MANIFS : comment on compte ? - commentaires

MANIFS : comment on compte ?

Hello ! Je suis d'accord avec la conclusion (l'enjeu est de rendre intelligibles les enjeux et pas la participation) mais pas trop d'accord avec le développement. Si les algorithmes employés pouvaient être évalués régulièrement, quand bien même il y a une sous-estimation de 16%, elle est prévisible et finalement négligeable par rapport aux écarts habituels des différentes versions. Un comptage pourrait être vu comme quelque chose de purement technique qui ne nécessite pas qu'on mobilise de nombreux journalistes. Reste le risque de manipulation, si une seule société s'en charge. Cela pourrait être le même problème avec plusieurs société d'ailleurs, on le voit bien quand on parle de "parti médiatique". Toujours est-il que ce que je retiens c'est que finalement 1) les chiffres de la police sont plutôt corrects 2) on peine malheureusement à mobiliser (individualisme ? médias ?) et 3) les grands médias ne rendent pas intelligibles les enjeux et tendent à véhiculer la doctrine libérale.

MANIFS : c'est pas la taille qui compte

Rendez cette chronique accessible à tous svp ! Tous les jours la dictature neoliberale avance, avec le parti médiatique en premiere ligne. Les gens ont besoin d etre informé et cette chronique est une information de la première importance.

MANIFS : c'est pas la taille qui compte

oui il est inutile de compter les manifestants, d'ailleurs ils ne comptent pas ceux qui sont sur le trottoir , ceux qui ne font que passer etc...(comment les différencier)
'ex ; pour contrer les manifestations interdites, certaines se sont fait uniquement sur les trottoirs avec des chaînes humaines 'ex d'une manif à Nantes contre l'aéroport)
d'autres "rassemblement de soutien sont aussi signalé et bien mis en valeurs même si il avait moins de 50 personnes( cf le rassemblement des femmes "me too "
et à d'autres il avait plus de CRSS que de manifestants
nous avons aussi le droit à l'image et ces société n'ont pas le droit de garder nos photos ; (qui servirons à la police pour nous arrêter)

MANIFS : c'est pas la taille qui compte

Ce qui est dramatique c'est que le chiffre "parle" alors qu'il ne veut rien dire. En son temps, Galilée n'aurait pas eu grand monde à sa manif, est-ce que ça veut dire que la terre est plate et que le soleil tourne autour ? A en croire les éditorialistes de cour, c'est évident puisque le peuple ne suivait pas son raisonnement, quand aux élites, quelle que soit l'époque, elles se sont toujours maintenues par la peur et aujourd'hui, la peur du peuple, c'est le chiffre, celui du chômage, de la dette, de la croissance, du kilo de patates. Bref, le chiffre parle par l'intermédiaire de Pythies ventriloques qui lui font dire à peu près n'importe quoi
Le chiffre est un outil technique, pas un phare qui éclaire la pensée

MANIFS : c'est pas la taille qui compte

Combien de fois ai-je rappeler à des responsables syndicaux qu'il était inutile de gonfler le nombre des manifestants.
Après une mobilisation une seule question : les revendications mises en avant ont-elles été satisfaites totalement, partiellement ou pas du tout ?
En 2010, dans une petite ville de province, nous comptions les manifestants comme les R.G. . Et nous comparions nos chiffres qui se ressemblaient à peu de chose près.

MANIFS : c'est pas la taille qui compte

Il y a longtemps que je n'ai plus confiance en ce que dit Thomas Legrand (sans prétention) et pourtant il s'imagine détenir la vérité tous les matins sur France Inter avec ses leçons de morale. Il nous sermonne pour défendre ses petits copains et copines (Léa Salamé en autres).

MANIFS : c'est pas la taille qui compte

Tout ça pour déplacer le discours : chiffres contre intérêts des salariés. Elle est pas belle la vie !

MANIFS : c'est pas la taille qui compte

Je ne peut qu'adhérer à ce qui est dit et, en plus, comme abonné du Monde Diplomatique, j'avais lu l'article de Pierre Rimbert. J'avais été sidéré par le commentaire de Thomas Legrand que je prenais pour un journaliste à peu près honnête. Pauvre de moi, comme dirait Brassens !
Je suis vraiment atterré par le niveau de réflexion de tous ces éditorialistes de comptoir !
Les vrais commentateurs de comptoir parisien sont plus intéressants et surtout plus drôles !
Merci Daniel Mermet pour ce site modeste et génial !!!
Je ne pourrai pas être là au Lieu Dit demain soir et je le regrette.
Depuis le début, je disais à tout mon entourage, en tout cas ceux qui voulaient bien m'écouter, que votre licenciement était un scandale et que les Prudhommes ne pouvaient que requalifier votre contrat !
Je suis heureux de voir que vous avez engager cette procédure et que la justice vous a donné raison.
Une nouvelle fois, merci pour tout depuis des années, cher Daniel Mermet.
Longue vie à vous.
Richard Breyer

MANIFS : c'est pas la taille qui compte

Beh oui, du discernement !!! évident et pourtant c'est une qualité de plus en plus rare chez le personnel recruté dans les médias mainstream ...