Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie - commentaires

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

excellent témoignage clair et précis ! Gréviste du PRIVE , je le précise car d'après les chiens de garde du gouvernement nous n'existons pas, je peine à convaincre mes collègues de la nécessité d' aller défendre nos droits dans la rue seul lieu démocratique bien avant les urnes.Quel intérêt(mis à part de nous voir crever avant de toucher NOS cotisations d'une vie de labeur)dans cette société consumériste de nous faire travailler plus longtemps avec moins d'argent ?Quand est-ce que l'on va pouvoir claquer nos économies ,consommer en bref faire tourner l'économie,de léguer à nos enfants,de s'occuper de nos petits enfants...?
Je tracte,je grève,je manifeste et j'explique tout à mes enfants de 6 &9 ans pour en faire des" fils de Lutte !"La paresse intellectuelle est le fléau organisé par les dirigeants,il n'y a qu'à voir l'audimat de Hanouna ,alors bravo à vous les AMG pour vos commentaires.

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

Excellent entretien, clair et précis.
Entièrement d'accord avec l'ensemble des commentaires, à l'exception de celui de Vangelès, et ce n'est pas la première fois qu'il se manifeste ainsi…..

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

Bonjour Vangeles,
Vous avez répondu vous même à votre dernière question !
La CFDT a déjà trahie par le passé ... sur les premières contre-réformes des retraites ... puis sur le code du travail ... alors nous de notre côté nous n'avons plus aucune illusion sur ce syndicat. La CFDT peut continuer à négocier le poids du boulet pour le forçat ... nous ne lui faisons plus confiance ... comme les 1 500 adhérents qui viennent de rendre leur carte de la CFDT !
Donc pour ce qui est de votre ''adhésion" en ''même temps'' (comme le dit Jupiter) à ''las bas...'' et à la CFDT ... c'est vous qui voyez !

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

En fait voilà comment les collabos de la cfdt se font remercier, à chaque fois : ils se la font mettre encore plus profond.

Ces collabos, et leur trahison, et la trahison de ceux qui les ont acheté envers eux, sont la preuve vivante de la réalité des classes sociales, et de la lutte qui doit nécessairement être menée par notre classe... De la nécessité de reconnaître SA classe, et de se défendre, ou de crever.

On lâchera pas..

David, gréviste depuis le 5/12.

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

Oui, ça finira mal.
Mais pour qui ?
L'État est en train de devenir autoritaire, avec entre autres l'incorporation dans la loi générale des mesures dites de l'état d'urgence, mais aussi avec l'absence de démocratie - Macron est seul à décider de tout et l'impose car il a tous les leviers institutionnels, les médias aux ordres, la police volontairement brutale pour dissuader les gens de manifester, etc.
La capitalisme a pu tolérer un semblant de démocratie pendant les 30 glorieuses. Maintenant, c'est fini.
Ajoutez à ça le dérèglement climatique, les pollutions, la raréfaction des ressources ...
Tout ça finira mal, très mal.
Mais ce sont les plus pauvres qui paieront la note ... les premiers.

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

Pour tous ces vendus soumis au dicta capitaliste sans frontière, il ne peut pas y avoir de patriotisme, le peuple n'existe plus, il devient abstrait, tout juste des pions à leur yeux, et auxquels ils ne s'adressent qu'en périodes électorales.

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

Si l'antisionisme, l'anti état d'Israël sont de l'antisémitisme, l'anti peuple français, le mutisme gouvernemental face aux électeurs qui se révoltent s'appelle comment ?????

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

" une baisse des pensions de retraite garanties par les cotisations sociales, au bénéfice de fonds de pension privés qui s'empressent – déjà..."
A ce propos (entre autres), entendu hier dans la 1 ère 1/2 heure de l'émission "la terre au carré", un économiste du nom de Eloi Laurent (enseignant à sciences po), tenir un discours sur l'économie actuelle (qui nous mène droit vers le "chaos") et celle qui devrait, selon lui, être enseignée dorénavant, auquel j'ai adhéré à 100%, d'ailleur, comment pourrait t'il en être autrement ?
Il ne reste plus qu'à éspèrer qu'il fasse "tâche d'huile".
https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-20-janvier-2020

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

Berger a trahi l'ensemble des salariés (+ de 60% des français sont contre cette réforme) car il négocie sur fond d'une grève qu'il n'a pas appelé, donc sur un rapport de force auquel il n'a aucunement contribué. Il n'est donc pas légitime pour négocier quoique ce soit dans ce conflit. Et il trahit d'autant plus que même par rapport à son âge pivot qu'il ne voulait pas (sa ligne rouge), il signe alors que Philippe lui dit qu'il le retire PROVISOIREMENT. Il n'y a aucune victoire là-dedans.

