1848, la révolution oubliée (3/3) - commentaires

1848, la révolution oubliée (3/3)

Au delà de la révolution de 1848, c'est aussi Olivier Besancenot que cette série m'a fait découvrir. Merci.

1848, la révolution oubliée (3/3)

Je viens de terminer ce 3èmè épisode, aussi clair et précis dans son contenu que les précédents, et je vous remercie de remettre dans nos mémoires ces pages d'histoire. Rien n'est jamais fini, tout changement vers une situation meilleure est toujours possible. Gardons foi en la nature humaine et continuons à lutter contre la tyrannie d'un petit nombre qui veut tout posséder et nous maintenir dans l'ignorance , l'acceptation et la docilité.
Très bonne émission, Olivier Besancenot est parfait !

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Bonjour. Je réponds à Tristan33.
Olivier Besancenot dit bien au début de la troisième vidéo, justement, que les questions sociales et démocratiques étaient imbriquées dès le début en 1848. Il n'y avait pas de dichotomie.
Merci pour ce rappel de l'Histoire, ou plutôt en ce qui me concerne cet appel, car je n'ai jamais étudié cette période en cours d'histoire... on avait sauté de la fin de la révolution de 1789 à la première guerre mondiale, avec juste un petit aperçu de la révolution industrielle et les premiers syndicats (quand même !). C'etait assez déstabilisant ce grand bond entre deux périodes, en omettant toutes les transitions. Heureusement qu'il y a les bouquins, les BD, les films et vidéos pédagogiques !

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Merci à Olivier pour ce travail salutaire et stimulant.

Il n'y a qu'un point qui me chiffonne : celui de la démocratie et plus précisément de l'opposition entre "luttes démocratiques" et "luttes sociales". Il n'est certes pas impossible que les acteurs de l'époque aient pensé dans une telle dichotomie ... et dans ce sens là l'historien se doit de la mentionner. Mais pour ce qui est du futur ... de ce que nous devrions faire, doit-on penser ainsi ?

De mon point de vue non. La démocratie correctement conçue c'est l'égalité intégrale, et non la démocratie bourgeoise dans laquelle nous vivons actuellement ... Ca veut dire l'égalité AUSSI dans le monde du travail ... et donc la fin de la propriété lucrative des moyens de production, puisque celle-ci est ouvertement contradictoire avec l'idée démocratique. Un collectif de travail où l'outil de travail appartient à égalité à ceux qui en ont l'usage, et où ces derniers ont tous le même pouvoir décisionnaire ... peut être qualifié sans abus de langage de démocratique.

Le problème d'opposer "démocratie" et "social", c'est de livrer le mot à l'adversaire. Et donc ... la droite et l'extrême droite deviennent alors des défenseurs de la démocratie ... et la gauche défendraient l'autoritarisme.

Il ne faut pas se laisser dépouiller de tels mots. Aujourd'hui le mot "république" a été récupéré ...

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Merci Olivier pour ces récits magistraux sur 1848 et le "Printemps de Peuples". Entretenir, la conscience de classe et de la lutte nécessaire que cela implique est précieux pour l'avenir proche ou lointain en France comme partout dans le monde.
Merci à là-bas. Amitiés, fraternité et résistance.

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Bien d'accord sur la définition de la passion politique. En somme c'est l'organisation sociale qui doit amener à la société sans classe. Enfin, moi je la vois comme ça. Cette passion politique à grande échelle nous manque, c'est vrai. Avoir une conception de classe de la société aide à y voir plus clair subjectivement et donc politiquement. Souvent, on se représente la politique comme une fonction appartenant uniquement à une élite autorisée à intervenir publiquement en mêlant patois parlementaire et ruse managériale. Mais la politique c'est d'abord des décisions humaines ! Ce n'est pas que l'affaire des tendances oligarchiques au sein de partis ou de réseaux politiques pour le maintien du statut quo. C'est l'affaire de tous les exploités, sans exception. Les gilets jaunes l'ont montré récemment, c'est l'irruption d'une spontanéité qui doit croitre et être organisée si elle veut renverser ceux qui nous tiennent en laisse.

1848 est trop méconnu, c'est vrai. Mais c'est parce qu'il n'est pas non plus dans l'intérêt d'une République bourgeoise de raconter ce qu'a été une fois encore la trahison des politiques de gauche. Lire Gustave Lefrançais à ce sujet. Enfin, on peut lire également Louis Ménard et son Prologue d'une révolution où il est un témoin direct de la Révolution de février et des massacres de juin. On jugera par ce livre, une fois encore, du degré de sauvagerie qu'est capable la bourgeoisie pour assurer ses intérêts.

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Passionnant, Olivier, évidemment !

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Merci, grand merci Olivier, pour la clarté, et pour la facilité avec laquelle se déroule l'explication. En trois coups de cuillère à pot nous voilà remis sur les rails d'une histoire qu'on a voulu gommer. Que cette Chronique se poursuive, surtout, car il y a tant de choses à dire, tant de choses à dépoussiérer !

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Vraiment merci à Là-bas si j'y suis pour ces épisodes passionnants et éclairants de notre Histoire avec Olivier Besancenot, un vrai régal !

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Les trois volets matés d'un coup : que du bonheur !
Je me rémémore les cours d'histoire où l'on s'emmerdait et où l'on doit toujours s'emmerder : quel gachis...