La seule façon d'apprendre, c'est de contester - commentaires

La seule façon d'apprendre, c'est de contester

Donne un cheval à l'homme qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir
donne un cheval à la femme qui dit la vérité, elle en aura besoin pour s'enfuir
donne un cheval à la femme qui dit la vérité, elle en aura besoin pour s'enfuir
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donne un cheval à la femme qui dit la vérité, elle en auraa besoin pour s'enfuir
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donne un cheval à la femme qui dit la vérité, elle en aura besoin pour s'enfuir
donne un cheval à la femme qui dit
PAR SUITE DE CENSURE ETATIQUE FINANCIERE ET MULTINATIONALE NOTRE PROGRAMME EST INTERROMPU
NOUS VOUS PRIONS DE NOUS EN EXCUSER.

La seule façon d'apprendre, c'est de contester

Notre petite fille de 9 ans a obtenu le droit de se plonger dans "L'histoire mondiale de la France" de son père...

Elle nous a ensuite expliqué sa grande découverte : que quand on perdait une bataille, d'autres la gagnaient ;o))

Étonnant, non ?

La seule façon d'apprendre, c'est de contester

Entretien éclairant et passionnant.

J'ai vécu comme prof (en Suisse romande), dans les années 70, des tentatives de réforme du français, de l'hisoire, d'introduire dans les programmes l'éducation critique aux médias, afin de mieux tenir compte des avancées de la recherche académique... Tout cela a été progressivement balayé, dans les années 80-90, par le "grand bond en arrière" qu'a représenté le triomphe de la pensée unique néo-libérale, qui a fini par contaminer l'enseignement public. Avec notamment pour slogan le retour aux "fondamentaux" (lire-écrire-calculer), en réalité la volonté de plus en plus affirmée de conformer les contenus scolaires aux besoins des entreprises et du marché. Nous en sommes là, plus que jamais.

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Vous avez bien raison, nous allons virer ce Mordillat qui se permet de ne pas être d'accord avec vous !
La Direction

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méfions-nous de ne pas tomber dans un raisonnement excessif.
Si nous en sommes là, aujourd'hui, à pouvoir écrire et lire des points de vue critiques sur nos conditions humaines, c'est quand-même un peu grâce à l'école de Jules Ferry !
En tous les cas, je sais ce que je dois à l'instruction publique (école et lycée) et que mon environnement familial, malgré toute sa bonne volonté, n'aurait pas pu m'apporter.
C'est cette base structurante qui m'a permis de continuer par la suite mon éducation et ma culture, cette fois-ci en dehors des canons académiques.

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Ceci est un message à l'attention de M. MORDILAT
Le Monde : "Le Média ne répond plus, à nos yeux, à la promesse initiale, ni sur le fond ni sur la forme, se désolent les signataires. Nous ne pouvons plus le soutenir. » Ces onze personnalités, soucieuses de prendre ainsi leurs distances, sont l'ancienne ministre de la culture Aurélie Filippetti, proche de Benoît Hamon, l'avocat Antoine Comte, l'écrivain Gérard Mordillat, le médecin urgentiste Patrick Pelloux, les comédien et comédienne François Morel et Judith Chemla, les journalistes Cécile Amar, de L'Obs, et Edouard Perrin, de « Cash investigation », les musiciens Giovanni Mirabassi et Médéric Collignon.
Bravo, c'est magnifique. Et bien moi, je ne peux plus être abonné à Là-bas si j'y suis. Je ne peux pas être solidaire de ce genre d'action. Signer un texte à charge dans Le Monde. Quelle Horreur. Salut.

La seule façon d'apprendre, c'est de contester

merci là-bas, encore une personnalité que vous me faites connaître, envie d'en savoir plus sur cette dame courageuse ...complètement ignorée dans les médias habituels bien-sûr !

La seule façon d'apprendre, c'est de contester

Notre socle idéologique , à travers la toute puissance de l'école sur notre façon de penser le monde , vient , à mon sens , et immuable depuis plus d'un siècle , du mythe national que représente Jules Ferry !
Ce dernier , afin de clore l'ère des révolutions , a délivré un message politique à la bourgeoisie industrielle et moderniste du 19è siècle afin de la convaincre de la nécessité d'une école qui ne soit plus aux mains de l'église , ni à celles des ouvriers et plus largement du peuple .
A la fin la fin du 17è siècle , Jean Baptiste de la Salle créa " les petites écoles chrétiennes" officialisées par Guizot . J. Ferry fut le continuateur de ces écoles avec comme seul changement notable les mesures de laïcisation afin de museler l'Eglise soutien des royalistes.

L'alphabétisation était nécessaire à l'essor industriel et citadin , ainsi fallait il , à minima , que le travailleur puisse lire des textes simples comme des consignes et ordres écrits .

