Les soldats inconnus de la « guerre » sanitaire - commentaires

Les soldats inconnus de la « guerre » sanitaire

Bonjour.
J'aime bcp le petit air de guitare qu'on peut entendre pendant et à la fin du reportage.
Pourriez-vous m'en donner les références ou me le transmettre svp ?
Merci !
JR

Les soldats inconnus de la « guerre » sanitaire

Je viens de m'inscrire sur ce site :
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Les soldats inconnus de la « guerre » sanitaire

Merci Dillah pour ce reportage. Très instructif ! L'étude de l'INSEE donne une perspective assez glaçante au vécu des employés de Monoprix que vous interrogez.

Ce vocabulaire guerrier à propos de la lutte contre la pandémie de Covid vaut ce qu'il vaut. En tout cas, je trouve qu'il y a comme un air d'héritage de la colonisation là-dedans. Pendant les première et deuxième guerres mondiales, les contingents des colonies dans l'armée française sont de ceux qui ont payé le plus lourd tribut. Ils étaient envoyés en première ligne. Sans eux d'ailleurs, la France n'aurait jamais pu occuper une place aux côtés des vainqueurs de la deuxième guerre mondiale. Les contingents des colonies représentaient 60% des effectifs de l'armée de la France libre. Et la reconnaissance dont bénéficient les anciens combattants des colonies de la part de la France est vraiment ridicule.
Dans cette "guerre" contre le Covid, c'est les ressortissants des anciennes colonies qui se retrouvent aussi en première ligne parce qu'ils occupent des emplois qui se sont trouvés être essentiels dans cette période (grande distribution, transport, logistique, ménage, etc.), à l'instar des personnels soignants. Peut-être sont-ils même majoritaires dans ces emplois, je ne sais pas. Et ils cumulent en plus les risques d'exposition. La reconnaissance dont ils bénéficient est tout aussi ridicule.

Les soldats inconnus de la « guerre » sanitaire

Merci Dillah, solidarité des soignants avec les "secondes lignes" ...

Jolie Môme - Chansonnette révoltée
par Compagnie Jolie Môme

Les soldats inconnus de la « guerre » sanitaire

Merci Mr. Teibi. De la pratique à la théorie, puis retour à la pratique. Excellent reportage.

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Une chanson sur un des coupables : https://www.youtube.com/watch?v=3HhIMbjSAMQ

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Excellent reportage, clair et précis. Evitons les polémiques inutiles, qui ne font qu'embrouiller cette
enquête efficace, sur le contenu même du sujet.

Les soldats inconnus de la « guerre » sanitaire

Je m'en doutais hélas, mais merci de m'avoir fourni des arguments imparables.

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D'après une étude coréenne récente, on a 5 fois plus de chance d'être contaminé dans son milieu familial qu'à l'extérieur. Les conditions de logement et la densité d'habitants/m2 a du compté beaucoup dans ces populations pauvres du 93. Donc, pour eux, le confinement a été une source de danger plus que de sécurité. 1ère ligne à la maison aussi !

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Travailleurs dans la souffrance. Le covid virus tueur pour la "Sous-France". Il s'agit d'une maladie "sociale". Bon courage à tous, et félicitations pour cette notion que vous avez dégagé pour être solidaires : le paiement d'une prime pour le risque pris, et non pour les jours de présence. Sans aucun doute, vos vies valent bien plus que 248 €. Amitié fraternelle.

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je ne comprends pas la logique des 2 dernières lignes si ce n'est de toujours renvoyer les immigrés et leurs descendants à leur culture et de les définir par leur religion supposée sous couvert de lutter contre le racisme. J'ai l'impression que vous tomber inconsciemment ou non dans les mêmes travers que vous dénoncez. Si l'on évoque un prénom un peu trop "typé" on ferait le jeu des illuminés religieux ? j'aimerais bien connaître le raisonnement qui vous mène à cette conclusion.
Je pense au contraire que prononcer le prénom aicha ou fatima aussi naturellement que christine ou françoise c'est justement faire rempart aux illuminés religieux (musulmans disons le mot qui fâche puisque l'illuminé serait forcément musulman en ce 21eme siècle...) d'une part et aux tenanciers du grand remplacement d'autre part, en leur ôtant le statut de victimes qui les sert tant.

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Tout a fait d'accord avec vous sur les risques de logique inversée, cependant concernant le déterminant social, pas tout a fait... En effet le déterminant social n'est pas cloisonné dans le Temps, la porosité entre les classes de même origines existe, il serait intéressant de voir ce qu'il en ai, pour par exemple des personnes fils et petits fils d'ouvriers ayant changés de classe sociale sur 2 générations. Il y a de forte chance qu'en fonction du nom et de sa consonance, les chances d'évolution ne soient pas égales. Peut être que certains de ceux qui vous saoule a longueur de média sur le racisme, ne font pas de "racialisation" de la question qui est bien réelle dans ce pays,
Pour ma part, le racisme ne s'efface pas dans les différences de classes sociales, il s'y ajoute.
Comme disait un grand orateur, très réaliste, sur la question : "Il y en aura qui seront noir, petits et moches. Et pour eux, ce sera très dur". :-p

