Aux armes, historiens !

Le , par L’équipe de Là-bas

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement

"La Révolution n’a pas changé grand-chose"...
"La Révolution, mère des totalitarismes du XXe siècle"...
Contre ces affirmations, l’historien britannique Eric Hobsbawm répond qu’il s’agit "d’un événement extraordinaire qui a bouleversé le monde".
Dans son ouvrage, paru en 2007 aux éditions de La Découverte, l’objectif de Hobsbawm est de répondre aux historiens "révisionnistes" en les restituant dans la longue succession des débats et des interprétations suscités par la Révolution française.
Il montre clairement comment les libéraux de la première moitié du XIXe siècle ont su utiliser son souvenir pour imposer leur programme politique. Ce sont bien les jeunes libéraux de la Restauration, et non les historiens marxistes ultérieurs, qui ont façonné l’interprétation de la Révolution comme aboutissement de l’ascension séculaire de la bourgeoisie.
Au cours des chapitres, Eric Hobsbawm examine surtout comment certains ont cherché à "dépasser la révolution bourgeoise" en utilisant la mémoire de la Révolution pour aller au-delà du libéralisme.
Avec la constitution de la Ve République, les mutations du capitalisme mondial, le triomphe du libéralisme anticommuniste, ainsi que les anciennes croyances, et en premier celle en la Révolution, ont ainsi peu à peu été abandonnées par la plupart des historiens.

Plus sur le sujet :


 Aux armes, historiens, deux siècles d’histoire de la Révolution française, La Découverte, 2007
 L’âge des extrêmes, le court XXe siècle : 1914-1991, Le Monde diplomatique, 2008
 Franc-tireur, autobiographie, Ramsay, 2005

Programmation musicale :


 "The revolution will not be televised", de Gil Scott-Heron

Écouter l'émission

  • 15:04:41 - 1/12

    - MP3 -

  • 15:09:42 - 2/12

    - MP3 -

  • 15:14:42 - 3/12

    - MP3 -

  • 15:19:42 - 4/12

    - MP3 -

  • 15:24:42 - 5/12

    - MP3 -

  • 15:29:42 - 6/12

    - MP3 -

  • 15:34:42 - 7/12

    - MP3 -

  • 15:39:42 - 8/12

    - MP3 -

  • 15:44:42 - 9/12

    - MP3 -

  • 15:49:42 - 10/12

    - MP3 -

  • 15:54:42 - 11/12

    - MP3 -

  • 15:59:42 - 12/12

    - MP3 -

  • 16:04:42 - 13/12

    - MP3 -

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

Tout un été Là-bas MOI PRÉSIDENT, JE RÉPONDRAI À CHAQUE FRANÇAIS QUI M’ÉCRIRA ! AbonnésVoir

Le

Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

Le

Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)