QUE FAIRE DE NOS COLÈRES ? Des réponses avec Franciella PATUROT, Jérôme RODRIGUES, Olivier BESANCENOT, Yvan LE BOLLOC’H à la Fête de l’Huma, avec Daniel MERMET

GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS Abonnés

Le 20 septembre 2019

[EXTRAIT] « Gilets jaunes », verts, rouges, noirs… La colère prend des couleurs
par Là-bas si j'y suis

Haute tension, hauts risques, samedi noir. La horde des ennemis de la République va incendier Paris, et même tout le pays. Les grands médias nous le disent, la France a peur. Mais pourquoi cette colère ? Si profonde, depuis si longtemps ? Réponses de nos invités à la Fête de l’Huma :
– Franciella PATUROT, femme « gilet jaune » d’Île-de-France
– Jérôme RODRIGUES, « gilet jaune »
– Olivier BESANCENOT, postier, membre du Nouveau parti anticapitaliste
– Yvan LE BOLLOC’H, comédien, réalisateur

Merci aussi à Priscillia Ludosky, initialement invitée, mais qui n’a pas réussi à nous rejoindre à temps pour l’émission.

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Tous vos commentaires (17)

# Le 8 octobre 2019 à 19:38, par tonia En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

Souvenirs, souvenirs …

« Jamais nous ne tolérerons que ne soit renié un seul des avantages de la sécurité sociale. Nous défendrons à en mourir et avec la dernière énergie, cette loi humaine et de progrès… »

— Dernier discours d’Ambroise Croizat à la tribune de l’Assemblée nationale, en octobre 1950

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# Le 29 septembre 2019 à 18:44, par Annie Huet En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

Ca fait du bien, merci tous et Là bas, seul endroit où on respire encore.

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# Le 29 septembre 2019 à 17:52, par angèle En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

Intéressant.
Cependant le mélange des couleurs n’est forcément une bonne idée : si on les mélange toutes on obtient une sale couleur, du brun peu ragoûtant. Une palette doit pouvoir composer avec toutes les couleurs, comme les partis et syndicats doivent avoir leur singularité d’où l’importance de la convergence.
Par ailleurs, n’ayant pas d’image de la vidéo, seulement le son, j’ai remarqué une nouvelle tonalité dans le langage, j’ai entendu une parole et un vocabulaire bruts/abruptes servis par J.Rodrigues et c’est là l’une des victoires des gilets jaunes : la diversité des langages se fait à nouveau entendre.
Et comme le dit Y. Lebolloc’h, il est grand temps d’investir la culture, de reprendre du pouvoir symbolique.

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# Le 28 septembre 2019 à 10:38, par Michel Angeleri En réponse à : SYNDICALISME, QUEL RESULTAT ?

Mon engagement d’abord syndicale ensuite politique ,et qui m’ont permis en mon milieu professionnel ( la presse écrite ) ) de gagner une certaine honorabilité pas seulement personnel , car en totale symbiose avec des "camarades" de même éthique syndicaliste nos luttes d’abord interne à l’entreprise nous a fait gagner de meilleurs conditions de travail , et empêché des licenciements à tir-larigot , notamment en période de l’avénement numérique , ou aujourd’hui nommé le digitalisme cette sorte de gnose moderne , égalitarisme et bon marché dont laquelle la pratique de la connaissance ouvrière s’est vue remplacée par un "culte " synonyme : de faire du fric à peu de frais , c’est-à-dire avec moins de ... salariés !
Or, et c’est une amertume tout à fait perso la majorité de ma famille , mes enfants en tête n’ont jamais
su s’engager au débat social , et politique . Il est vrai que la domination médiatique gagne souvent les esprits . Alors dire que les syndicats ne servent à rien , la lâcheté gagne elle gagne ... souvent .

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# Le 27 septembre 2019 à 01:20, par Blaise En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

oui oui mais non. Pour avoir fait passer le militantisme avant ma vie de famille et amoureuse, pour avoir tenté dans mon petit cercle de mobiliser sur des sujets importants, je peux dire et affirmer que ce n’est pas forcément les têtes syndicalistes et autre mouvement politique qui ne font rien, il faut aussi dire que c’est la population qui aime bien ce faire baiser. Combien d’heures de travail pour tenter mobiliser, combien d’amis perdus parce que j’étais trop radical, trop à gauche ou trop tout. finalement, les travailleurs chinois sont bien moins bien loti que nous, etc. Faut pas se plaindre. Quand on peut avoir du fric on vote à droite et se réjouit des coupures et autres lacérations dans le système sociales. Tant que c’est son voisin que l’on licencie, tant que c’est le bougnoule qui prend, c’est pas grave. Mais quand on a plus de fric et que cela nous retombe sur la tronche, merde on vote à gauche en espérant que tout change tout de suite. On veut pouvoir consommer de la merde inutile, avoir le dernier tel portable pour pouvoir être sur les réseaux anti-sociaux et se sentir bien. Mais comme le système et le pays ont une certaine inertie, cela ne va pas si vite. Alors... on vote à l’extrême droite...
N’oublions pas que c’est les Français et la population d’Europe qui a toujours plébiscité ce va-et-vient.

