Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp - commentaires

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

Je partage les commentairesde nicole nicoulezu

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

bonjour
j'avais 13 ans et je me souviens...
Merci beaucoup
cqfd : l'unité syndicale rend plus fort...

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

(suite et fin de mon message) Hocquenghem parle d'une poignée d'éternels "renégats" ou d'hommes intéressés par le pouvoir qu'il a connus et que nous connaissons tous aujourd'hui (dont Cohn-Bendit, Serge July, Bernard Kouchner). Pas plus l'extrême-gauche que les étudiants "petits-bourgeois" n'ont l'apanage de la fascination pour le pouvoir. Mais, me direz-vous, il faudrait toutes et tous devenir anarchistes ? Il y a un peu de ça, en effet. Bonne journée à vous.

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

Si le discours que vous tenez sur les intentions supposées perverses et bassement égoïstes des étudiants de Mai 1968 n'est pas nouveau, je le trouve assez religieux - c'est-à-dire basé sur la croyance. Vous ne tenez pas compte de la capacité de récupération du système. Si nombre de leaders étudiants (originaires des classes moyennes ou supérieures) ont "réussi" socialement, c'est une chose. Par contre tous n'ont pas retourné leur veste en devenant des suppôts du capitalisme (je pense notamment à Daniel Bensaïd et Jean-Pierre Duteuil, deux des fondateurs du Mouvement du 22 Mars). Mais ça semble arranger les adversaires du Mai 1968 étudiant (aussi bien d'extrême-droite que liés au PCF) de marteler que les étudiants de 1968 ne voulaient pas d'un autre système et n'étaient que des opportunistes. Il y a eu nombre de suicides aussi. Quand un mouvement échoue, est-ce qu'on peut en vouloir aux gens de souhaiter continuer à vivre ? Par contre, si vous souhaitez approfondir la question, je vous conseille "Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary" de Guy Hocquenghem (réédité chez Agone en 2003).

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

Quelles gueules magnifiques d'humanité, servies par un noir et blanc superbe !

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

Merci de donner cette possibilité de voir ou de revoir cet entretien de Marcel Trillat et le film par lui réalisé et sauvé.
Je ne connaissais pas cet épisode et je vais prendre le temps de le regarder. Revenir sur ces moments d'histoire, qui semble vraiment se répéter est tout à fait salutaire aujourd'hui, il nous montre que rien n'est jamais gagné et qu'il faut sans cesse se battre pour préserver et sauver les acquis dont on veut nous
priver.
Ne jamais rien lâcher ! Merci Là Bas d'être toujours là pour nous rappeler tout cela.

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

Oui, merci pour nous avoir montré cet exemple de résistance à la censure, et cet exemple de solidarité et de détermination qui ont mené les ouvriers à cette victoire obtenue sans la moindre baston avec les crs qu'ils ont su éviter sana leur donner le prétexte pour bastonner, voire pire ...
Exemple à suivre. Il y a bien eu une intersyndicale contre la récente réforme des retraites mais les flics ont tabassé, le gouvernement a gagné cette bataille pseudo-légale quand on connait les liens entre les hautes instances et le business mondialiste avec la corruption en prime... Ce qui veut dire que même si la loi est passée, il ne faut rien lâcher et huer et casseroler les membres du gouvernement à chaque fois qu'on le pourra... Sinon, refuser de leur adresser la parole peut avoir aussi un effet bœuf, histoire de le renvoyer leur mépris à la figure !

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

Merci ++ ! Et oui : ...où l'on voit qu'il faut toujours recommencer et/mais que "le" problème reste le même : "travaille, consomme et tais toi'' est (bien sûr !) encore pire mntenant.
J'ai été très émue d'entendre ces travailleurs et la conscience qu'ils ont de leurs vies et de l'importance de la solidarité ds la Lutte, comme ces derniers mois je l'ai étée itou par ces mêmes prise de conscience de Classe de manifestants et de plein de jeunes.
Merci pour ce bijou !

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

Mai 67 à Saint Nazaire un avant goût de mai 68...

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

merci pour cet émouvant et superbe témoignage.
je fais le constat cependant que tout ce qui avait été compris à cette époque a pu être oublié et qu'il faut chaque fois remettre en route la machine de la prise de conscience ! bien souvent je me dis que le mouvement étudiant 68, et quoiqu'il en ait été, était loin d'avoir cette ampleur !!! en particulier sur la question du féminisme. A cette époque je travaillais et j'ai pensé...pense toujours.. qu'heureusement s'y était joint le mouvement syndical pour donner un peu de sens aux revendications...certains pensent que 68 voulait profondément changer le monde ...il n'y a qu'à regarder ce que sont devenus beaucoup de ses petits, si petits "pseudo leaders" ..à commencer par cohn bendit soutien du petit macron pour savoir que c'était un leurre. Et d'ailleurs on parle toujours de 68, mais jamais, ou si peu, des combats du peuple. L'exemple de la censure de ce reportage dit bien ce qu'il en est de cette société / en tous les cas Merci de nous avoir rappelé cette histoire et merci Marcel Trillat

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

Merci , merci !!!

Le 1er Mai 1967 à Saint-Nazaire, un film interdit de Marcel Trillat et Hubert Knapp

Il y a la qualité du reportage, avec un journalisme aussi courageux que rigoureux. Il y a aussi le courage lucide des "acteurs" de cette lutte et de celles et ceux qui les ont soutenu.es : marins-pêcheurs, épiciers, paysans, cabaretiers et… belles-sœurs ! Une belle illustration de "El pueblo unido jamas sera vincido". Belle conclusion d'une grève de 62 jours par 3 leaders syndicalistes, CGT, CFDT et FO, en fin de reportage, qui tiennent un propos éminemment politique sur cette séquence en train de se clore mais qui sous-entend un : "La lutte continue".
Un façon de dire l'actualité qui laisse un espoir pour les combats d'aujourd'hui. Un exemple qui, sur l'essentiel, n'a pas pris l'ombre d'une ride. Sur le plan de l'information et sur celui des luttes sociales.
Dommage que ce document ne soit pas en lecture libre pour le diffuser plus largement.
Merci Marcel, merci Hubert, merci Là-bas