Il faudrait questionner les racines de l'école de J. Ferry afin d'éclairer cette opacité entretenue qui procède d'un verrouillage de la pensée et pouvoir , enfin , faire une critique d'un choix fondamentalement politique du formatage des esprits.
Et espérer que des Laurence Le Cock puisse entretenir la mémoire "d'une histoire des hommes qui , faite par eux , en même temps les fait , comme disait Marx." ( Paolo Freire . Pédagogie des opprimés)

La seule façon d'apprendre, c'est de contester

Le passage sur les combats locaux de Suzanne Citron sont très intéressants. Et malheureusement, on observe trop souvent les dérives de l'Etat qui légitime sa violence et criminalise les actions de ses opposants. À tous niveaux, dans tous les domaines, la contestation doit être tue, annihilée.
À quand une Histoire de la Démocratie ?!...

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Quelle belle emission utile et pleine d'espoir pour le mouvement de la désobéissance civile en cours. Vive l'histoire "... et notamment celle en dehors de l'école ..." Merci Mme De Cock

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merci, je ne connaissais pas Suzanne Citron et ça donne envie de la connaitre plus. Et merci à Laurence De Cock qui a été très claire, passionnant

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Face à l 'histoire officielle il y a toujours la mémoire des peuples
Quand une grand-mère algérienne dit à son petit-fils : si tu n'es pas gentil je vais chercher Bijoud
qu'est ce que ça signifie ? les horreurs du maréchal Bugeaud et ses enfumades
Quand une grand-mère protestante dans les Cévennes dit à son petit-fils ; si tu n'es pas gentil je vais chercher les Dragons ça se réfère à quoi ? Pas besoin d'enseignants qui ont fait des études
L ' Histoire est toujours dans les profondeurs du Peuple
Quand le 18 mai 1956 21 militaires français sont tués dans l'embuscade de Palestro en Algérie , voilà que ressurgit en fond d'explication occultée par le pouvoir officiel la révolte de Mokrani en 1870
la spoliation et la réquisition des terres agricoles au profit des colons , la répression féroce avec déportation au bagne de Nouvelle-Calédonie avec les Communards
Ce ne sont pas des professeurs d ' histoire ce sont des anciens appelés d'Algérie contre la guerre ( les 4acg) qui a l'appel de quelques profs viennent raconter ce qu'ils ont vécu et ce que le pouvoir leur a fait faire .
Leur action paie puisqu'à Rezé près de Nantes avec les scolaires la municipalité a baptisé une rue Général de Bollardière pour ne pas oublier le refus de la torture

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Dans la vidéo Laurence de Cock dit c 'est la revue Esprit qui a dénoncé la torture en Algérie
Pour ma part il m'avait semblé que c'était l ' Express de Jean-Jacues Servan-Schreiber et Françoise Giroud qui avait mené campagne de presse contre cette pratique courante en Algérie
je profite pour rappeler qu'il n'y a eu qu ' un seul général pour refuser de pratiquer la torture
c 'était le général de Bollardière sanctionné de 90 jours d'arrêts de forteresse au camp de Mourmelon

La seule façon d'apprendre, c'est de contester

Laurence de Cock dit Histoire critique contraire au roman national ...mettre en valeur les puissants !
Chateaubriand : (( Faites attention à l ' histoire que l'imposture se charge d'écrire ))

Simone Weil : (( Croire l'histoire officielle c 'est croire des criminels sur parole ))

et cerise sur le gâteau Victor Hugo dans (( Toute la lyre )) Aux historiens
(((Soyez juges. Soyez apôtres . Soyez prêtres.
Dites le vrai. Surtout n 'expliquez pas les traîtres !
Car l'explication finit par ressembler
A l'indulgence affreuse et cela fait trembler .
Ne raconter pas une opprobre notoire
Comme on raconterait n 'importe qu'elle histoire ......)))
L ' Histoire et ses déformations ! voir www.lemediatv.fr/video:entretien-libre-5-annie-lacroix-riz-02262018-1854

La seule façon d'apprendre, c'est de contester

Très belle émissio, merci Mermet,
Savez vous où l'on peut écouter l'entretien que l'on entend à la fin de l'émission ?
Adio
Armand

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Je cherche le Petit Lavisse sur Gallica , mais ne le trouve pas , auriez vous un lien direct ?

La seule façon d'apprendre, c'est de contester

"la terreur de la précarité" est un terme juste, cette terreur est le verrou qui maintient le désordre social , celui là même qui condamne, surveille (et éliminera ?) les chômeurs, traînent dans l'ignominie les plus démunis et glorifie les puissants dans leur brutalité égoïste et autoritaire forts d'une richesse usurpée. Les profs comme les autres sont soumis à leur crédit de voiture, à leur maison ,à leur cuisine équipée qui doit rutiler et faire envie. Ils sont bien tièdes en salle des profs. Je connais un prof de français qui dit ceci : "les profs ont perdu leur âme, ils s'agitent en tout sens car leurs cours n'ont plus de sens, ils sont épuisés de mentir aux élèves sur l'état du monde, sur l'état de déliquescence des institutions...et les élèves ne sont pas dupes de la grande supercherie qu'est devenue l'éducation nationale . Le seul réconfort ? Le salaire en fin de mois. Sans oublier l'aura que provoque ce mot dans la populace. Mais y a t il quelqu'un pour dire le VIDE dans lequel pataugent de nombreux profs ?"