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- # ^ Le 3 octobre 2019 à 01:42, par AUSSEUR Robert En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS
  
  Cher blaise , je signe ton message des deux mains = En effet de l’ordre de 60 % d’électeurs inscrits ne participant pas aux votes ,( et les votes blancs et nuls ) = Offrant ainsi un boulevard =Permettent aux minorités (de l’ordre de 13 % de l’électorat inscrits , auxquels nous ajoutons les collabos de France d’en bas qui votent pour = çà , entrainant la France d’en bas, dans leur affreux bourbier de misères , de + en + bas)= Ce qui fait que les "gens" au pouvoirs , soit 23 % des celles et ceux , parmi les 40 % de l’électorat inscrits qui votent , permettent aux de + en + riches , d’accéder à tous les pouvoirs !
  
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# Le 26 septembre 2019 à 19:08, par Camille En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

@ Kevin Nabat
Je tiens à préciser une autre nuance aux propos de Jérome : "Les syndicats et partis politiques ne branlent rien depuis 20 ans".
Ok, pourquoi pas... Mais si toi, Jérôme, tu pouvais aller un peu plus loin que ta grande gueule dans ta réflexion et dans ta critique, tu pourrais devenir intéressant, peut-être !
Les syndicats restent un outil de lutte toujours utile pour nous salariés. A nous d’en faire l’analyse critique et de nous en emparer... ou non !
Et j’ai trop entendu la réflexion de JR dans la bouche de sympathisants de l’extrême-droite ou de grandes gueules qui ne pensaient qu’à la leur, pour le coup, pour y adhérer !

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# Le 24 septembre 2019 à 23:04, par Philippe Lyonnet En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

Citer Napoléon est sans doute un peu insolite (ou mal élevé ! ), mais si nos dirigeants s’en rapprochent inexorablement depuis des décennies, jamais un gouvernement n’aura rendu cette phrase si actuelle !

« Vous êtes un voleur, un lâche, un homme sans foi. (...) vous avez toute votre vie manqué à tous vos devoirs, vous avez trompé, trahi tout le monde […] Tenez, Monsieur, vous n’êtes que de la merde dans un bas de soie. »

Mai à qui la France pourrait bien dire ça en 2021 ?

*1 : Napoléon Ier (1769-1821), à Talleyrand, Conseil des ministres restreint convoqué au château des Tuileries, 28 janvier 1809

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# Le 24 septembre 2019 à 22:59, par Philippe Lyonnet En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

Citer Napoléon est doute un peu galvaudé (ou mal élevé ! ), mais si nos dirigeants s’en rapprochent inexorablement depuis des décennies, jamais un gouvernement n’aura rendu cette phrase si actuelle !

« Vous êtes un voleur, un lâche, un homme sans foi. (...) vous avez toute votre vie manqué à tous vos devoirs, vous avez trompé, trahi tout le monde […] Tenez, Monsieur, vous n’êtes que de la merde dans un bas de soie. »

Mai à qui la France pourrait bien dire ça en 2021 ?

*1 : Napoléon Ier (1769-1821), à Talleyrand, Conseil des ministres restreint convoqué au château des Tuileries, 28 janvier 1809

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# Le 24 septembre 2019 à 22:43, par Philippe Lyonnet En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

Dans les syndicats, comme dans l’administration, comme dans bien des entreprises, la hiérarchie c’est comme les étagères, plus c’est haut et plus ça sert à rien. Sauf qu’en plus : ça bouffe ! mais ça bouffe !!! Mais qu’est ce que ça bouffe !!! on se demande où ils mettent tout ça... Pas sur les étagères en tout cas ! Merciiii !

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# Le 24 septembre 2019 à 17:52, par Cyril Obrecht En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

