Depuis l'annonce du plan social, trois salariés de General Electric sont décédés - commentaires

Depuis l'annonce du plan social, trois salariés de General Electric sont décédés

à Tonton Roland : voir l'excellent sketch de Franck Lepage à ce sujet : La prophétie de George Orwell se réalise : On nous enlève les mots du vocabulaire pour condamner le capitalisme ! Salut Tonton.

Depuis l'annonce du plan social, trois salariés de General Electric sont décédés

Cher Jérémie Younes,
Merci pour cet article, c'est inquiétant ce qui se passe pour les employés GE, c'est doublement dégueulasse pour eux.
Je souhaitais porter a votre attention que l'article de l'INSERM que vous citez ne mentionne pas explicitement les chiffres que vous indiquez (entre 10000 et 14000 morts par an). Peut-être ces chiffres proviennent-ils d'une autre étude ? Notez aussi que les volontaires de cette étude montrent certaines différences avec des personnes choisies au hasard dans la population. En l'occurrence, les volontaires ont fait de plus longues études, fument moins, etc.. Enfin, l'étude a pris fin en juillet 2007, soit avant la crise et tout le stress que les travailleurs se sont pris en conséquence. Ceci pour dire que comme vous l'écrivez, le lien direct et scientifique entre chômage et mortalité est très difficile a établir, et il faut faire doublement attention aux méthodes employées lors de ces études.

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Totalement vrai. Je connais même des précaires de l'EN qui redoutent de tomber malade entre 2 contrats et qui en situation de contrat vont bosser, alors que leur médecin leur déconseille. Des jeunes diplômés qui parfois ont déjà fait les frais de la RGPP dans d'autres administrations !

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Alstom, autrefois entreprise nationalisée, comprenait la fabrication des turbines à vapeur pour les centrales nucléaires, et aussi des TGV.
Macron - "conseillé" par C. Lagarde, avocate indéfectible des intérêts des multinationales US - est de la French-American Foundation, la laisse US des Ministres de l'Economie et des Finances français. En juin 2014, Macron (nommé ministre de l'Economie et des Finances en août suivant) a participé à la réunion du Groupe Bilderberg, fondé en 1954, réunissant annuellement au mois de juin des personnalités des mondes économiques politiques et médiatiques tenus au secret de leurs échanges. Cercle présidé par De Castries, également (ex-) PDG d'AXA, et président de l'Institut Montaigne, annexe du MEDEF. qui a hébergé un temps le parti de Macron (LREM), sa campagne soutenue politiquement par les grands intérêts US, le FMI , Merkel, la BCE, financée par le MEDEF, et médiatiquement par Lagardère, Bolloré, Drahi. Mais on sait la contrepartie obligée par la "feuille de route" au dépens des Français "ordinaires", et en conséquence, dans l'exécution l'inflexibilité, et dans le parti l'obéissance aveugle au Chef ("qui a toujours raison", selon l'expression de Mussolini). Et pour finir la participation des ministres aux réunions Bilderberg après le "Chef" On sait à quoi s'en tenir au niveau des suites (dont Alstom )et les raisons de leur méprisante brutalité "assumée" ... sans avoir de compte.

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Bonjour.Je suis retraité de la Fonction Publique ( La Poste,du temps où c'était encore un service public).Je peux vous dire qu'on avait une hiérarchie,composée d'une myriade de chefs,petits,moyens et grands, rivalisant d'ingéniosité pour stresser les non-cadres qui,EUX,travaillaient vraiment !
Toute cette bordée de chiourmes(pardon ;cadres ou cadres sup)se prenaient pour des chefs d'entreprise du privé et agissaient comme tel:brimades,stress organisé,notations saquées....
La preuve qu'ils étaient complices objectifs de la Direction(la vraie),c'est qu'aux élections professionnelles,ils votaient pour les fayots de la CFDT et de la CGC,syndicats "officiels" des hautes sphères de la DG.
Quelques rares courageux votaient CGT ou SUD,mais très peu.S'ils n'avaient pas été des collabos "assumés",ils auraient voté,et agi au quotidien,de façon différente !

Depuis l'annonce du plan social, trois salariés de General Electric sont décédés

L'enseignement privé catholique sous contrat emploie aussi beaucoup de contractuels payés par l'Etat avec le statut de maîtres auxiliaires = smic au début et 1700 euros nets de salaire de base en fin de carrière, pour des bac + 3 minimum ! Mais presque tout le monde accepte la situation sans broncher au nom de la méritocratie des concours (que les contractuels n'ont pas réussis). En attendant l'Etat économise cyniquement sur leur dos et la hiérarchie de l'enseignement catholique profite de cette main d'oeuvre docile car pauvre et précaire.

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C'est tellement vrai tout ça, tout le monde le sait depuis des dizaines d'années, mais dans mon service public, beaucoup sont persuadés que macron et les autres sont pas si nuls, d'ailleurs, ils ne participent à aucun combat, les syndicats, il faut bien le dire, ne sont pas toujours à la hauteur et semblent faire souvent partie du système plus que vouloir lutter contre lui...

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Que le "Grand Cri"c me Croque !
Il faut arrêter de reprendre les termes oxymoriens des exploiteurs. Ne parlons plus de "Plan *social*" mais bien de plan de foutage à la porte, il en existe un moulons à décrypter (comme, par exemple "coût du travail", "*charge* sociale", etc...)
Ne dites plus "On demande avec force de démanteler définitivement les 35 heures", mais dites, comme Xavier Bertrand, "On a décidé d'arrêter d'imposer ça par la loi"
Ne dites plus « cotisations sociales », mais « charges »
Ne dites plus « privatiser », mais « ouvrir le capital »
Ne dites plus « détruire la Fonction Publique », mais « Révision Générale des Politiques Publiques »
Ne dites plus « revendication » ou « protestation » ou « manifestation », mais « grogne »
Ne dites plus « on va vous le mettre…, (négocier) » mais « on organise une concertation »
Ne dites plus « patron » mais « chef d'entreprise »
Ne dites plus « grève », mais « prise des usagers en otage » – c'est une des rares fois où l'on parle « d'usagers » et non pas de « clients »
Ne dites plus ...

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Encore un exemple de la domination de classe . Et des dégâts qu'elle provoque . Puis-je suggérer à Là Bas de faire une enquête sur le comportement de l' Education Nationale et des ses petits chefs envers les enseignants contractuels , précarisés, souvent sur-diplômés , travaillant pour un salaire de misère dans des établissements difficiles, et virés au bout de deux ou trois ans (après des contrats à durée déterminée d'une année renouvelable une fois ou deux pour éviter de signer un CDI) définitivement des listes de l'Education Nationale et sans obligation d'explications et de justifications ( c'est le règlement) . Ils se retrouvent au chômage pour une durée de seulement 6 mois indemnisés d'une allocation de misère ( je me répète) , humiliés de surcroît , et dépressifs avec les risques que cela comporte, d' où l'analogie que je me risque à établir avec la situation générale des salariés. Est- ce que les postes qu'ils occupaient seront remplacés ? Et si c'est le cas, ce dont je doute, par qui ? Par d'autres contractuels précarisés, ce qui crée en outre de la concurrence très malsaine. Je ne savais pas que les méthodes managériales de certaines entreprises s'appliquaient aussi dans la fonction publique, enfin là je suis de mauvaise foi. Au moins un patron qui licencie, c'est logique , c'est la loi du capitalisme. Mais que la hiérarchie d'une fonction publique se comporte de cette manière ..Et que dire du principe de Peters....