Nathalie Quintane : « S'ils ont réussi à liquider les cheminots, les profs ça va être du gâteau » - commentaires

Nathalie Quintane : « S'ils ont réussi à liquider les cheminots, les profs ça va être du gâteau »

Frustré pcq c'est trop court. Yavait pas moyen de faire plus long ? Ou bien ya une suite ?
Attention de pas aller sur le lien france culcul, insupportable. Elle est passée chez Taddei aussi, l'ami des banquiers (et d'Alain Bauer...), c'est un peu plus long et se laisse regarder/écouter.
Concernant le sujet (l'école ?) elle évoque Freinet, Ferrer, Montessori, j'aurais préféré Neill, pour ce qui me concerne et Korczack et parler de Catherine Baker ("Les Cahiers au Feu") et Illich et la déscolarisation, et l'instruction en famille, tout ça, qu'ils sont en train aussi de passer par dessus bord avec le reste tout le reste. Fini le choix entre aller à l'école ou pas c'est école ou école, obligatoire, alors que pour l'instant l'obligation c'est l'instruction, pas la prison...

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Tant qu'il y aura des enfants, il y aura des profs ... et elle a raison, être prof est finalement un beau métier. Reste aux profs à trouver dans ce métier le sens qui leur convienne
Merci pour ce reportage d'une prof engagée et conscientisée. Loin d'être désespérantes, sa connaissance des services publics et ses réflexions invitent à la prise de conscience et à l'action. C'est au contraire plein d'espoir pour ki k'en veut et ki ki souhaite lutter. La makronie ouvre le champ aux rapports de forces, pourquoi se gêner ?

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Question : ce serait quoi une école idéale ?
Réponse spontanée : ben on enlève les notes ..... Et puis un peu de "je sais pas trop", un peu de "faut voir avec les autres". Tout ça après avoir fait monter en mayonnaise les Ferrer et les propositions alternatives .... On fini sur cette réflexion ..... de prof ! Ben cherchez pas à l'apathie générale d'autres explications, tout est là. Une gaucho enfermée dans une réthorique d'un autre temps.

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Les profs sont là pour servir les intentions politiques d'un système. Le doigt sur la couture du pantalon. Et c'est d'ailleurs grâce à cela que le système épuise méthodiquement les profs. Les plus rebelles se débattent au jour le jour, sans forcément comprendre ce qui leur arrive. De toute façon, la relation de transfert qui existe dans la relation élève/profs, qui peut d'ailleurs être positive ou négative, fait son œuvre humaine, et exempte de toute velléité politique. Evidemment, l'institution et ceux qui la dirigent casse méthodiquement tout, les outils et les humains. De plus en plus souvent des parents consuméristes ne sont pas les derniers à détruire les profs, et l'école. Bien sûr que ne sont pas nos dirigeants qui vont mettre en œuvre l'éducation populaire, c'est à dire l'éducation politique. L'école et le système de santé ont été, malgré tout, pendant le XX ème siècle, les remparts contre la grande pauvreté.
Corinne prof ou en-"saignant"-e pendant le 32 ans.

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roro32, les carottes sont cuites dans l'enseignement, la réforme du secondaire est passée avec parcoursup en accompagnement. Et les enseignants ont voté majoritairement pour Macron, c'est dire l'état du mental des troupes !!!! Et je pense que la fin de la notation n'est pas une mesure anodine mais bien le moyen d'un changement dans l'enseignement mais comme le dit Nathalie Quintane ce changement ne peut dépendre uniquement des enseignants et de l'éducation nationale mais aussi de la prise de conscience de la société : écoutez son intervention sur France culture avec le lien qu'a donné LBSJS. Pour moi l'école est devenue une usine à produire des notes. Et je n'envie pas ces nouvelles générations et je mets dedans élèves, enseignants et parents.

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Je partage le constat de Nathalie Quintaine sur le démantèlement de l'école publique. Le nombre de professeurs contractuels ne cesse d'augmenter. Il y a un projet de loi de décentralisation qui prévoit le passage de certains personnels aux collectivités territoriales (infirmiers, adjoints gestionnaires). Il y a malheureusement un émiettement des forces qui pourraient s'opposer à ce démantèlement. 17 fédérations enseignantes dont certaines regroupent une dizaine d'organisation. Pourtant quelle force pourrait représenter ce corps d'un million d'agents !