Merci a Daniel et l’équipe.
Cependant j’ai une remarque"politiquement incorrect" a émettre sur un sujet évoqué. Il s’agit d’ADP.
Que voulons nous ? Nous voulons la justice sociale et écologique. Hors l’un ne va pas sans l’autre et donc l’autre ne vas pas sans l’un. Si on prends ce constant de départ alors l’écologie est primordiale pour que le social puisse survivre... Non ? Dans ce cas pourquoi défendre ADP (et j’ai hésité longtemps à soutenir ce combat mais j’y ai bien réflechi) alors que les avions sont une part non négligeable du problème climatique ? si l’ont prend comme envie le fait de ne plus vouloir voir voler les avions pour que le réchauffement se réduise un peu, alors on ne peu se positionner en tant que défenseur du maintient d’ADP dans notre patrimoine. Les compagnies aériennes devraient se casser la gueule (j’en veux pour preuve la première à le faire : THOMAS COOK (et il y en a d’autres)) plus vite pour que l’ont mettent un terme à ses dégagements de CO2 dont on a pas besoin. Oui je pense aux milliers de salariés qu’il y a derrière, mais de toute façon cela est voué a disparaître (tout du moins les avions qui fonctionne au kérosène ou autre énergie polluante).
Dans ce cas laissons VINCI récupérer ADP et laissons le se casser la gueule avec. Ainsi nous ne payerons pas la note au moment de l’effondrement.
C’est logique non ? Laissons les croire qu’ils gagnent et laissons les se gaufrer à leurs frais.

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# Le 24 septembre 2019 à 05:46, par Franck Combes En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

Jérôme, Priscillia et Franciella ont témoigné durant les trois jours de la fête de l’huma devant des milliers de personnes. Ils ont participé à des débats très intéressants dont celui que je viens d’écouter. Je m’identifie complètement aux revendications qu’ils ont exprimé durant cet enregistrement. La fête de l’huma est un gigantesque rendez-vous politique ou on peut y faire entendre la voix d’un mouvement, aujourd’hui celui des gilets jaunes. Comme quoi, il ne faut pas toujours rejeter les partis « institutionnalisés », ils peuvent même parfois être très utiles.

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# Le 24 septembre 2019 à 00:38, par S.C En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

Bonjour,

Un débat passionnant.

Juste un bémol : on évoque les Gilets Noirs et les Gilets Verts sans juger utile d’inviter ni les uns, ni les autres. Deux expressions citoyennes invariablement ignorées par les médias.
Nous sommes habitués... :)

Stéphane C
coordinateur des Gilets Verts
https://www.facebook.com/gilet.vert.transition/

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# Le 24 septembre 2019 à 00:21, par M.CLAIRE En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

Malheureusement si les gauches ne se regroupent pas, en 2022 Macron sera réélu 😢.

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# Le 23 septembre 2019 à 12:37, par olivier M En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS

Un peu agacé d’entendre les Gilets Jaunes qui répètent qu’il ne se passait rien avant alors que beaucoup restaient chez eux avant et critiquaient les manifestants. Ils se réveillent en 2018 alors que ça fait des années que les autres bougent, et que si ça n’a pas marché, c’est parce qu’on n’était pas assez nombreux.

Un autre point que j’aimerai bien qu’ils éclaircissent, sur les réseaux, ils étaient TOUS à appeler à voter, faut pas dire qu’ils n’ont pas voté, et le FN est arrivé en tête. C’est ce qui a créé le flottement après les européennes, si c’est pour pousser le FN au pouvoir, c’est sans moi.

Et aussi, c’est l’abstention qui a élu Macron, et qui élira le FN si cela continue.

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- # ^ Le 23 septembre 2019 à 23:52, par Hugues le baron En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS
  
  Désolé de vous contredire,mais on peut être Gilet Jaune,et avoir aussi participé aux mobilisations sociales d’avant le 17 novembre 2018.
  En 2016/2017,j’étais dans les mobilisations contre les lois-travail,en 2018 contre la "réforme" ferroviaire.Et aujourd’hui,mon appartenance syndicale me conduit logiquement à être Gilet Jaune.Et je suis loin d’être seul dans ce cas !
  Alors,oui,beaucoup d’entre eux n’étaient pas dans les luttes précédentes ! Mais ni plus ni moins que les syndiqués qui ne sont pas,aujourd’hui,avec les Gilets Jaunes.
  
  Ce qui compte,maintenant,vu l’urgence sociale et climatique,c’est d’avoir pour objectif commun d’en finir enfin avec cette politique libérale,qu’on traîne depuis plus de 35 ans.
  Et aussi,puisque vous évoquez les échéances électorales,de ne plus voter pour les libéraux au 2ème tour.Car ce qui a fait élire Macron et sa majorité,c’est cet appel général,répété en boucle,pendant les entre 2 tours,à voter pour ces planches pourries,sous prétexte de "faire barrage".
  On en paie aujourd’hui le prix.Si Macron avait été élu le plus difficilement possible,il ferait peut-être moins le mariole.
  Alors,non,je ne regrette pas mon abstention,au 2ème tour de 2017.Ni celle de 2002.Car,s’il s’agit de lutter,pour ensuite faire élire des libéraux,désolé,ce sera sans moi !
  Quant au sous-entendu classique "Gilet Jaune=Gilet Brun",il ne peut que freiner la convergence des luttes....et réjouir Macron et ses alliés !
  
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# Le 22 septembre 2019 à 09:30, par Kevin NABAT En réponse à : PAS D’ACCORD AVEC JÉRÔME RODRIGUES !