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Merci à vous, excellent reportage, continuez de nous informer de la sorte, cela fait du bien, courage ;-)

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Déjà le reportage part mal en donnant le prénom de la malheureusement personne décédée. Que n'aurait-on pas dit, ici, si lors d'un fait divers on avait nommé par son prénom maghrébin le responsable du fait.
J'y vois dans ce choix la logique inversée de celle de tous ceux qui nous soûlent à longueur de médias des immigrés en y faisant l'unique et seul problème des dysfonctionnements sociaux.
Croyant lutter contre ce racisme on ne fait qu' y participer.
Faut-il répéter encore et toujours l'importance du déterminant social ?
" Comme le souligne l'Observatoire des inégalités, à classe sociale égale, les enfants d'immigrés réussissent aussi bien que les enfants de non-immigrés. C'est bien l'appartenance à une classe sociale qui reste, en matière de réussite, le critère fondamental. C'est la place des enfants d'ouvriers qui n'a cessé de reculer dans les grandes écoles, toutes origines confondues." ( http://bernard-gensane.over-blog.com/2020/07/la-racialisation-de-la-question-sociale-est-une-impasse.html )
Je regrette qu' ici on emprunte le même chemin que les adversaires même si c'est en sens inverse d'autant qu'on se fait implicitement les compagnons des illuminés religieux.

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malheureusement le mépris et la non reconnaissance de l'effort de guerre des maillons faibles ne datent pas d'hier, et les maillons faibles savent que la délinquance, la criminalité, la maltraitance familiale et l'indiscipline ne sont pas culturelles, ils n'ont pas besoin de l'insee pour leur apprendre qu'ils sont humains et que certes l'argent ne fait pas le bonheur mais qu'il résout pas mal de problèmes. Par contre la majorité de la population plus ou moins confortable et qui se sent plus ou moins légitime est abreuvée de sondages biaisés, de reportages déséquilibrés.
J'ai passé les 2 mois de confinement à expliquer à mes patients de centre-ville bourgeois une évidence : que les "gens du 93 qui vivent entassés dans des barres" resteraient plus volontiers chez eux s'ils avaient un jardin et 1 pièce /personne...

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Cynisme, manipulations et déni sont les principaux comportements des gens de pouvoir, face aux plus fragiles.

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PS : Très sincèrement, je pense cela depuis pas mal de temps, et je ne comprends toujours pas comment les réflexions et les réactions - en général - peuvent être si peu nombreuses parfois...
Mais il faut bien admettre que le contexte engendré par l'information "grand public" et celui omniprésent de la publicité ravageuse n'encouragent pas les gens à se concentrer sur l'essentiel ! Si l'on y rajoute les difficultés quotidiennes, ou l'égoïsme des "bien-lotis"...
D'ou l'importance et l'urgence de communiquer et d'échanger.

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Kader a tout compris de l'étude de l'INCE, IL NE SAGIT PAS EN EFFET DE "GENETIQUE" concernant en majorité les personnes nées à l'étranger infectées par le covid19.
Et surtout pas de l'insouciance de ces inconscients répétés à longueur d'infos Télévision
Mais bel et bien du statut de ces travailleurs indispensables, en 2ème ligne comme on dit. Obliges d'emprunter les transports en commun, logés dans les banlieue les plus denses, et souvent dans des logements exiguës sans possibilités de barrières de protection.
Tout dans votre reportage ( qui devrait faire état d'infos)sur tous les médias donne le pourquoi de la prolifération du virus chez ces travailleurs de .
Kader, solide et clair dans ses propos donné la teneur de l'explication,
Pourtant son salaire à Monoprix en CDI pour 11 ans d'ancienneté n'est que de 1400€ c'est pas une honte ça
De plus MONOPRIX megotte sur le montant de la prime donnée au personnel au profita des jours travaillés pendant le confinement....
Ces grands groupes odieux,,,,

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Implacables sont ces statistiques : on s'y attendait, hélas.
Ce qui est extrêmement choquant, c'est que certaines personnes oublient si vite combien tous ces gens nous ont tous aidés à continuer à vivre durant le confinement. Oui, ils nettoyaient les locaux, ils chargeaient les provisions alimentaires, ils vidaient nos poubelles, etc... eux et les autres "petits" qui
ont fait tourner "la boutique", par solidarité dans l'intérêt général pour certains, mais surtout, pour continuer à percevoir des modestes salaires. Alors que le télétravail permettait à une partie de la population de se protéger, l'autre continuait de côtoyer le virus, en le véhiculant auprès de leurs proches, de leurs enfants. Et quelle reconnaissance ? c'est vraiment extraordinaire comme ces "héros" sont vite passés dans les oubliettes, comme les médias n'en parlent plus (tout comme les applaudissements pour les soignants n'ont pas suivi les actes en nombre !).
Si les emplois "clés" lâchaient l'affaire, tous seraient bien obligés de s'agenouiller devant et d'exiger de VRAIES SOLUTIONS pour toutes ces personnes, pour plus de partages et de considération. Car sans eux, la vie devient infernale pour tout le monde, évidemment. Respect et admiration pour eux, et RECONNAISSANCE, car "ils ont fait", mais chaque jour "ils font" et sans toutes ces personnes, que
deviendrons-nous ???