49-3 : LES CASSEURS SONT AU POUVOIR - commentaires

49-3 : LES CASSEURS SONT AU POUVOIR

Salut Mermet,

Alors PAPY MERMET,on a rechausser les pantoufles de la révolution.
Un peu naïf ces reportages sur les manifestations et les éternels slogans toujours les mêmes depuis les années 68 (même si elles portent un souvenir doux à mon cœur car c'était ma jeunesse).
Mais le monde à changer,Mermet,il faut que les gars de la CGT le comprennent (fini l'industrie française et ses grand syndicats ouvriers...la faute à qui ?).
Je t'écoute toujours mai (le joli mois ou la conjonction de coordination ?...)cela me fait sourire,un peu nostalgique, c'est ainsi,le monde passe et nos enfants créeront un monde ou nous ne seront pas acteur...Alors bon vent à eux.
Salut et Fraternité.
NDNM

49-3 : LES CASSEURS SONT AU POUVOIR

Avec LN66, Catherine, Dina, Tonia et tant d'autres, on pense à toi et on t'aime, Claude. Reste vivant ! Et si tu ne le fais déjà, écris. Ecris nous...

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Un peu de musique pour se détendre :
http://magusaga.bandcamp.com/track/b-r-s

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extrait de " se libérer de la peur " de AUNG SAN SUU KYI (mars 2004) en birmanie les opposants sont encore emprisonnés, torturés, assassinés et cette LADY a marché DEBOUT face à l'ARMEE et a été assignée à résidence pendant 20 ans...(le peuple birman n'était pas seulement confronté aux matraques mais aux fusils de l'armée , rassemblement de plus de 5 personnes interdits, plus aucune liberté )
" Ce n'est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur, la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l'exercent et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime. Dans un système qui dénie l'existence des droits humains fondamentaux, la peur tend à faire partie de l'ordre des choses, peur d'être emprisonné, torturé, peur de la mort,peur de perdre ses amis, sa famille, ses biens ou ses moyens de subsistance, peur de la pauvreté, de l'isolement, de l'échec...Dans sa forme la plus insidieuse la peur prend le masque du bon sens, voire la sagesse en condamnant comme insensés, imprudents ,inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver le respect de soi et dignité humaine. UN PEUPLE ASSUJETTI A UNE LOI DE FER EST CONDITIONNE par la crainte à bien du al à se libérer des souillures débilitantes de la PEUR .Mais aucune machinerie d'ETAT (fût-elle la plus écrasante) ne PEUT EMPECHER LE COURAGE DE RESURGIR ENCORE ET TOUJOURS, car la peur n'est pas l'état naturel de l'homme civilisée

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Cher Claude, je ne sais pas ce qu'il t'arrive mais ta voix si familière m'est un plaisir quand je l'entends sur le répondeur de Là-Bas si j'y suis.
Tiens bon, reste vivant et continue à nous parler à travers le répondeur.
Je ne suis certainement pas la seule à t'aimer de loin, à travers les ondes...
A bientôt

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Merci patrons ! Nous allons travailler gratuitement pour vous et les actionnaires anonymes pour leur permettre de vivre sans travailler, de pouvoir s'éclater avec leur famille , de jouir tout court des efforts que nous auront produit, nous allons donc les aider par notre sueur et notre fatigue à ce que leurs enfants ne manquent de rien, soient formés pour prendre vos places , ils pourront commander à nos enfants soumis, décider de leur devenir et se planquer derrière des bleus pour asseoir leur supériorité congénitale.

49.3 LES CASSEURS SONT AU POUVOIR

En première intention, le bon docteur Diafoirus préconise : « seignare, purgare et clysterizare ».

Si le malade refuse son traitement, le même recommande : « mentirare, trahirare et in fine legiferare ».

Si, malgré ces louables intentions, le refus persiste : « 49.3 suppositoirum mettrare, gazerare et reprimare cum felicita ».

Normalement, le malade est alors en état de supporter : « reseignare, repurgare et reclysterizare ».

Image en plus sur : http://www.legrandsoir.info/49-3-nos-lecteurs-ont-du-talent-et-de-l-humour.html

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Chéres et chers amg, je ne saurais vous recommander d'écouter (ou de réécouter) la suite d'émissions consacrées à André Gorz qui aborde ce fameux point d'une hypothétique révolution et de son revers en cas de non-préparation de la société succeptible de remplacer l'ordre ancien...
Un monde à la Madmax... Qui disait "les révolutions en troupeau finissent inexorablement à l'abattoir" ?
Pour finir, félicitations aux contributeurs de ces commentaires il y a de la dispute et ça fait du bien !!!
Amitiés solidaires

49-3 : LES CASSEURS SONT AU POUVOIR

bonjour,
les positions que Là-Bas prend maintenant me semble un fourvoiement.

