec Alexis CORBIÈRE, député La France insoumise, mais aussi prof d’histoire, qui nous dit TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LA TÊTE DE VEAU :
MERCI !
Et mille excuses à celles et ceux qui n’ont pas pu entrer, on a repoussé les murs, on a viré les gros, on s’est serrés jusqu’aux limites de la décence, mais rien à faire, et même, horreur, il n’y avait plus de bière ! Il a fallu courir en chercher chez les bistrots voisins. Mais consolation, voici la vidéo de cette soirée avec, autour de Daniel MERMET :
– Juan BRANCO, avocat, auteur de Crépuscule et de Contre Macron (éditions Divergences, 2019)
– Alexis CORBIÈRE, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis
– et les musiciens Angelo DEBARRE, Marius APOSTOL, Raangy DEBARRE et William BRUNARD !
Encore merci à vous...
...merci aux fidèles AMG, à ceux qui nous retrouvent, à ceux qui nous découvrent dans ces jours passionnants que nous vivons, dans ce soulèvement aussi désiré qu’inattendu. Les uns regardaient à gauche, les autres regardaient à droite, d’autres regardaient en l’air mais c’est par dessous qu’est venu le soulèvement des invisibles, depuis si longtemps passés sous le tapis, piétinés, laminés, enterrés. Et si longtemps et si intimement humiliés.
Mais Sire, ils ne gémissent pas, ils ne quémandent pas, ils se révoltent, Sire, une révolte qui a pris racine dans le fumier de votre racisme social, Sire, sauf votre respect.
Une révolte pour des raisons simples, unanimes, évidentes, profondes, qui expliquent le souffle de la lutte et le soutien d’une vaste majorité.
Ce conflit est marqué par un profond rejet des grands médias qui, comme BFMTV et LCI, font appel à des services de sécurité pour leurs reportages. Nous, c’est le contraire, les « gilets jaunes » ne nous laissent plus partir, il faut qu’on reste dormir et qu’on lise des histoires aux enfants. C’est que nous ne faisons peut-être pas tout à fait le même journalisme. Mais ça, vous le saviez déjà.
Ce qu’on ne sait pas, c’est où va ce mouvement qui déborde de partout. Mais déjà, il y a une victoire considérable, c’est la chute du mur de la résignation. Le possible est revenu. Il est dans les voix, dans les vies, dans les colères que vous partagez dans nos émissions et nos reportages depuis des semaines.
Grâce à vous, depuis quatre années, LÀ-BAS se porte bien (avec 20 000 abonnés, autant de visites quotidiennes et plus de 3 000 émissions disponibles en podcast et en replay), ça marche, mais nous pouvons aller plus loin, et nous savons que nous pouvons compter sur vous. Attention, la guerre de l’information et des idées n’est pas un vain mot par les temps qui courent. L’adversaire est coriace, l’enlisement est possible, entre Bolsonaro et Salvini, Marine pourrait bien monter le grand escalier. Les risques existent, les chances aussi. Le possible sera ce que nous en ferons, vous et nous. Un jour, il faut prendre les trains qui partent. Et c’est maintenant !
C’est le moment d’agir, rejoignez LÀ-BAS. Sans publicité, sans subvention, sans actionnaire, avec vous, nous continuons le combat. Abonnez-vous, réabonnez-vous, faites des dons, offrez des abonnements, faites connaître LÀ-BAS, faites circuler l’info sur vos réseaux, utilisez nos vidéos pour alimenter vos débats dans les repaires de LÀ-BAS.
HISTORIQUE
Là-bas si j’y suis a démarré il y a trente ans sur France Inter. Avec des centaines de reportages à travers le monde et plus de cinq mille émissions, ceux qui ont fait LÀ-BAS ont toujours été précurseurs sur la forme et sur le fond avec un grand succès populaire.
LÀ-BAS a reçu de nombreux prix, prix Ondas, prix de l’Audiovisuel Public, prix Goretta, prix de la SCAM. Daniel Mermet a reçu le prix spécial de la SCAM pour l’ensemble de son œuvre. Nous ne croyons pas au journalisme neutre qui neutralise, ni aux postures vertueuses qui dissimulent une soumission à l’ordre établi. Nos engagements ont toujours été le résultat de nos reportages et d’un travail journalistique respectueux des faits.
Mais il est vrai que nous avons toujours été plus près de jetables que des notables, plus près des routiers que des rentiers. Après bien des croche-pieds et des pressions, en juin 2014, Radio France a fini par supprimer cette « anomalie ». Mais aussitôt nous avons été poussés par une énorme vague de soutien. Confrères, syndicats, auditeurs, pour tous il s’agissait bien là d’une atteinte au pluralisme des médias. Il fallait faire taire des voix dissidentes. Pour Christiane Taubira, ministre de la Justice, c’était « une pensée mutilée ». Voilà ce qui nous a poussés de la trappe à la toile.