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Merci à Là-bas de m'avoir fait découvrir cette auteure. Je vais certainement lire ses livres et suivre son oeuvre. J'ai bien l'impression qu'elle est une soeur (camarade si ce n'est pas désuet ?) de combat et ça fait du bien !

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Bonsoir à tous,
15 élèves par classe, le domaine du rêve. Mais il n'est pas (encore) interdit de rêver.
Mes recommandations, si vous permettez à un gus de 68ans de s'exprimer sur le sujet :
– Les gamins au lit à 21h (les parents aussi d'ailleurs, ça ne leur ferait pas de mal), avec dépôt dans un lieu connu de tous, des tablettes, smartphones,... et extinction des ordis et téléviseurs (vu les programmes ce serait un bienfait pour l'humanité).
– Réveil à heure fixe avec prise du petit déj avec les membres de la famille présents (j'ai travaillé en 2/8 3/8 pendant trente ans)
– Rétablissement des sanctions lorsque nécessaire (règles connues de tous) au travers de travaux d'intérêt général dans l'enceinte de l'établissement scolaire. Vous n'imaginez pas le nombre de fois où j'ai balayé la cour du lycée...
Etc....
je ne suis pas un ancien légionnaire et si vous y réfléchissez, rien de réac dans tout ça. une simple volonté de remettre (presque) toutes les pendules à l'heure.
L'école commence "à la maison".
Ouf il a fini le vieux !!!!

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Quinze élèves par classe, uniformément, n'est pas une solution universelle, hélas, et pas seulement parce que ce n'est financièrement pas tenable. Par exemple, les divisions à vingt quatre élèves en terminale réussissent moins le bac, et obtiennent globalement des moyennes moindres, que les divisions à trente cinq en lycée standard. Il moins difficile d'obtenir des moyens si cela n'était pas le cas. J'ai une carrière de terrain et de recherche concrète pour en témoigner. Par contre, certaines activités, certains établissements doivent bénéficier d'aménagements sérieux, organisés par des personnels compétents académiquement et pédagogiquement.
Pour l'action, que font les parents ? Pour qui ont-ils voté ? Comment se comportent-ils envers les enseignants, même les plus diplômés, même les plus pédagogues, même ceux dont les élèves réussissent ? Je ne suis pas certain que vingt cinq siècles après l'Athènes nourricière, le pédagogue n'ait pas aujourd'hui trouvé un pire statut.

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ENSEIGNANT ?

CE BEAU MÉTIER pour l'avoir
pratiqué 30 ans.
BEAU, GRÂCE À UNE BONNE CONNAISSANCE DE LA MATIÈRE ENSEIGNÉE ET À LA SOLIDE FORMATION PÉDAGOGIQUE m'ayant donné les outils nécessaires pour être à l'aise devant une classe dans toute circonstance.

Cette formation pédagogique dispensée en ENNA durant un an est inexistante depuis trop longtemps.
Le fait d'avoir de bonnes connaissances dans sa matière suffisent-elles ? NON.

Ceci étant également vérifiable dans différents corps de métier, exemple : journalistes méconnaissants la pédagogie.

Que cherchent les gouvernants en SUPPRIMANT LA FORMATION des enseignants ?
CASSER LE SERVICE PUBLIC pour OUVRIR GRANDES LES PORTES AU PRIVÉ.
Même si celui-ci n'est pas mieux formé mais avec plus de publicité positive non fondée ....
Quant aux élèves en difficulté mais de milieux aisés, il y a toujours la possibilité de suivre des cours
payants.
Je fais abstraction du fait que les enseignants aujourd'hui ont des élèves différents de ceux que j'ai connus. Si plus difficiles, plus de SOUTIEN leurs est INDISPENSABLE.
BEAUCOUP D'ENSEIGNANTS SOUFFRENT dans leur travail,

QUAND VONT-ILS RÉAGIR ???

JC M

Nathalie Quintane : « S'ils ont réussi à liquider les cheminots, les profs ça va être du gâteau »

Bienvenue à Imen Mellaz et merci de cette (trop) courte analyse historique.
Dans les années 80, je suis rentré dans le moule, comme tant d'autres, sans le savoir, comme tant d'autres. Je n'imaginais même pas qu'il puisse avoir existé des groupes politiques d'élèves au sein des lycées .... Le nettoyage de l'Education Nationale des années 70 m'avais complètement échappé ..... la confiscation des études longues par l'élite ne m'avait, elle, pas échappé (je suis ingénieur).

