Pierre Bourdieu, Édouard Manet : le même goût de la rupture et du défi - commentaires

Pierre Bourdieu, Édouard Manet : le même goût de la rupture et du défi

Quand je regarde ce tableau je ressens la solitude de ces femmes nues, naturelles, au milieu d'un monde bourgois. Cette nudite à priori assumée au premier plan je la trouve plus timide au deuxieme, elle jure auprès de ces hommes habillés, guindés. Oui, ce ne sont pas leurs femmes, que l'on pourrait imaginer en lieu et place, avec leurs toilettes et leurs manieres, mais celles ci comment les considerent-ils ? Et ces femmes que pensent elles ? Le peintre joue t il sur l'ambiguïté ?
C'est surement dans les écrits de Maupassant, et de Mirbeau que l'on trouve les réponses.

Pierre Bourdieu, Édouard Manet : le même goût de la rupture et du défi

Bonjour, et que dirait Bourdieu de ce qui se passe actuellement ? Quand allez vous faire une émission sur le crédit social à la chinoise qui s'installe en Europe avec le passe vaccinal et les déclarations de Macron sur la fin de l'état de droit ?????????? Intéressant mémoire signalé par le site Cerveaux non disponibles https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02969746/document

Pierre Bourdieu, Édouard Manet : le même goût de la rupture et du défi

Faire, voir, dire, élire...Quand les philosophes et les sociologues s'emparent des objets d'art , il se joue une inflation théorique qui se gonfle de cénacle en cénacle, oubliant souvent que ce sont des "faits" comme disait Aragon. Et bien que les analyses de Foucault puis de Bourdieu sur Manet sont exaltantes sur les plans philosophique et sociologique, elles éludent parfois "la chose elle-même", travaillant sur des documents, sans avoir regardé les œuvres en lieu et place où elles se trouvent. Au risque parfois de tomber dans la mystification de l'artiste démiurge. Manet a été "élu" par l'histoire formaliste de l'art. On ne peut l'y réduire. Si sublime soient ses toiles pour l'historienne de l'art que je suis, il n'a pas opéré seul cette supposée révolution symbolique mais participe avec une infinité d'autres, d'un processus qui s'inscrit dans la réalité historique de son temps. Rien ne nait de rien par miracle divin..

Pierre Bourdieu, Édouard Manet : le même goût de la rupture et du défi

Je vous signale que cette émission annoncée en accès libre n'est pas accessible si on est pas connecté à son compte c'est ballot ! Salut à tous.

Pierre Bourdieu, Édouard Manet : le même goût de la rupture et du défi

Salut à l'équipe, belle émission et mise en valeur du travail de Bourdieu, une référence pour celles et ceux qui oeuvent dans le domaine artistique.
Pour information la ville d'Auvers-sur-Oise organise sa saison culturelle 2022 autour du "Déjeuner sur l'herbe" avec des événements proposés par les institutions muséales et culturelle de la ville dont une exposition à la galerie d'art contemporain.

Pierre Bourdieu, Édouard Manet : le même goût de la rupture et du défi

J'ai consulté mes sources, il paraitrait, de source sûre, que le bourgeois sus-cité ait succombé des suites d'une chaude-lance carabinée, il aurait donc trempé son pinceau dans des huiles pas propres ! L'histoire ne dit pas s'il avait gardé son costume pour l'occasion, bougez-pas , je retourne à la pêche aux infos. Peut-être a t'il trop cherché l'inspiration au sein de la plèbe, à moins que Madame la Marquise lui ait foutu des morpions. Toujours est-il que la renommée est sans pitié : pas moyen de claquer d'une maladie honteuse dans l'anonymat...
Toute médisance bue, force est d'admettre que le gars avait un sacré coup de pinceau, pour preuve, l'exemple d'une autre nature morte : "l'homme mort"
Attention, l'équipe, à ne pas vous mélanger les pinceaux, un certain Edgar nommé par vous pourrait faire confusion avec un autre Degas célèbre . à tout hasard, pour une prochaine rétrospective : Monet se prénommait Claude, je crois.

Pierre Bourdieu, Edgar Manet : le même goût de la rupture et du défi

Salut l'équipe.
Je sais pas si j'ose apporter mon grain de sel, j'y connais pas trop en peinture, j'hésite toujours entre la glycérophtalique et l'acrylique, alors si j'ai pas bon, je vous autorise à mettre mon message à la poubelle.
Bon, j'y vais :
"Le déjeuner sur l'herbe" : tout de suite, on voit bien la seinbolique, les deux mâles se complaisent dans leur complet tout neuf tandis que Madame connait ses premières bouffées de chaleur ... à moins que ce soit le temps qui, déjà, était déréglé, on sait plus comment s'habiller ma brave dame, y a plus d'saison !
"Le déjeuner sur l'herbe, bis" : bon ,là c'est clair, Picasso joue les picasssiètes !
"La queue devant la boucherie" : cette fois on est sûr, il a pas fait beau ce jour là !
"Un bar aux folies bergères" : une composition de natures mortes, une potiche au milieu de victuailles
"Olympia" : Edouard a manifestement mal choisi ses couleurs de fond, nous distinguons à peine le deuxième personnage, même s'il est juste là pour mettre en lumière le premier.
"L'exécution de Maximilien" : la distance entre fusillé et fusilleurs est trop courte, je tente une hypothèse, Manet devait être à court de matière première, plus assez de peinture pour élargir la scène
Bon, je dis çà, je dis rien ...