Chaque mardi, Olivier Besancenot vous dit UN GROS MOT (vidéo et podcast)

Les Gros mots #01 : POUVOIR D’ACHAT Abonnés

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Dans son journal LTI, la langue du IIIe Reich, le philologue Victor Klemperer analysait comment le régime nazi avait, année après année, façonné la langue allemande pour qu’elle corresponde à leur vision du monde : c’est ainsi que « mille piqûres de moustiques sont pires qu’un grand coup sur la tête ». Toutes proportions gardées, serait-il possible que certains usent aujourd’hui du même procédé, plus ou moins consciemment, pour asseoir leur domination politique, économique et sociale ? Pour débuter cette nouvelle série, Olivier Besancenot vous dévoile pourquoi les salaires n’ont pas augmenté depuis des années. C’est tout simplement parce qu’ils ont « disparu » du débat public, remplacés par un autre mot : « pouvoir d’achat ».

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chronique : Olivier Besancenot
réalisation : Jonathan Duong
montage : Julie Dugué
son : Sylvain Richard

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L’Internationale du beurre à quinze sous

« Demain au marché des grandes villes
Toutes, femmes, nous nous réunirons
Pour protester avec furie
Sur le prix du beurre en cette saison,
Nous avons assez de souffrance
Sans augmenter le beurre et le lait
Car demain toutes les femmes de France,
Nous le ferons vendre au rabais.

Refrain
En avant, camarades
Les amis, tous debout ;
Sans peur, ni tapage
Nous voulons le beurre à 15 sous (bis) »

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Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

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