Nathalie Quintane : « S'ils ont réussi à liquider les cheminots, les profs ça va être du gâteau »

Prof depuis 22 ans. Chez moi, 40 profs. Une dizaine peut manifester de l'intérêt pour l'évolution de l'école et l'idée d'une action collective afin de changer les choses.

Aucun de ceux-ci n'agit autrement qu'en réaction aux "réformes" diverses, au coup par coup, sans vision d'ensemble.

Aucune de ces réactions de défense ne crée de rapport de force. Au mieux : une motion au CA ou un jour de grève. On dit qu'on n'est pas content puis on repart comme avant, en pire.

Tous les échos d'autres établissements vont dans le même sens.

Une anecdote en illustration :

Un précédent principal impose une heure supplémentaire à une collègue, en infraction manifeste aux textes réglementaires.

Je propose à mes collègues un petit texte, très policé, très délicat, demandant au principal de revenir en arrière. Une demande, sans menace de représailles (j'ai déjà compris alors que l'idée d'un rapport de force fera fuir mes collègues). Résultat ? Aucune signature....

J'ai souvent proposé des actions collectives. J'ai presque arrêté. Je "tâte le terrain" de nouveau quand arrivent de nouvelles têtes. Sans succès. Je n'y crois plus guère. Mon espoir est moribond.

Je me contente donc d'action individuelles, me permettant encore de faire ce que j'estime être du bon travail, conforme à mes idéaux. En attendant. En attendant quoi ?

Nathalie Quintane : « S'ils ont réussi à liquider les cheminots, les profs ça va être du gâteau »

Petits soldat de la république, l'école de la IIIème république, fut le bras armé d'une idéologie pensée par les physiocrates du XIXème, afin de casser l'effet du communautarisme et du corporatiste des classes populaire, qui avaient fait trembler l'aristocratie de l'ancien régime. La bourgeoisie révolutionnaire, avait donc conceptualiser un enseignement laïque, identique a la structure d'enseignement que les jésuites (soldats de dieu) pratiquaient dans les colonies impériale du XVIIIème siècle.
Canaliser l'invective populaire en instruisant le savoir par la pensée (fascination de classes) laissant la part du rêve (inaccessible) qu'en à limer les différences de classe par le savoir, tel a été la démarche de la CNR, dont nous en sommes ses enfants.
Eternel combat, aujourd'hui, avec la connivence les GAFA, la gouvernance reprend la main, et tel qu'au moyen âge, le censitaire aura à nouveau le privilège du savoir .
Reste à observer que depuis le renversement de la monarchie, aucune révolution populaire majeur ne s'est produite !!
L'on peut donc constater que ce fut un succès, qui vient cependant à son terme…

Nathalie Quintane : « S'ils ont réussi à liquider les cheminots, les profs ça va être du gâteau »

Je partage le constat de l'enseignante-autrice, ayant enseigné qq temps comme bouche-trou, euh pardon comme contractuelle : des classes avec des effectifs déraisonnables, des inspecteurs qui sanctionnent les profs qui font réussir leurs élèves car ils n'utilisent pas les recettes pédagogiques préconisées, j'ai vu mon collègue de sciences complètement sidéré par son inspection se terminant par un rappel à l'ordre alors que sa méthode permettait un bon taux de réussite, mais ce n'était pas le but à priori ...
Il y a eu l'exemple d' un enseignants chargé de mission capable de produire des sujets d'examen pour le brevet des collèges avec un niveau de difficulté de première, complètement hors programmes...
Comment continuer à enseigner quand on a conscience de ces dysfonctionnements organisés par la hiérarchie ?

Nathalie Quintane : « S'ils ont réussi à liquider les cheminots, les profs ça va être du gâteau »

Je vous trouve un peu sévère, l'analyse d' Annie Quintane est plutôt juste, si j'en crois plusieurs exemples d'enseignants rencontrés, qui tiennent le même discours. Ils continuent à faire leur travail en se battant pour maintenir la qualité de celui-ci ,mais c'est de plus en plus difficile, car peu aidés, par la hiérarchie.
Elle ne baisse pas les bras, mais je pense qu'effectivement une grande partie de ses collègues ont plus ou moins abandonné le combat.
Lire également le message de FryseEN,
Il faut être dans sa situation pour savoir exactement ce qu'il se passe !!!
C'est dramatique, mais il est nécessaire d'en être informé et c'est ce qu'elle fait sans pour cela abandonner les luttes.
C'est en quelque sorte une lanceuse d'alerte, et elle prend des risques !
Merci à Là-Bas pour cet entretien.

