Mort accidentelle d'un résistant - commentaires

Mort accidentelle d'un résistant

La souterraine… Comme ta tombe, mais pas comme notre mémoire : celle que tu laisses dans le cœur de tous ceux qui se sentent concernés par la lutte des femmes et hommes pour conserver la dignité et l'identité que leur confèrent leur travail, jour après jour, nuit après nuit, année après année.
Yann, je ne te connais que par l'humanité dont tu faisais preuve, que par la lutte engagée par toi et tes copains. Au-delà de ta mort, tu nous réitères ton ordre : "sortez-vous le doigt du cul". C'est bien de quoi il s'agit aujourd'hui' encore plus qu'hier, où il faut sortir tous les enfoirés qui s'engraissent à nous exploiter dans notre quotidien. Ami inconnu, entends-tu le vol noir des corbeaux sur la plaine ? ils n'arrivent pas ! Ils s'enfuient, pris d'une trouille juste et justifiée

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Quand les copains meurent prématurément c'est un drame pour la classe ouvrière, je vois cet hommage merci Mr Mermet bien tardivement mais il m'arrache les larmes. Courage à tous les camarades qui luttent contre les crimes organisés du capitalisme !

Mort accidentelle d'un résistant

Quelle tristesse, mais c'est aussi ça la vie..Merci de cet hommage, merci d'avoir été là avec tous ces gens dans la peine

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Magnifique et émouvante prose de Daniel,comme il sait en faire !
Tout ça ne va pas me remonter le moral.J'ai pris hier le chemin de l'EHPAD,pour reprendre mes visites,après 4 mois d'interruption.Je m'en doutais,mais il manquait du monde à l'appel.Les sacrifié(e)s de la pandémie,parce que,que voulez vous,on ne peut pas sauver tout le monde ! La France est un petit pays,et "la santé n'a pas de prix,mais elle a un coût" ,comme aiment à le répéter,comme un bon mot,les intégristes du libéralisme
Donc,tant pis pour les riens ! Tant pis pour la petite grand-mère si gentille,avec son humour pince-sans-rire,que je retrouvais chaque lundi....

Yann,encore un copain qui part.Je l'avais sans doute vu,quand les GM et S étaient venus devant l'usine Renault de Villeroy,pendant le conflit.Et qu'on était venu,nombreux,les soutenir et les écouter.
T'inquiète pas,Yann,on finira par venir à bout de cette lèpre capitaliste !

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chienne de vie, pourquoi lui ? et puis l'hommage des siens, rester debout pour aller de l'avant pour lui rester fidèle, la force des GM&S.

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Jusqu'à quand accepterons-nous de subir ? La dictature n'est pas pour bientôt ; elle est là. Honte à ceux qui renoncent à se battre. Yann AUGRAS n'était pas de ceux-là. Il n'avait pas envie de traverser le plateau pour aller quémander du travail à Ussel, comme l'avait suggéré Emmanuel micron. Lisez la définition du mot dictature ; ce n'est pas forcément les chars dans les rues et l'armée partout. Une dictature c'est l'accaparement de l'état par une personne ou un clan et la destruction ou l'assimilation des oppositions politiques ou syndicales. Nous en sommes là. Merci Yann pour ton courage et ton combat contre ces rapaces.

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Des larmes d'émotion, devant les images, les mots, la chanson de Gérard, les mots écrits ci-dessus "je n'ai pas su retenir ces larmes, amis oiseaux de la Creuse"... merci pour tout cela, pour cette humanité qui éclaircit l'obscurité ambiante, souvent. Merci à la pétillante petite Sophie dont on ressent à l'écoute la gentillesse et la fraîcheur bienvenue, à Tahar, à Jonathan, à vous l'équipe, merci Monsieur MERMET.
Prenez tous précautionneusement soin de vous.

Mort accidentelle d'un résistant

Pas aussi optimiste....Quand on voit que de générations en générations les m^mes erreurs se succèdent.
Marche ou crève. Je vois de plus jeune que moi, tenir les m^mes discours que j'ai pu entendre 10, 15, 20 ans plus tôt. "c'est inévitable, il n'y a pas d'autres solutions, la loi de la nature c'est celle de la jungle". Discours qui est tenable tant que l'on fait partie des chanceux de la vie, et puis encor" c'est à chacun de se prendre en main", en fait pas mal confonde esprit d'équipe avec solidarité, et esprit d'équipe va dans le sens d'esprit du chef, ou de chef...tant que cette solidarité va dans le sens de me servir. Chaque chose à sa place, chacun a sa place et pour certains (le plus grand nombre) cette place est minuscule. Je n'en peux plus de ces "Winner", être obligé de les suivre faute de choix. et d'un autre coté ils me paraissent insignifiants, galvaudés. Des "pénibles", des fachos (dans le sens originel : l'individu au service d'une cause, celle du plus fort) , impossible de leur faire voir la vrai vie, et le plus dur c'est que souvent ce sont des mecs, des nanas, comme vous et moi : de simples larbins qui s'y croient.