Je tiens à préciser une nuance aux propos de Jérome : "Les syndicats et partis politiques ne branlent rien depuis 20 ans".
Je ne suis pas d’accord car s’il est vrai qu’il y a une vrai réflexion à avoir sur nos futures mobilisations, il ne faut pas oublier les militants qui, chaque jours, au sein de leur entreprise, travaillent, revendiquent et se mobilisent pour tenir tête au rouleau compresseur de l’ultra libéralisme.
Ces luttes de chaque jours, et ce depuis de nombreuses années, ont permis de réelles victoires et des avancées aux échelles qui sont les leurs.

Le fait de ne pas se sentir représenté avant le mouvement des gilets jaunes, c’est entendable... Mais que personne n’aurai défendu son bifteck car il n’a de carte nul part, je précise que les représentants syndicaux ne représentent pas seulement les syndiqués mais l’ensemble du personnel. Les voix avec lesquelles ils sont élus ne sont, d’ailleurs, pas seulement celles des syndiqués.
Pour terminer, les syndicats sont formés de personnes volontaires et c’est chacun de nous qui formons le syndicat et ensuite le faisons fonctionner (avec une autonomie locale pour ce qui est de la CGT).
Je conclurai sur une petite note philosophique de Gandhi : "Soit le changement que tu veux voir en ce monde..."

Effectivement, il est temps que nous soyons unis et que nous trouvions des moyens d’actions adaptés à notre époque et adapté à cette machine capitaliste infernale !

A bientôt !!

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- # ^ Le 22 septembre 2019 à 20:07, par Hugues le baron En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS
  
  A mon avis,quand Jérôme dit que syndicats et partis politiques n’ont rien foutu depuis tant d’années,il parle,à juste raison, des DIRECTIONS syndicales et politiques,qui pensent,d’abord et avant tout,à redonner des couleurs à leur petite boutique anémiée.Il ne parle pas des militant(e)s et adhérent(e)s de base,qui,pour un grand nombre,participent activement au mouvement des Gilets Jaunes,et/ou militent activement au quotidien.
  Les directions syndicales et politiques nourrissent une certaine jalousie,vis à vis de l’endurance et de la popularité de ce mouvement.Le fait de trouver des modes d’actions le week-end,qui n’impliquent pas de pertes de salaire,explique en partie ce succès de popularité.
  Malgré tout,apparemment,les directions de "corps intermédiaires" s’obstinent à jouer l’émiettement,pour défendre leur pré carré.Sur les retraites,FO a manifesté le 21,la CGT,ce sera le 24 ! Les RATP sont allés au casse-pipe dans leur coin,enseignants et hospitaliers auront LEURS dates spécifiques,décidées par les hiérarchies syndicales.Alors qu’il est indispensable,et tout à fait possible, de décider d’UNE date-signal,partout en France,ENSEMBLE,contre le libéralisme sous tous ses aspects !
  Je précise que je suis de la CGT,mais je commence à en avoir vraiment marre de l’attitude à courte vue des confédés,et directions de partis !
  
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- # ^ Le 23 septembre 2019 à 09:07, par léone micouleau En réponse à : GILETS JAUNES, VERTS, ROUGES, NOIRS… LA COLÈRE PREND DES COULEURS
  
  Je viens de prendre connaissance de votre commentaire et je suis tout à fait d’accord avec vous. Pour quand un grand rassemblement qui ferait trembler et fléchir ce gouvernement qui reste " droit dans ses bottes ". On se pose vraiment des questions, surtout lorsqu’on entend certains de ces différents mouvements
  dirent, depuis quelques temps seulement que c’est la SOLUTION !!!
  Désolant et décourageant.
  
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« Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais, si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours ! »

Si vous ne savez pas encore quelle chanson vous allez entonner dans la rue ce premier mai, on vous conseille de revenir aux fondamentaux : « L’Internationale » !

Si tout le monde connaît évidemment le premier couplet et le refrain, il faut déjà avoir quelques heures de manif au compteur pour connaître le deuxième couplet… quant au troisième, n’en parlons pas, seules celles et ceux qui ont leur carte au Parti depuis 1956 le connaissent par cœur ! De notre côté, c’est pour le dernier couplet que notre cœur balance, car « si les corbeaux, les vautours, un de ces matins, disparaissent, le soleil brillera toujours ! »

Alors entraînez-vous pour que le soleil brille toujours pendant la grande Journée internationale des travailleurs, apprenez tous les couplets par cœur, révisez, et épatez les copains et les copines en leur expliquant que les créateurs de la chanson, Eugène Pottier et Pierre Degeyter, ne se sont jamais connus ! Ah bon ? Eh non, et c’est même Olivier Besancenot qui vous l’a appris.

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