L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme - commentaires

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Apporter une réponse sécuritaire aux maux causés par la dégradation de la politique sociale, ou la bonne vieille rhétorique qui consiste à toujours s'occuper des conséquences et jamais des causes, très souvent générées par les mêmes individus !!
Technique valable dans tous les domaines, économie, environnement, ...
En se faisant passer au passage pour un/le bon samaritain...
Mais de moins en moins de monde est dupe !

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Le libéralisme est l'antichambre du fascisme, dixit, en substance, un certain Karl... Si qq'un se souvenait de la phrase exacte...

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

On parle souvent de "robocop" à propos des forces de l'ordre (moi le premier) mais en approfondissant un peu plus "l'idée", je me demande si je ne préférerais pas de véritable robots plutôt que des hommes habillés comme tel, j'entends par là, que de vrais robots (comme dans le film robocop) appliqueraient la loi et les règles de façon égalitaire pour tous et ce sans tenir compte, du statut, du nom, de la "caste" de la personne arrêtée.
Je ne suis personnellement pas contre que des lois et des règles soient mises en place, pour vivre en société, sinon ce serait l'anarchie, la loi du plus "fort" ;
Mais le problème est que (selon que vous serez puissant ou misérable...), les plus "friqués" à par qlqs rares exceptions et surtout grâce à "des petits arrangements entre amis" y échappent, sont "exempté de peine" (Christine Lagarde FMI, là, ils ont fait fort), se placent au dessus et créent un sentiment d'injustice insupportable, inacceptable, inégalitaire qui pousse à l'insurrection, à la rébellion, la marginalisation.
Alors pour moi, c'est oui pour de vrais robocops dans les rues mais aussi de vrais robots, pour faire appliquer les lois de façon identique pour tous dans les tribunaux.
Suis je utopiste ?_______________oui !__________________ou peut être en avance sur "mon temps" ?

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Quand on a un truand avéré,en guise de ministre de l'Intérieur(!),il est absolument inévitable qu'il réprime comme il le fait.Ces gens là (les truands) ont toujours été du coté de ceux qui détiennent les pouvoirs économique,financier,médiatique et politique.
C'est donnant-donnant:ceux qui font vivre "l'économie parallèle" ne participeront jamais aux mouvements sociaux.Et,en échange,le pouvoir les laisse faire leur business,sans jamais les inquiéter.

La mafia a tout intérêt à voir perdurer le système libéral-capitaliste !

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Je suis en train également de lire le livre de Gérard Noiriel et j'y trouve toutefois des raisons d'espérer.
En effet, ce livre est moins désespérant que le livre de Edward P Thompson sur la " formation de la classe ouvrière anglaise" écrit en 1963 mais traduit et publié en France que 25 ans plus tard. Le livre de E.P.Thomson raconte la révolution qui n'a pas lieu et ce, malgré les immenses misères et souffrances de la population anglaise pendant la révolution industrielle.
Malgré ses lacunes, la Révolution Française a mis fin à l'arbitraire de l'ancien régime et permis, après plusieurs autres révolutions réprimées férocement (1830, 1848, Commune de Paris), que la république s'installe en France.
Mais, le combat n'est toujours pas terminé pour plus d'égalité et de justice comme en témoigne le mouvement des Gilets Jaunes.

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Très bonne idée d'avoir inséré "Insécurité" de Trijas en programmation musicale également présent dans le court métrage de Sébastien Pascot … https://www.davduf.net/insecurite-le-film-821 Merci

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Oui
il y aura toujours des bastille de la parole à prendre et des bastille d'enfermement à ouvrir … et c'est notre fierté, pour notre dignité d'Humain

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Je suis entrain de lire "Une histoire populaire de la France" de G.Noiriel et dès le début du récit, j'ai appris que l'histoire est ponctuée d'épisodes "Gilets Jaunes" autrefois nommés "révolte des rustauds"
"révolte des pitauds" etc..., révoltes toujours réprimées dans la violence et le sang. Les pauvres sont-ils ainsi condamnés à crever en silence ou dans le sang quand ils prennent la bastille de la parole ?

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Ce larbin des assoiffés de pouvoir rêve t-il finir ses jours entouré de félicité et de bienveillance ?
Mesure t-il la gravité de ses actes et la rage que distille son discours ?
C'est par la détermination et la fermeté des assoiffés de justice que cette photo pourrait devenir son cauchemar.

