LÀ-BAS HEBDO n°27 Une semaine après

LE COÛT DU COUP DE L’ÉMOTION émission spéciale Abonnés

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Patrick a perdu sa fille. Valérie sera handicapée à vie. D’habitude c’est Ankara, Madrid ou Beyrouth, cette fois c’est pas là-bas, c’est ici, c’est notre quartier, c’est les nôtres. La peur trainera encore longtemps dans les nerfs de la ville. Nous voulons de la sécurité d’abord, rien de plus légitime, mais l’état de choc nous rend vulnérables et donc malléables et tout le danger est là. Cette fragilité est une aubaine que les faucons ne manquent jamais. C’est le temps des unions sacrées, des clairons et des hommes forts. C’est "la stratégie du choc". Tenter de comprendre fait de vous un suspect. Demander pourquoi serait une injure aux victimes. Pour nous, au contraire c’est leur rendre hommage.

LE COÛT DU COUP DE L’ÉMOTION [extrait 05'29]
par Là-bas si j'y suis

Dans notre LÀ-BAS n°27 nous recevons :

 Laurence BLISSON, magistrate, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature
 Julien SALINGUE, docteur en science politique (université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) et auteur du blog À la recherche de la Palestine
 Alain GRESH, journaliste à Orient XXI
 Patrick HAIMZADEH, ancien diplomate français à Tripoli (de 2001 à 2004), auteur du livre Au cœur de la Libye de Kadhafi (2011, éditions JC Lattès)
 Alain DENEAULT, docteur en philosophie et auteur de La médiocratie (octobre 2015, chez Lux éditeur)
 Gérard MORDILLAT
 DGIZ et sa contrebasse !

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  • La médiocratie

    Ils ne sont ni fiers, ni spirituels, ni même mal à l’aise. Ils contiennent leurs passions, ils n’ont aucune bonne idée, ils pensent mou et le revendiquent. Qui sont-ils ces zombis dont le nombre ne cesse de grandir et qui ont pris le pouvoir ? Les médiocres. Le philosophe canadien Alain Deneault leur consacre une étude où il s’attaque à cette « révolution anesthésiante » où « le moyen » est devenu la norme, le « médiocre » est un modèle.

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