Comment meurent les bateaux et qui coud ma chemise ?

Le , par L’équipe de Là-bas

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Perdre sa vie pour 17 euros par mois. Il y a six ans Daniel Mermet et Giv Anquetil étaient au Bangladesh pour raconter ce pays, arrière-cour des vêtements que l’on se met sur le dos, chantier à ciel ouvert qui démantèle nos bateaux.
C’était en 2006 et en l’espace de quelques minutes, l’embrasement d’une chaudière enflammait dans son entier l’usine textile KTS, dans la province du Chittagong. Un millier d’employées travaillaient lors de l’incendie. Quatre-vingt ont été hospitalisées et près de cent ont portées disparues.
Ce week-end le scénario s’est reproduit dans l’usine Tazreen Fashion. Mais cette fois, au moins 110 ouvrières sont décédées prises au piège des flammes.
Perdre sa vie à la gagner. Pour le compte de Walmart, H&M ou encore C&A... Un slogan chez nous qui a déplacé 5 000 ouvriers du textile dans les rues de Dacca, la capitale du Bangladesh.
Les 3,5 millions d’employés de ce secteur ne rêvent pas de l’impossible, ils demandent juste l’amélioration de leurs conditions de travail et des hausses salariales.
Hier mardi, plus éviter un autre embrasement, social celui-là, un comité d’urgence sur les salaires - constitué de fonctionnaires du gouvernement, d’industriels et de syndicalistes - a déclaré que le minimum salarial mensuel allait passer de 1 662 taka (23 dollars) à 3 000 taka (43 dollars) à partir du 1er décembre...
Comment meurent les bateaux et qui coud ma chemise ?
Une nouvelle diffusion d’un reportage au Bangladesh de Giv Anquetil et Daniel Mermet.
France Inter, 15 heures.
Crédit Photo : Daniel Mermet

Programmation musicale :


 Kholo Kholo Kholo, Go Aankhi

Autour du thème :


L’association Peuples solidaires lancent une pétition contre les conditions de travail des ouvrières du textile au Bangladesh : http://www.peuples-solidaires.org/appel-urgent-354_bangladesh-gap/

A voir :


 Why poverty ? La pauvreté - un défi pour l’humanité, jusqu’à demain sur Arte, 8 documentaires diffusés en simultané à travers le monde sur 70 chaînes de télévision. Toutes les infos sur le www.arte.tv/whypoverty

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