Un exemple, ce message sur votre répondeur :"on n'a pas demandé au roi son avis avant de lui couper la tête" me semble absurde : on ne peux se réjouir de cette mise à mort et être contre la peine de mort...

Je sais que des jeunes gens et des moins jeunes sont opposés à tous ces casseurs, et par exemple s'assoient quand ceux-ci arrivent, pour éviter d'y être mêlé.

...Et j'aimerais ajouter que pour ce qui est de la gare de Nantes, je m'imagine la panique des gens se trouvant dans cette gare, j'en connais une, voyant arriver ces casseurs tout en noir, lançant des pavés, cassant tout.
Je pense aux enfants, à leurs parents, au vieilles gens, enfin à tous ceux se trouvant là...et ceux qui y travaillent ou en ont besoin pour ailler travailler

Je trouve cela extrêmement grave et totalement irresponsable.
Sans compter le coût financier énorme que cela représente.....
Je trouve idiot de vouloir se débarrasser du "vieux monde".
Le Monde a été et sera toujours. Le vieux monde est le même que le monde de maintenant.

Enfin, ma colère me fait dire les choses un peu n'importe comment.

je garde espoir de l'amélioration des conditions de vie, dans le Monde entier, de manière pacifique.
Bonnes journées à tous
Gilles Vérité

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bonjour,

je crois que je ne vais plus vous suivre, les positions que Là-Bas prend maintenant me semble un fourvoiement.

Un exemple, ce message sur votre répondeur :"on n'a pas demandé au roi son avis avant de lui couper la tête" me semble absurde : on ne peux se réjouir de cette mise à mort légale et être contre la peine de mort...

Pour moi, je ne suis pas avec les casseurs. Détruire un édifice comme la gare de Nantes me semble idiot, voire presque criminel : des personnes y travaillaient, d'autres en ont besoin pour aller à leur travail. Je me demande ce que pensent les syndicats de cette destruction ...?

Je sais que des jeunes gens et des moins jeunes sont opposés à tous ces casseurs, et par exemple s'assoient qand ceux-ci arrivent, pour éviter d'y être mêlé.

Le salut à toutes et à tous
Gilles Vérité

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suite .......Je fais partie de la génération qui ne goûte guère à la violence sachant que lorsqu'elle commence, on sait trop bien qu'elle mène à la destruction des mêmes....syndicalistes, idéalistes, opposants politiques.
Qui doit monter au créneau et comment ?
Quand un journal local fait ces 2 premières pages avec la venue d'un groupe de rock français mythique, qui a attirait plus de 9 milles personnes, et en milieu de journal reprend les chiffres de la préfecture annonçant 350 personnes à une manifestation contre le 49.3, alors qu'il y avait 3 à 4 fois plus de manifestant à la manif ! Bel exemple de violence subjective, qui soit lasse, soit met en colère. Sommes nous forcement les perdant du nouveau monde ?....

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Le verrou peut sauter :
– l'adversaire n'est pas abstrait .... clair....nos députés godillots, nos cadres supérieurs ou pas, nos petits chefs, nos stratèges de la réussite sociale sur le dos d'autrui (autrui : ces cons qui ne goûtent en rien à la jouissance du pouvoir et de ses attributs)
– Se rappeler qu'aucun progrès social n'a été obtenu par la discussion... d'autant que la capacité collective de répondre est réduite à néant, ce qui entraîne l'expulsion de la violence contre les autres différents (voisins : justification du fascisme) ou contre les siens ( violences familiales), violences qui se retournent de toute façon contre sa propre classe sociale.
– Solution : définir un rapport tactique pour que le verrou saute....... c'est à dire, définir des formes d'action de la violence défensive ( qu'il ne faut d'ailleurs pas appeler violence !) qui est criminalisé par le pouvoir !

Le professeur Cusset accepterait-t-il de corriger ma copie et d'apporter des précisions (par exemple dans une prochaine émissions ?)

