Printemps érable (II) : La grève est étudiante, la lutte est populaire !

Le , par L’équipe de Là-bas

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"Nous sommes arrivés à ce qui commence." Tôt ou tard, au petit matin ou très tard dans un bar, inévitablement on vous citera la phrase du poète québécois Gaston Miron. "Nous sommes arrivés à ce qui commence."
Cela donne une petite idée de l’effervescence joyeuse, fiévreuse, de l’étonnant réveil, de la prise et même de la surprise de conscience qui a saisi ce Québec si tranquille, si consensuel, si pragmatique, si résigné et un tout petit peu ennuyeux.
Hier, jeudi, après des semaines de lutte acharnée, les négociations qui avaient lieu à Québec entre les étudiants et le gouvernement ont échoué. C’est à nouveau l’impasse, la mobilisation a repris de plus belle.
Un phénomène sans précédent sur le continent depuis les grandes mobilisations pour les droits civiques dans les années 1960.
Selon le Guardian, le journal britannique, "les étudiants sont devenus le symbole de la plus puissante remise en question du néo-libéralisme". D’autant que le gouvernement refuse de concéder quelques centaines d’euros par an pour l’enseignement, alors que les scandales éclatent ; des scandales qui mettent en cause le parti du Premier Ministre, des membres de son gouvernements, ses proches. Et les enquêtes se rapprochent dangereusement de sa propre personne.
Reportage Daniel Mermet, Giv Anquetil.

Programmation musicale :


 Loco Loccas : "Libérez-nous des libéraux"
 J.-F. Lessard : "Mr L’Président"
 SnK-47 : "Les Contribuables"

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