Noam Chomsky et la peste néolibérale - commentaires

Noam Chomsky et la peste néolibérale

Très belle analyse de la situation actuelle.
Ne faudrait-il néanmoins pas l'intégrer dans une méta-situation ?
Mr Chomsky évoque le danger nucléaire et le dérèglement climatique. C'est déjà une méta-situation.
Toutefois, il me semble que le rôle de MM Gates, Rockefeller et compagnie, la modification de la loi US en matière de financement des campagnes électorales par les compagnies privées, devraient être plus clairement abordés.

Noam Chomsky et la peste néolibérale

Va-t-on vivre Le Voyage d'Anna Blume ?
Roman prémonitoire de Paul Auster daté de 1987.

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Comme de tous temps l'avenir parle au présent - le dit "jour d'après", autrement dit, c'est en effet de suite. De sorte qu'il convient de fourbir, d'augmenter les mobilisations de résistances et de propositions d'un cran, de s'attribuer en groupe voire même seul-e (mais on n'est jamais seul-e/seul-e) une tâche, un poste et s'y tenir. Ce au point qu'au sein de nos démocraties représentatives les moins convaincus de leurs rôles càd les plus sujets à surtout représenter des lobbys apprennent à apprendre que la démocratie s'avère pour de bon perfectible ; de sorte par exemple qu'au long de son mandat tout élu sache qu'il va être amené à croiser si j'ose dire maints passages à niveau démocratiques. Et qu'il ne lui suffira plus de s'arrêter et de laisser passer Noam en chantonnant (au mieux)" hum-hum-intéressant" avant, la voie libre, de repartir sans n'en rien modifier de sa philosophie et de son action politique. Non. Ce vers quoi il faut tendre c'est à un éveil démocratique aussi alerte que l'air que nous respirons ; de sorte que tout un chacun/chacune et a fortiori nos représentants/sentantes à l'abord d'un passage à niveau se disent : "Un Noam Chomsky peut en cacher un autre." Bon vent Ph E

Noam Chomsky et la peste néolibérale

Tant qu'il aura des hommes, au sens sublimé du mot, il y aura de l'espoir. A travers l'histoire, des voix éclairées ont toujours étaient présentes pour déchirer l'opacité de la pénombre, dans laquelle des intérêts sordides attellent l'humanité, son bien être et sont devenir. Noam Chomsky a toujours été dans les combats d'avant gardes, et appelle à la résilience des humains face au néolibéralisme aveugle et de plus en plus menaçant et conquérant. Il est au plus haut point, dans l'intérêt de tous, qu'il soit écouté.

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(suite et fin) Trump, au nom du "nationalisme économique" contre le "mondialisme", a abandonné ou renégocié plusieurs traités de libre-échange. L'économie chinoise de la même façon est plus inspirée par les théories du nationalisme économique de Friedrich List que par le libre-échange de Ricardo (Shaun Breslin : The ‘China model' and the global crisis : from Friedrich List to a Chinese mode of governance ? In : International Affairs. Band 87, Nr. 6, 2011, pp. 1323–1343). Et le démocrate "illibéral" et national-populiste Viktor Orban en Hongrie rejette la politique du FMI et "les caisses de retraites privées, mises en place en 1997 par les socialistes sur le conseil de la Banque mondiale, sont nationalisées pour un montant de 10 milliards d'euros". Je pense donc qu'il serait judicieux de ne pas recommencer les mêmes erreurs confusionnistes que dans les années 30 où certains ne voulaient pas faire la différence entre "fascisme" et "régimes bourgeois". Ils ont fait l'expérience dans leur chair que le régime du chancelier Adolf Hitler n'était pas la même chose que celui du chancelier Wilhelm Marx (Zentrum) ou Hermann Müller (SPD). Même si l'histoire bégaye, il serait bon de ne pas l'oublier ...

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Interview très intéressant de Noam Chomsky. Toutefois, je ne sais pas si le titre de l'entretien "peste néo-libérale" que Chomsky utilise trois fois dans cet entretien (contre une fois pour "peste fasciste") convient le mieux pour décrire la nouvelle situation. Cela convenait très bien pour l'époque de Reagan et Thatcher, les années 80, mais je trouve la situation actuelle très différente. Aujourd'hui nous sommes dans un monde où les tendances politiques en vogue sont le National-Populisme, les mouvements identitaires ethniques ou religieux et les régimes autoritaires, des Philippine et de l'Inde, à la Hongrie, l'Italie, les États-Unis, en passant par Israël et la Turquie. C'est un moment "illibéral" de l'histoire. Trump est très différent de Reagan et n'ont pas les mêmes références idéologiques. Trump a été porté au pouvoir par une coalition dont le noyau central est le National-populisme et le "nationalisme blanc", associé à divers segments électoraux et lobbies. Certes, il a fait d'innombrables cadeaux aux grandes entreprises américaines en termes de fiscalité et de réglementations, mais son principal conseiller scientifique après la démission des "mondialistes" (Gary Cohn, etc.), est Peter Navarro qui n'est pas du tout un néo-libéral.

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Un moment critique ? Au moins avec ce confinement, la nature "respire".
Simple constat : le WE de la veille du confinement, une partie de la France se précipite dans les trains, sur les routes pour pour prendre du meilleurs temps en résidences secondaires (ou en famille).
Mardi, 1er jours du confinement, les supermarché sont dévalisé de produits industriels sur-emballé (pratique pour tremper dans le sceau de javel), pattes, conserves, congelés, pq, fleury michon/Herta...pas vraiment confiné cette histoire.
Les stocks de masques, gels hydro alcooliques dévalisés dans tous points de ventes possible, au point que le personnelle médicale s'en retrouve dépourvu (stock vide).
Second jour de confinement : plus un chat dehors, personne au boulot mise à parts ceux qui n'ont pas le choix.
Chacun chez soi, avec son "stock de guerre".
En fait, tous le monde n'a qu'un seul objectif : sauver sa peau, avoir le frigo plein , ne manquer de rien nécessaire à sa survie, ou du moins son "mode de vie".
Chez soi, en sécurité, gardant un oeil sur le monde extérieur en comptant les points via les médias, réseaux sociaux, téléphone entre soi, etc...
Réseaux sociaux ou tu te fais jeter dés lors que tu abordes les "sujets qui fâchent (faut parler de banalités). Et venir ici en "entre soi" (idéale pour devenir intégriste de la cause extrême gauche).
Après ça vous pensez encore aux changements ? je ne condamne pas, loin s'en faut, mais je ne me fais pas d'illusions.

Noam Chomsky et la peste néolibérale

Au delà de cette vexation pour l'esprit que représente le monde libéral tonitruant de contentement de soi (libéral ah ah ah , les mots n'ont plus de sens), M Chomsky fait partie des sages qui nous disent que le monde n'est pas totalement perdu, et que l'on peut peut-être le sauver de ces comportements abrutis qui nous rongent depuis des décennies.
Merci à Là-bas de cet interview et...d'être là.
Jean-Hervé

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Noam courbé sous les ans beau comme Atlas supporte le monde peux être qu ' avec un peu moins d ' avidité le fardeau s 'allégera

Noam Chomsky et la peste néolibérale

Excellente interview. C'est un homme que j'apprécie énormément pour son combat contre les différentes formes d'aliénation de l'homme. Un combattant de la liberté.
Merci Monsieur.

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Merci beaucoup d'avoir retranscrit l'entretien !