ICI, C'EST LA MISÈRE QUI COMPARAÎT - commentaires

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J'ai lu quelque part que les Pays Bas ont vidé en grande partie leurs prisons dont ils font désormais un autre usage des bâtiments.
Il y a quelques décennies, les prisons françaises avaient été aussi bien allégées par la dépénalisation des chèques impayés.
A quand la dépénalisation du cannabis, grand pourvoyeur de de l'engorgement du système pénitentiaire - qui nous place à peu près au rang du Salvador ? Ah oui, j'oubliais, ça rapporte beaucoup à certains, ces trafics...

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Bonsoir, travail remarquable de Daniel
Merci pour les dessins, j'aime beaucoup

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"Toute la misère du monde" peut être représentée par une seule personne subissant le sort d'une vie entière à peiner sans connaître le secours d'une main tendue. J'apprécie beaucoup ces chroniques judiciaires qui nous disent mieux que les grands discours cette frontière étanche entre des mondes à la fois si proches et si lointains. Les artistes tel Victor Hugo ou Ken Loch ont le génie de rendre à ces personnes une âme et un coeur à travers des personnages fictifs et pourtant tellement vrais. Le monde est construit depuis fort longtemps sur le racisme, déplaçant la dualité de l'individu en dualité de la société : les bons d'un côté, les mauvais de l'autre. Les religions cautionnent merveilleusement bien cette injustice de classe et ce n'est pas la dernière religion dominante, le néolibéralisme qui contredit cette vérité. Notre société s'épanouie sous le règne du "racisme économique".

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"Ne pouvant faire que ce qui est juste fut fort, on a fait que ce qui est fort fut juste", disait Pascal. La justice étant un principe philosophique et moral, on a préféré la remplacer par l'état de droit. Le droit étant les règles votées par les puissants. Plus tu possèdes, plus tu es fort et plus plus tu es fort, plus tu as de droits. La morale dans tout cela ? Absente ! La philosophie ? Tuée par des avocats véreux qui se servent de la lettre pour tordre l'esprit de justice par la procédure qui conduit patiemment à la prescription le fort quand le faible comparait immédiatement pour être condamné.
Alors la question devient : La justice existe-t-elle forcement dans un état de droit ?
Peut être... mais dans ce pays, j'ai des doutes...

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Très bien relaté. Je connais. Toutes les semaines je lis la chronique de D. Simonnot dans le Canard.
Elle me rappelle la grande Madeleine Jacob, ancienne avocate, qui elle aussi dénonçait cette justice de classe dans les années 60.

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Devrions nous, édifier une justice suivant la loi du talion ? ou bien celle de Salomon ?
En continuelle mutation, celle-ci reste aux prises du pouvoir régalien, qu'elle soit civile ou bien même militaire (Dreyfus), l'ordre politique imprimera sa vindicte sur le plebien, les sanctions seront toujours critiquable, jamais légitimées. Quand pour ne pas en être victime, l'agresseur est toujours trop lourdement amendé.
C'est aussi, au travers de la justice (sociale : sécuritaire et régalienne : sûreté) qu'une démocratie peut prétendre s'exprimée.
Fragile et toujours remise en question, suivant les ordres politique du moment, son indépendance n'est que démagogie.
Nous ne sommes plus a la période des grands procès qui ont galvaniser les foules et influencé les jugements, peut être devrions nous, les remettre au goût du jour, afin de remettre un peu d'ordre dans les esprits !!
Ayant pour dernier exemple, la justice Jacobine, instaurée sous la 1ere république qui, conviait les « tricoteuses » a orienter les jugements révolutionnaire.

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Bonjour
On peut penser en effet que 4 mois pour un vol de valise n'a pas vraiment de sens. La question commune à ces personnes c'est que notre bonne société a abandonné une frange de la population la plus fragile. A aucun moment ou presque on parle de soin et de ça que notre monde a besoin... Prendre soin des hommes pour apaiser.
L'autre problème est que les délinquants en cols blancs ne sont, eux quasiment jamais condamnés et de toutes façons trouvent toujours des gens pour les défendre, dans le prétoire mais aussi chez leurs pairs et autre medias.
Résultat il est difficile de ne pas y voir une justice de classe et à plusieurs vitesses.. Selon que vous serez.....

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Je ne crois absolument plus en cette justice française, ça !, quand les Balkany vont se retrouver au chaud, peinards chez eux !!!!

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Mais qui donc a produit ces imbéciles, débiles et dangereux ?
Citation de ce jour, et inexacte, du premier ministre.

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désolé Stroumphette, mais les violences conjugales, pour ce qui en est le cas ci présent, sont traitées en TGI ou, autrement anciennement appelé correctionnel

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Les requins ont de "belkanines"...

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Pendant qu'on frit le menu fretin, les requins pullulent en toute tranquillité....

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on est pas loin des "Misérables " où pour un vol d'un quignon de pain jean Valgean était condamné au bagne .et surtout l'acharnement de traduire en comparution immédiate tout manifestant, tout ' décrocheur de tableau du président ", tout opposant à l'enfouissement des déchets nucléaires à Bure "
sous de faux prétexte ;( une pelle à tarte comme arme ;) et bien sur pour avoir "porter atteinte à un représentant de la force publique " ( qui se font du fric en faux témoignage car leur parole n'est pas mise en cause)
c'est pourquoi il faut refuser ses comparutions immédiates, mais il faut aussi avoir les moyens de payer un avocat ce que les "inculpés " après des heures de garde à vue n'ont pas
et horreur de ce tribunal qui ne fait que réprimer au lieu de prévenir ,et d'enfoncer des hommes et des femmes dans leur misère sociale , cedi n'est pas la justice
et des cas comme celui des violences conjugales n'ont pas a être traité par ses tribunaux mais devant les assises ou la correctionnelle ,

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Eh oui, la "justice" dans ce pays n'est qu'une justice de classe !
Selon que vous serez riche ou misérable, les jugements de cour vous rendront tout blanc, ou tout noir ! 1678... 340 ans plus tard, cette sentence éclairée de ce bon vieux de La Fontaine est toujours d'actualité, hélas..

Le cas de ce pauvre type qui a volé une valise est tellement éloquent, à comparer avec ceux de cahuzac, de benalla... Et j'en passe !

Depuis Louis XIV, il n'existe certes plus de lettres de cachet, mais au fond, rien n'a vraiment changé...