Un entretien de Daniel Mermet avec Daniel Bensaïd (2009)

Daniel Bensaïd : Marx, mode d’emploi

Le

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement

(dessin : Charb, Marx, mode d’emploi, La Découverte, 2009)

« À la place de l’ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous. [1] » Telle fut l’utopie de Marx et Engels, une utopie toujours partagée par des millions de femmes et d’hommes, mais une utopie qui fut souvent récupérée, détournée et pervertie. Maintes fois jeté dans les poubelles de l’histoire, Marx revient aujourd’hui dans la lutte contre la violence capitaliste.

Le bicentenaire de sa naissance fournit l’occasion de (ré)écouter ces deux émissions de 2009 avec Daniel Bensaïd, auteur de Marx, mode d’emploi, avec des illustrations de Charb (La Découverte, 2009) :

[RADIO] Marx, mode d’emploi (1/2) [19 mai 2009]

Programmation musicale :
 Ministère des Affaires Populaires feat. Keny Arkana : Appelle-moi camarade
 Didier Super : L’Internationale
 Francesca Solleville : Le Front des travailleurs
 Ghislain Poirier : Plus gros qu’énorme
 Le Manifeste Zaarma : La Machine Zoo

[RADIO] Marx, mode d’emploi (2/2) [20 mai 2009]

Programmation musicale :
 Ministère des Affaires Populaires : Un Air de révolution
 Pauline Julien chante Bertolt Brecht et Kurt Weill : Tout ou rien, chanson du capitalisme
 Jacques Marchais : L’bon dieu dans la merde
 Picore : Procapitalist

(dessin : Charb)

journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Khỏi Nguyen et Raphaël Mouterde

Notes

[1Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du parti communiste, 1848, Londres

Voir aussi

 À LIRE :

Daniel Bensaïd et Charb, Marx, mode d’emploi, éditions La Découverte, 2009

Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du parti communiste, 1848, Londres

Karl Marx, Les Luttes de classes en France, 1850

Karl Marx, Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, 1852

Karl Marx, Le Capital. Critique de l’économie politique, 1867, Paris

Karl Marx, La Guerre civile en France, 1871

 À VOIR

Raoul Peck, Le Jeune Karl Marx, 1h58, 2017

Sur notre site

À écouter

Dans les livres

  • Le Capital

    Un classique qu’on ne présente plus mais qui reste à découvrir pour les oublieux et les retardataires. Cette « critique de l’économie politique » que Marx mettra vingt ans à écrire, est composée de trois tomes. Le premier consacré au « développement de la production capitaliste » a été achevé de son vivant, les deux autres ont été constitués à partir de notes et de brouillons rassemblés par Friedrich Engels. Le Capital – « certainement le plus redoutable missile qui ait été lancé à la tête de la bourgeoisie » disait Marx, est un traité d’économie autant qu’une pensée philosophique appliquée à la sociologie du travail. Il est question des contradictions du capitalisme, de salaire de subsistance, d’injustices sociales, de l’exploitation des classes ouvrières considérées comme un esclavage moderne. Et bien-sûr de luttes de classe.
  • Manifeste du parti communiste

    « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ». Publié pour la première fois en février 1848 à Londres, le Manifeste de Marx et Engels, à l’écriture si rigoureuse et tranchante, n’a rien perdu de sa vigueur critique ni de son intérêt philosophique.

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

Tout un été Là-bas MOI PRÉSIDENT, JE RÉPONDRAI À CHAQUE FRANÇAIS QUI M’ÉCRIRA ! AbonnésVoir

Le

Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

Le

Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)