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.../...
En conséquence, ne reste pour seule stratégie possible que la non-violence, et orchestrer des modalités de lutte sur la base de la désobéissance civile. A la manière de Gandhi, cela a été dit plus bas.
Il faut faire sécession non pas pour sortir du territoire mais en restant à l'intérieur de celui-ci. En gagnant son autonomie de manière adjacente au capitalisme. En le désertant. Tout simplement, allais-je ajouter ! Cette entreprise virale doit miter le territoire, tel le projet sioniste en Palestine. Et paradoxalement, c'est un processus de décolonisation. Décoloniser l'imaginaire consumériste et croissanciste qu'a inoculé en nous le capitalisme et son monde marchand. Lordon a raison. Il faut, en effet, sortir du cadre pour abolir son tina. Lequel lui substituer ? Il ne nous le dit pas. Peut-être bien parce qu'il n'y en a qu'un. Un méta-cadre, en fait, constitué par une planète aux ressources finies où le paradigme produtiviste de la vieille gauche n'a plus sa place. Car le tina, à présent, c'est décroître.

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Un commentaire sur la citation de Don Helder Camara. Il me semble qu'il y a un malentendu qui vient de la place que lui octroie Daniel par rapport au reportage.
Il ne s'agit en aucun cas d'une légitimation de la violence. Le propos de Camara est d'abord descriptif, analytique. Il articule les trois violences selon un mode déterministe : la première génère la seconde mais ne la légitime pas. Qui plus est, le troisième stade de cette dialectique des violences - la violence contre-révolutionnaire - montre l'impasse d'une réaction à la violence par la violence. Car, face à l'Etat et son appareil répressif et coercitif, une stratégie de confrontation violente est vouée à l'échec si l'on veut impliquer le plus grand nombre et éviter des coups de force de type bolchevique dans lesquels la société bascule sous la terreur d'une avant garde agissante.
Exit donc la violence car la common decency chère à Orwell la réprouve et l'enjeu est bien que la majorité accompagne le mouvement sans troquer sa servitude pour une nouvelle dictature. Fut-elle du prolétariat (lire de ses représentants) quand le salariat est en passe d'être dépassé lui-même par une ubérisation du travail.

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MERCI CLAUDE POUR TES SENSIBLES VIBRATIONS JE T'AIME

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BELLE ANALYSE DE FRANçOIS CUSSET sur la violence
violence subjective , esthétique , et la violence objective c'est encore un verrou à faire sauter car les dominants se sont ingéniés à nous faire intérioriser leur idéologie par des moyens insidieux .
l'exclusion, l'humiliation, la privation de moyens suffisants pour survivre la destruction du lien social etc , cette violence qui lamine au quotidien qu'est-ce pour les dominants ?

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Bonsoir à toutes et à tous !

Juste une question ou deux...
C'est quoi une République démocratique ?

C'est quoi la vraie démocratie ?

Parce qu'une parodie de démocratie s'appelle : 49-3 !!!!!

On nous prend pour des cons ! ça va marcher encore longtemps ?

49-3 : LES CASSEURS SONT AU POUVOIR

La France se divise en deux catégories. Y'a ceux qui ont le 49.3 chargé et ceux qui votent. Alors toi tu votes. Car ton vote ne sert à rien. La solution n'est pas dans l'élection mais dans la rue.

Tout ce qui se passe était prévisible. On a essayé la gauche, ils ont essayé la droite, nous avons réessayé la gauche, toujours rien. Cette gauche nous a trahis. Cette gauche est traitrement vendue. Elle aussi a été délocalisée.

Voilà 30 ans qu'on dit qu'on va dans le mur. Avons-nous atteint ce mur du non-retour ?

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Putain ce que ça fait du bien la poésie de Claude !

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BIEN VU FÉLICITATION !!!

« Il y a trois sortes de violence.
La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d'hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d'abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d'étouffer la seconde en se faisant l'auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n'y a pas de pire hypocrisie de n'appeler violence que la seconde, en feignant d'oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »

Helder Camara

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Le phallus d'or à Bellepine - je suis pour !

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Mon bonjour à vous toutes et tous,

sans doute que ce commentaire va beaucoup étonner, mais bien sur le Cardinal de Recife connait la violence, et que la violence engendre la violence.

"Qui sème le vent récolte la tempête.."

Je voudrais simplement rappeler à tous ceux qui emploi la violence le souvenir de Gandhi, apôtre de la non-violence, qui a libéré son pays uniquement par cette réponse.

J'ai bien peur que cette situation très tendue en France n'aboutisse qu'à une répression terrible, comme cela s'est passé en Amérique Latine. ou La Commune, et a failli aussi en France en 68.

Il y a des personnes, surtout celles "d'un certain âge" ou les enfants qui ont très peur de toutes ces violences, et les désapprouvent.

Voilà, je ne voudrais pas épiloguer sans cesse. Je voulais simplement ajouter ce commentaire à ce combat.

Gilles Vérité

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Je retrouve bien là Gérard Mordillat, bien vu , la suite ...

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Merci Daniel pour la citation de Don Elder Camara.
C'est très clair, je vais la copier, la recopier et la diffuser autant que possible.