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Merci encore au diplo pour cette analyse de la répression irréfléchie de Monsieur Castaner.
En effet , je ne peux me défaire du visage de Marion que j'ai entendu sur le Média. Qui a fait l'objet dune garde à vue menottée pendant presque 30heures parce que il NY avait pas de clé pour les ouvrir mains attachées dans le dos. Marion est maman de 4 enfants,s'est entendue dire par les policiers (tu ferais mieux d'aller laver tes casseroles en plus des insultes) elle était pourtant dans son droit (MANIFESTER) elle fait partie de ces visages que dessinent le visage du Ministre de l'intérieur.
C'est bien comme le précise Monsieur Sizaire une décision d'interdire de manifester.
Quelle honte ! Monsieur Castaner

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

D'accord avec vous Sting rien n'a changé toujours les mêmes amalgames volontaires .

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Je vois régulièrement réapparaître ce message, je ne sais pas s'il émane toujours de vous. Je le trouve très juste et très approprié à la situation que nous vivons actuellement. On devrait le diffuser plus largement, cela éviterait tout confusion.
Tout est dit et bien dit, c'est très clair et tout le monde devrait s'en inspirer !!!!
MERCI.

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Ce n'est pas tout à fait "au moins 20 ans", mais 50. De fait, ce n'est donc pas une "dérive".

Ou alors c'est la dérive permanente.

C'est une décision délibérée et de longue date de s'orienter vers la dictature plutôt que vers le partage. La surveillance généralisée et la pénalisation de l'opposition politique en disent long sur la sérénité du pouvoir concernant notre capacité accepter l'inacceptable : c'est que le pouvoir anticipe, depuis un demi-siècle.

Le droit à s'opposer ne sera toléré que s'il vient confirmer le pouvoir, faisant croire à une possibilité d'opposition démocratique, mais il sera écrasé au moindre signe de dangerosité, en criminalisant ses auteurs, légalement, et médiatiquement.

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Ce reportage est intéressant. Cependant une critique sur la fin : dire que les gens violents (si ce terme convient, parce qu'il faudrait plutôt parler de résistance, la violence sur des biens peut elle être considérée comme telle ?) en manifestation GJ ne sont pas des GJ, ne sont pas des personnes partageant les revendications des GJ, est une énormité sans nom. Ce mouvement est pluriel, et si effectivement dans ces soi disant "casseurs" certains ne sont pas à proprement parler GJ, c'est parce qu'ils l'étaient symboliquement, c'est à dire dans la lutte, bien avant. Une autre nuance à apporter concerne d'ailleurs l'évolution des modes d'actions des "neo GJ", qui de plus en plus comprennent qu'il faudra aussi en passer par là pour gagner le combat.

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

La justice est la première responsable. Elle est aux ordres de l'oligarchie.
Quelles solutions ?
– Séparation nette entre le parquet et le siège. Deux concours distincts et deux écoles de formation distinctes. Avec impossibilité de faire un va-et-vient entre les deux.
– Magistrature du siège accessible à partir de 30 ans après avoir exercé au moins 5 ans autre chose.
Avec des épreuves spécifiques sur les libertés publiques et l'Etat de droit.
– Supprimer la comparution immédiate
– Faire de l'avocat un vrai défenseur avec les mêmes droits que le parquet. En finir avec les enquêtes secrètes de ce dernier.
– Interdiction de faire de la politique
– Peine plancher de 20 ans pour tout magistrat ou policier qui se rend coupable ou sollicite, en connaissance de cause, une détention arbitraire.
– Faire de toutes violations de la loi des nullités faisant grief
– Soumettre la GAV au plein contrôle du JlD et de la chambre d'instruction.

– Etc.

Par ailleurs, en ce qui concerne la justice administrative, il faut supprimer le Conseil d'Etat en sa forme actuelle.

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

Pour compléter cet entretien, il faut signaler également la décision de supprimer la police de proximité prise par Sarkozy conduisant à une véritable militarisation du maintien de l'ordre dans les banlieues et les cités populaires avec les contrôles d'identité intempestifs et des interventions musclées des forces de l'ordre, source de tensions permanentes et générant une perte de confiance des habitants envers l'ensemble des institutions étatiques.

L'autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme

" Il y a trois sortes de violence.

La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d'hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.

La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d'abolir la première.

La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d'étouffer la seconde en se faisant l'auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.

Il n'y a pas de pire hypocrisie de n'appeler violence que la seconde, en feignant d'oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue."

Mais qui a pu bien faire ce constat,qui pour ma part calque plutôt bien à cette période que nous traversons, un anarchiste ? un extrémiste de gauche ? le Che ? Et bien non juste un archevêque brésilien en 1970, Dom Helder Camara. Ce même archevêque qui disait également : « Je nourris un pauvre et l'on me dit que je suis un saint. Je demande pourquoi le pauvre n'a pas de quoi se nourrir et l'on me traite de communiste. »

Cinquante ans plus tard, il semble que" les fachos en col blanc" conservent toujours les mêmes recettes.