Mort accidentelle d'un résistant

Bravo Daniel. Je ne vis plus depuis que Grosland (Groslard) est passé par là pour essayer de faire disparaître Là-bas. Mais tu tiens bon et on les aura les Perroquets qui se prennent pour des élites (en réalité le dessus du panier de crabes). Pour moi, vingt ans de lutte pour essayer de faire reconnaître le Développement Durable dans notre campagne savoyarde du Canton d'Albens, quatre élections municipales avec équipes toujours éliminées. En cause les calomnies (lettres anonymes...). Et même si nul n'est prophète en son pays, je veux bien, la justice administrative suit les mensonges de la partie adverse jusqu'en Conseil d'Etat... Mais heureusement le Covid est passé par là ! Et on tient bon !
Site Internet : epersy-avenir.com pour rigoler et même avec les Gilets Jaunes, le RIC et la véritable démocratie par tirage au sort (ce qui est le contraire des élections qui nous conduisent inévitablement à la corruption...) pour couronner (corona) le tout !

Mort accidentelle d'un résistant

Un bel hommage.
Les grands hommes ne sont pas toujours ceux qu'on nous présente à la tv, à la radio, au ciné ou dans les livres.

Mort accidentelle d'un résistant

Plus que merci Daniel, Dillah, Jonathan et Sylvain de nous inviter par ce reportage à être là bas, fraternellement, où se trouve notre vraie place comme gens de gauche pour accompagner Yann Augras.
Vive et profonde émotion.
Hommage à un vrai résistant qui éclaire fort bien les enjeux de ces luttes qu'il nous appartient de comprendre et de poursuivre maintenant.

Oui c'est l'usine polluante qui permet aux ouvriers de rester sur la terre où ils sont nés, en harmonie avec l'environnement et en toute conscience. L'écologie ce n'est pas un décor de façade pour bobos et marchands de lessive verte, c'est un humanisme.

Yann Augras, la lutte continue !

Les gens résistants du quotidien tiennent la dragée haute aux biens pensants.
Yann est de ceux là
Je suis émue par cet hommage qui vaut (tout l'or du monde ) l'intelligence du cœur comme dit son copain, son frère
Sûr que Yann Augras ne sera pas oublié

Mort accidentelle d'un résistant

Salut CAMARADE. Nous sommes de Charente Maritime et solidaire de ton combat, de votre combat pour la Justice et le Droit de l'Homme a être libre, respecté et HEUREUX. Solidaires et fraternels et "Partageux " de la douleur de la Famille

Mort accidentelle d'un résistant

On peut dire Le DÉSIR est là....Per aspera ad astra... Le RIEN qui nous fait avancer chaque jour dans la légèreté, à travers les ronces et les obstacles...
QUEL BEAU TEXTE DE E DE LUCAS...

Mort accidentelle d'un résistant

Merci Monsieur.

Mort accidentelle d'un résistant.

Larmes... Larmes... Larmes...
Le sort est cruel parfois
Merci Daniel de nous faire vivre cette peine à laquelle nous pouvons toutes et tous nous associer.
Et compatir avec sa famille de sang, de luttes et de fraternité

Mort accidentelle d'un résistant.

Choisir le pessimisme ? Non. Mais il est tiré, il faut le boire. Et vider le verre d'un trait. À faible dose, c'est le pire des poisons. Alibi du renoncement, il mène au dégoût paresseux, au pourrissement. Les malgré tout et les quand même ne font vivre personne. Badigeonner de rose la crasse du monde sous prétexte de protéger l'avenir, c'est le dépouiller du seul trésor qu'on puisse utilement lui léguer : un peu de désir, même blessé, même humilié.
Tout le monde a éprouvé, au moins un instant, cette évidence : tout devient rien. Si minuscule qu'ait été cet instant, aucune drogue ne le fait oublier ; les matelas de consolations, de comparaisons, de statistiques, de savoirs, de résignation, de philanthropies entassées sur lui ne l'étouffent pas.
Quand tout devient rien et qu'on se sent encore vivant, on est arrivé à ce qui commence. Alors la vie n'est plus simulacre ni répétition, mais naissance perpétuelle, éclosion constante. Et l'existence humaine devient ce qu'elle est, un opéra fabuleux, une aventure intérieure et extérieure, individuelle et collective. Mais tout commence par un non qui est l'envers d'un oui, le passage obligé vers lui.
- Erri de Lucas –