Entretien avec Daniel Mermet

Pierre Souchon, encore vivant ! Abonnés

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Soudain il pète tout, il casse tout dans la ville. Journaliste, Pierre Souchon est bipolaire. Trois fois, il est interné en psychiatrie. Aujourd’hui, il raconte de l’intérieur, la folie et la vie autour, sa vie. Cent fois, il aurait dû mourir, cent fois, il a inventé les raisons de vivre.

C’est l’histoire d’un mec, drôle, tendre, doué, inventif, et « maniaco-dépressif ». Pierre Souchon, 35 ans, journaliste au Monde diplo et à L’Humanité, raconte dans un premier livre autobiographique ses coups de folie, les séjours en hôpital psychiatrique, le passage vertigineux de ce qu’il nomme la « barrière de fous ». Un récit où il ne s’épargne rien. Peut-être parce qu’au-delà des crises de folie, ce récit trempé dans ses tripes raconte l’humanité de chacun. Les internés, comme lui, ses frères dans l’ordre de la nuit, paranos, schizophrènes, suicidaires, mais aussi les paysans de sa terre cévenole, la grande bourgeoisie dont est issue sa femme. Des pages sans précaution, dures et belles.
V.B.

Un entretien de Daniel Mermet avec Pierre Souchon, auteur du livre Encore vivant (éditions du Rouergue, 2017).

Et en prime voici l’entretien avec Jean Ferrat évoqué par Pierre Souchon, diffusé sur la radio Fréquence 7 en 2003 :

[Fréquence 7] Un entretien de Pierre Souchon avec Jean Ferrat (2003)
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journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Jonathan Duong et Cécile Frey
son : Alexandre Lambert

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  • Encore vivant

    C’est l’histoire d’un mec, drôle, tendre, doué, inventif, bipolaire. C’est l’histoire de Pierre Souchon, 35 ans, journaliste au Monde Diplo et à l’Humanité, qui raconte dans un premier livre autobiographique sa maladie, les séjours en hôpital psychiatrique, le passage vertigineux de ce qu’il nomme la « barrière de fous ». Cent fois, il aurait dû mourir, cent fois, il a inventé les raisons de vivre. Dans ces pages, il ne s’épargne rien. Peut-être parce qu’au-delà des crises maniaco-dépressives, ce récit trempé dans ses tripes, raconte l’humanité de chacun. Les internés, comme lui, ses frères dans l’ordre de la nuit, paranos, schizophrènes, suicidaires, les paysans de sa terre cévenole, la grande bourgeoisie dont est issue sa femme. Ces pages sont sans précautions, dures et belles.

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