Les exemples suédois et allemands démontrent que les pensions diminuent pour une majorité de personnes.

Comment pouvez-vous croire qu'un système à point, qui se base donc sur l'ensemble de la carrière, peut être meilleur qu'un système qui prend en compte les 25 meilleures années ?

Peut-être que vous ferez parti des gagnants, si vous avez un gros salaire. Mais la majorité des retraités vont souffrir sévèrement...

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

Merci pour cette émission qui sort du discours officiel des grands médias télé et radio. C'est la raison pour laquelle je voudrais savoir si vous comptez la mettre en accès libre (je suis également abonnée au Monde Diplo) afin qu'une majorité de gens y ait accès ? Merci d'avance pour eux.

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

Dans le monde de Friot, il m'a semblé que la retraite est à 55 ans, pas 50... Ensuite le monde de Bernard faut y croire , les salaires sont limités à 5000 EUR. Vous irez faire avaler ça aux cadres qui tournent à 10000...

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

Bonjour,
En quoi Laurent Berger a-t-il trahi alors que son syndicat a toujours été favorable à la retraite par points ?
Le régime "Agirc Arrco" géré par les partenaires sociaux n'est-il pas déjà un régime complémentaire par point (majoritaire dans le privé) qui a montré son efficacité ?
Des études montrent qu'avec l'âge d'équilibre 30 % des actifs partiraient plus tôt, 20 % plus tard. Quelles sont les études indépendantes qui démontrent le contraire ?
Les personnes les plus hostiles ne sont-elles pas celles qui font partie de 20% qui y perdraient ?
On parle dans ces commentaires de pénibilité ; n'est-ce pas là le point principal sur lequel doivent porter les négociations ?
Peut-on être lecteur et adhérent d'Ici-là-bas et militant CFDT ?

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

entendue ce jour sur France inter que tout compte fait l'"âge pivot " serait mis à 65 ans et déjà décidé
ben voyons, quelle économie encore une fois nous serons morts avant ou en invalidité
( les indemnités assurances maladie vont donc augmenter en nombre et encore quand on aura la chance d'être reconnu)
la pénibilité n'est pas reconnu, les couvreurs et maçons, les déménageurs à moins de se péter le dos ou d'être victime d'accident du travail vont morfler, les accidents de la route, de trains ou d'avions vont augmenter les conducteurs ayant moins de réflexe, les profs vont dijoncter, ( et serons sourds)
les danseurs d'opéra ne pourrons plus danser,nos 'pauvres policiers " aussi ainsi que l'armée
– les chomeurs de longue durée le serons encore plus longtemps comme il ne plus 'employable ' à partir d'un certain âge
non 'l'agilité " des professions ne pourra avoir lieu ni la reconversion (il n'est pas rentable de former à un autre travail des seniors, de plus ils n'ont pas le même niveau d'études,
certes certains pourrons "former à leur tour pour les métiers de l'artisanat qui se perdent,
– les seniors aident les associations quand ils sont encore en forme et en sont les piliers,
tout le monde à droit au repos mais pas à "celui "éternel "
non non non, ne touchez pas aux retraites bien méritées

Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie

Nous avons bien compris l'arnaque perpétrée par le méprisant de la république. La destruction de tout ce qui tient au social pour assoir définitivement la puissance du fric détenu par une minorité. Le mécontentement grandit mais peu lui importe. C'est une véritable guerre contre le peuple majoritairement hostile, depuis le refus du traité européen, à la marche forcée du néo-libéralisme qui aboutira tôt ou tard à une radicalisation des oppositions toujours plus affirmée.
Le pouvoir le sait qui a fait le choix du durcissement de la répression et de l'abandon programmé de la démocratie. Nous voilà aux prises d'une féodalité qui finira comme les précédentes... très mal.