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LÂCHE RIEN MON CLAUDE,ON T'AIME DEPUIS LONGTEMPS,REVIENS ENCHANTER LE RÉPONDEUR DE TES SAILLIES INIMITABLES.

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Message très touchant de Claude. Ses messages nous manquent.
Merci pour toutes vos belles émissions.

49.3 LES CASSEURS SONT AU POUVOIR

2/2 Un seul d'entre eux formait des pas avec agilité, la tête haute, le regard assuré, les bras étendus, le corps droit, le jarret ferme. « Ah ! L'honnête homme ! Le brave homme ! » disait Zadig. Le roi embrassa ce bon danseur, le déclara trésorier, et tous les autres furent punis et taxés avec la plus grande justice du monde ; car chacun, dans le temps qu'il avait été dans la galerie, avait rempli ses poches, et pouvait à peine marcher. Le roi fut fâché pour la nature humaine que de ces soixante et quatre danseurs il y eût soixante et trois filous.'' (Zadig, Voltaire)

Tout rapprochement avec le ''calibre constitutionnel'' ou toute duplicité ne serait...

Pour le reste, l'État ne peut oublier que ''la Roche tarpéienne est proche du Capitole'' : qu'il arrive ''malheur'' à un jeune, … (l'opinion publique est très volatile )

''La révolte ne naît pas seulement, et forcément, chez l'opprimé, mais elle peut naître aussi du spectacle de l'oppression dont un autre est victime'' ( L'homme révolté, Camus).

J'aimerais que la ''merdiacratie'', liée à la ploutocratie, s'intéresse à la destinée de ceux qui ont durant leur travail côtoyé l'amiante ou toute autre joyeuseté mortifère et qui crèvent dans l'indifférence générale ! Je sais que la propriété est un droit imprescriptible : à l'évidence, eu égard aux traitements médiatiques, celui-ci prime la vie et santé humaine...

49.3 LES CASSEURS SONT AU POUVOIR

Quand il choisit ses représentants, quand le Peuple délègue son ''pouvoir souverain'', il devrait être des plus sélectifs.

''Le roi Nabussan confia sa peine au sage Zadig. « Vous qui savez tant de belles choses, lui dit-il, ne sauriez-vous pas le moyen de me faire trouver un trésorier qui ne me vole point ? - Assurément, répondit Zadig, je sais une façon infaillible de vous donner un homme qui ait les mains nettes. » Le roi, charmé, lui demanda, en l'embrassant, comment il fallait s'y prendre. « Il n'y a, dit Zadig, qu'à faire danser tous ceux qui se présenteront pour la dignité de trésorier, et celui qui dansera avec le plus de légèreté sera infailliblement le plus honnête homme [...] On avait fait venir des violons dans un salon voisin : tout était préparé pour le bal, mais la porte de ce salon était fermée, et il fallait, pour y entrer, passer par une petite galerie assez obscure. Un huissier vint chercher et introduire chaque candidat, l'un après l'autre, par ce passage, dans lequel on le laissait seul quelques minutes. Le roi, qui avait le mot, avait étalé tous ses trésors dans cette galerie. Lorsque tous les prétendants furent arrivés dans le salon, Sa Majesté ordonna qu'on les fît danser. Jamais on ne dansa plus pesamment et avec moins de grâce ; ils avaient tous la tête baissée, les reins courbés, les mains collées à leurs côtés. « Quels fripons ! » disait tout bas Zadig. 1/2

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donc ceux qui sonT dans la rue sont tous des voyous : jeunes désœuvrés, étudiants bobos qui ne foutent rien, ceux qui "assistés" ne veulent pas travailler même bénévolement, travailleurs précaires, intermittents du spectacle, , retraités, "demandeurs d'emploi ", activistes de tout bord, écologistes, décroissants, désobéissants, "nuitdeboutiste"( cela vient de sortir) , réactionnaires radicaux ( terroristes ???) en fait des citoyens .... provocateurs anarchistes ??? ou d'extrême droite ????
les médias ne font pas de différence entre les syndicalistes, les citoyens non violents et les dangereux "nihilistes" qui "provoquent la police " et cassent les vitrines ....
MAINTENÄNT on empêche les cortèges de circuler, on encercle les manifestants , on expulse à tout vent ?
Où est ma démocratie ? elle n'est ni dans la rue, seras t-elle dans les URNES ???
LA MATRAQUE, les lacrymos ne sont pas la solution ??? cela ne fait que d'accentuer la COLERE ; ; ; ;
DU PEUPLE qui se soulève.....

REVOLTE GENERALE ; ; ; ;