Chez McDo aussi, on mange bio ! Oui, mais… - commentaires

Chez McDo aussi, on mange bio ! Oui, mais…

Chaque fois que je regarde les images mises en ligne par des militants de la cause animale, je ne peux pas m'empêcher de voir en ces bêtes , comme dans La ferme des animaux, une image de ce que vit l'homme ici et ailleurs.
J'y vois une pièce à peine exagérée de ce que nous subissons et de ce que nous faisons subir aux autres ( de la critique "paresseuse" du collègue qui est en arrêt à la participation active aux techniques de management de la boite). ( suite)

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quant aux abattoirs il est dommage que les bouchers ne peuvent plus le faire "à domicile" chez les éleveurs comme cela se faisait dans les fermes ; (surtout pour le cochon élevé pour la famille)
par contre de plus en plus d'éleveurs se regroupent pour vendre eux mêmes la viande direct à la ferme
j'en connaît un qui invite les acheteurs à les aider à préparer les viandes quand elles ont tués un cochon et ils partagent après se qu'ils ont préparés
(cela revient aussi à la convivialité qu'il y avait avant )

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il n'y a pas assez de terres agricoles pour le bio ; perso je ne crois pas au "vins bio" mais au retour des méthodes anciennes ; plus de désherbants dans les vignes, la "javelle" ( serments après la taille) laissés sur le sol au lieu d'être brûlés, les phéromones pour lutter contre le phylloxéra , le retour des chevaux pour les petites surfaces de vignes dans les coteaux escarpés ;
plus de main d'œuvres , moins de traitements .
et retour des vieux cépages
quand à la viande j'en mange moins primo parce que je suis au régime ( avec peu de charcuterie) et du fait de la perte du pouvoir d'achat ; je préfère aussi acheter de la qualité et être sur de la provenance ;
et cela ne me gênerai pas de refaire l'élevage de poules ou lapins comme mon grand père pour usage personnel . j'ai la chance aussi d'avoir un jardin mais il y aura un manque d'eau cet année .

Chez McDo aussi, on mange bio ! Oui, mais…

permettez ma critique,
– l'aménagement du couloir paraît mal conçu du fait principalement
du virage à angle droit que doivent effectuer les porcs.
– l'employé devrait pouvoir se servir d'un panneau pour guider l'animal
– enfin, il faut comprendre que le métier de "pousseur" de cochons vers la tuerie
est très difficile, il faut de la formation, de la technicité et surtout de la patience.

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Reste a savoir qui est ce "ON" ?

Chez McDo aussi, on mange bio !

On reste sur l'éco-responsabilité du consommateur. On blâme le consommateur et on évite soigneusement de blâmer le mode de production, on sous entend même la naïveté et le manichéisme d'un telle questionnement.

On met même rapidement sous le tapis, par la constatation dépolitisante, les différences entre riches et pauvres dans l'accès a la consommation "responsable" de masse.

Bref, cumule les probléme de l'écologie classique d'aujourd'hui : inaudible et technicienne, comme Nicolino, dommage.

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Hervé Kempf a tendance à soutenir la "banalité du mal". Oui les premiers responsables sont ceux de ce système d'abattage, cette politique et les patrons des abattoirs, mais les seconds, pour moi, sont aussi les gens qui acceptent de travailler et de faire ça. Je préfèrerais crever, nettoyer des chiottes, que d'accepter un tel boulot de torture sur les animaux. Faut responsabiliser les gens.

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Mac DO n'a de vert que la façade, il s'enorgueillie juste d'acheter la viande aux éleveurs français ;
parce que ses franchisés ne respectent pas les employés, ne paient pas des salaires décents, ne paient pas d'impôt en France ou très peu il faut leur retirer les 5.5% de TVA
des "fast food" version française existent en succursale de chefs cuistots ;pour 1 euro de plus les produits viennent de moins de 20km,frites non surgelées faites sur place,
et c'est de la meilleure qualité

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On reste sur l'éco-responsabilité du consommateur. On blâme le consommateur et on évite soigneusement de blâmer le mode de production, on soit entend même la naïveté et le manichéisme d'un telle questionnement.

On met même rapidement sous le tapis, par la constatation dépolitisante, les différences entre riches et pauvres dans l'accès a la consommation "responsable" de masse.

Bref, cumule les probléme de l'écologie classique d'aujourd'hui inaudible technicienne, comme Nicolino, dommage.