Je ne suis pas raciste, mais les Roms (4)

Le , par L’équipe de Là-bas

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Dans l’imaginaire collectif, le mot "intégration" rime souvent avec "étranger", "immigré". Il devient la justification des discours discriminants, dont la phrase type pourrait être : "Les immigrés ne sont pas intégrés".
Pour Emile Durkheim, l’intégration est une propriété de la société elle-même. Plus les relations internes à la société sont intenses, plus la société en question est intégrée.
Or, dans la sociologie dominante de l’immigration, l’intégration s’entend dans un sens opposé à celui posé par Durkheim. La notion ne s’applique plus à la société dans son ensemble, mais à l’individu. L’individu est intégré quand il est "englobé" par ses différents groupes d’appartenance.
L’assimilation, maintenant. En philosophie, cette dernière considère qu’une chose est identique à une autre et donc qu’elle ramène le différent au semblable. Un processus de synthétisation à l’image du melting-pot qui fusionne des peuples anciens en un peuple nouveau.
Depuis que les relations de domination existent, les dominés essayent de s’insurger pour les abolir alors que les dominants réussissent toujours à les justifier.
Le combat du mot posé a donc un sens. Il participe des luttes sociales et des émancipations.
Quatrième et dernier volet de ce reportage de Charlotte Perry.

Programmation musicale :


Trec Tsigani, par Nelu Ploiesteanu
 Mamuliga Brânzali, par Napoleon Constantin
 Hajri Ma Te Dike, par Esma Redzepova

A lire !


 De l’utilité politique des Roms. Une peur populaire transformée en racisme d’Etat, d’Etienne Liebig, éd. Michalon (février 2012)

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