Nathalie Quintane : « S'ils ont réussi à liquider les cheminots, les profs ça va être du gâteau »

Après deux essais de commentaire,non suivis d'envois j'abandonne !

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Entièrement d'accord. La solution, pas plus de 15 élèves par classe et après, on discute ! Pour l'écriture aussi : écrire pour respirer, pour dire parce que c'est trop dur.

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Entièrement d'accord. Je le dis depuis longtemps, la solution : pas plus de 15 élèves par classe et après on discute. Écrire pour respirer, parce que tout ça est trop loin, pas juste et que c'est dur de le savoir et de le vivre.

Nathalie Quintane : « S'ils ont réussi à liquider les cheminots, les profs ça va être du gâteau »

Alors là ...je suis sidéré !!
Sur quels critères a été choisie cette personne ?!
Une résignation "cristaline"sur l'existant :si les cheminots ont été balayés, pour les enseignants ce sera du gateau !!!Les cheminots et leurs organisations apprécieront !A l'évidence , cette affirmation très discutable,est particulièrement "mobilisatrice" pour les luttes qui ne manqueront pas de reprendre

Quant au laïus sur la dépolitisation des enseignants , elle concède que dans son établissement ,ils sont 6 ou 7 à se sentir concernés par une réflexion critique sur l'état des lieux actuel, pour mieux en souligner leur faiblesse.. Tout ça , nous le savons hélas, mais est ce à La bas d'en rajouter.Que propose t elle ?la suppression des évaluations , ce qui serait effectivement probablement pertinent , mais , malgré tout, un peu "court" pour justifier cet interview...
Je précise que je ne suis pas enseignant ...mais que j'ai pu constater , à travers mes expériences de parent d'élève, la violence du processus d'évaluation.Elle termine en disant que oui "enseignant" ,c'est un beau métier !!
Au "café du commerce" on ne ferait pas mieux !
La bas mérite autre chose que ce discours fait de résignation et de vacuité...

Nathalie Quintane : « S'ils ont réussi à liquider les cheminots, les profs ça va être du gâteau »

Sinon tout va bien, le bateau coule normalement, enfin ... aux dernières nouvelles ...
Non mais les gens ! Le film est pas fini, y a pas écrit l'heure ni la date ! pas question de lâcher l'affaire ! Debout les damnés de la terre ! Allez ouste ! bande de feignants !

Nathalie Quintane : « S'ils ont réussi à liquider les cheminots, les profs ça va être du gâteau »

Chère Nathalie, rejoignez Frank Lepage pour une conférence gesticulée !
Merci !!!

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Après quarante ans dans différents postes à l'Education nationale, j'en arrive aux mêmes conclusions. En fait, je pense que nous sommes déjà morts. Il y a longtemps que le lien pédagogique et comment faire apprendre les élèves n'est plus central. La formation des enseignants, la pédagogie sont depuis longtemps absentes des objectifs réels des politiques menées. Le discrédit et le désarroi des professeurs sont le résultat de cette dégradation. C'est la seule façon d'expliquer qu'on en soit encore à des faux débats débiles et archaïques sur méthode syllabique ou globale.
Les profs au moins certains, s'épuisent dans leur recherches quotidiennes pour faire réussir leurs élèves mais ils y arrivent de moins en moins. En effet, ils perdent de plus en plus de temps et d'énergie pour d'autres tâches : maîtrise des nouveaux outils numériques peu adaptés, évaluations, pallier l'absence de collègues ou des professeurs spécialisés, projets personnalisés ... Toutes ces nouvelles tâches étant surtout destinées à donner l'apparence d'une réalité aux discours et surtout contrôler le travail des professeurs.
Les profs bons élèves ne bougeront pas. Ils sont pourtant aux premières loges pour constater les dégâts des inégalités grandissantes.
Le mouvement des gilets jaunes bien compris et vu autrement qu'à travers les lunettes déformantes des médias dominants fut la dernière opportunité pour les enseignants de se réveiller.