Reportage à Athènes

LA GRÈCE DES PAUVRES A PERDU, L’EUROPE DES RICHES A GAGNÉ Abonnés

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C’est autour de ces trois lettres, OXI, que l’UP mobilise

Coupe dans les retraites, relèvement de la TVA, hausse des impôts, privatisations... déjà exsangue, déjà en loque, quel que soit le résultat des élections, la Grèce devra faire de "nouveaux sacrifices". Les candidats qui se présentent ne le cachent pas au public. Pour la troïka, peu importe qui va gagner. La troïka règne sur le pays bien mieux qu’au temps des colonies puisqu’elle n’a pas à faire le sale boulot et même pas de boulot du tout. La Grèce des pauvres a perdu, l’Europe des riches a gagné. Mais attention, ces derniers mois ont été féconds en revirements et en coups de théâtre inattendus, et l’on n’est jamais à l’abri d’une bonne nouvelle. Pour ceux qui n’ont pas renoncé, l’espoir s’appelle UP, comme Unité Populaire, l’aile gauche de Syriza qui a fait sécession et continue le combat contre l’austérité, contre les diktats de Bruxelles comme de Berlin, et a réussi à introduire la sortie de l’euro dans le débat public. Monsieur Schaüble peut cependant dormir tranquille, l’Unité Populaire fait 4 à 5% dans les sondages. À quoi ressemble cette UP, qui la soutient ? C’est notre reportage dans Athènes ces jours derniers. Dernière nouvelle, l’ancien ministre des finances, Yánis VAROUFÁKIS, a déclaré vendredi son intention de voter UP.

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