André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle - commentaires

André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle

"1° Est-ce qu'il est vraiment nécessaire de produire comme nous produisons ? et 2° est-il vraiment nécessaire de produire ce que nous produisons ?" citation d'André Gorz.

Vous avez 4 heures et je ramasse les copies.

André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle

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Dans ses derniers écrits, André Gorz revient toujours sur des auteurs (concrètement : Moishe Postone, Robert Kurz, Ernst Lohoff, Andreas Exner, Stefan Meretz, etc.), que l'on peut tous, plus ou moins, ranger dans le courant dit de la critique de la valeur. Robert Kurz par exemple est cité et approuvé quand il écrit ceci : « La lutte pour des gratifications immanentes au système, pour de l'argent, pour des transferts des dépenses à l'Etat, et pour refuser de participer à la gestion de la crise...continue à être indispensable à un mouvement de libération ». Mais « le contenu de ce mouvement ne peut être que la critique catégorielle de la forme du lien social dans le système moderne de production des marchandises... Le but n'est plus un Etat national oeuvrant pour l'intérêt des travailleurs et une économie régulée, mais la société mondiale au delà du marché et de l'Etat... » « Ce qu'il faut, c'est la rupture catégorielle, c'est-à-dire le passage d'une lutte pour les intérêts vitaux, interne aux catégories existantes à l'abolition de ces catégories. Il faut supporter la tension présente entre ces deux aspects. » (Robert Kurz, Das Weltkapital [Le capital-monde], 2005, p. 470-472).

André Gorz lui aussi parle de manière affirmée d'une « rupture catégorielle ». Alors que dans les années 80 il voulait encore financer le travail autonome à partir du travail hétéronome, le revenu fondamental à partir du travail salarié, alors qu'il partait de l'idée que l'Etat et l'économie étaient indépassables, il a entre temps abandonné ce point de vue. Dans son dernier livre et dans ses dernières lettres, il en parle aussi à plusieurs reprises sous la forme d'une autocritique. Le plus souvent, dans ses lettres, il est question de « nous ». « C'est bien trop tard que j'ai découvert le courant de la critique de la valeur » (lettre du 5 juillet 2007), écrit-il pour résumer, c'est-à-dire deux mois avant sa mort.

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http://arbeitmachtnichtfrei.skynetblogs.be/archive/2010/02/15/antieconomie-andre-gorz-et-la-critique-de-la-valeur-par-fran.html

André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle

Qu'il est formidable d'entendre André Gorz parler du travail et du syndicalisme. Dans mon syndicat, j'ai l'impression de me taper la tête contre une structure sans imagination qui ne connait que "l'emploi" comme valeur cardinale. Le jour où on rétablira l'esclavagisme nombre de syndicats seront d'accord si ça permet d'offrir un "emploi" à tous. C'est à pleurer.
J'ai démissionné de mon mandat de DS. Je risque d'en faire autant pour mon mandat de DP/CE. Il n'y a rien à attendre du syndicalisme si ce n'est le doux accompagnement du capitalisme jusqu'à sa fin. Regardons le plaza del sol. Les syndicat n'ont rien vu venir. Ils resteront à défendre leur statut étriqué et resteront à la charrette des choses : ils sont trop scellés dans le système.
Dernièrement, mon syndicat vient de publier, avec le Medef, un document sur la compétitivité. Ca ferait marrer si ce n'était pas triste. En quoi un syndicat doit parler de compétitivité si ce n'est pas pour la dénoncer ?

André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle

Quand ferez-vous une émission consacrée au revenu d'existence, allocation universelle, dividende universel ou revenu de vie préconisé déjà par A. Gorz ? Proposé récemment aussi par D. Villepin quoiqu'amoindrie (au moins aura-t-il fait un peu de pub là-dessus)

André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle

petit conseil de lecture...
compléter la lecture du "Traître", avec "Eloge à la fuite" de Henri Laborit.

André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle

Ha Las-bas !!!! Enfin on retrouve des interviews qu'on ne trouve nulle part comme ici avec André Gorz ou il y a quelques jours avec les Espagnols de la Puerta del Sol.
Par contre, Daniel, tu nous fais parfois des introductions à rallonge et des omélies sur ce qu'il faut penser... On est assez grands : balance-nous davantage de matière brute, on s'en arrangera tout seuls. Bises à tous
Fabrice

André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle

Peut être pourriez vous faire une ou plusieurs émissions sur hannah Arendt ? Cela compléterai ces émissions sur Gorz, voir Chomsky

André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle

Je ne l'ai pas lu, j'ai écouté l'émission mais il me semble que Simone Weil ( En 1934, dans
"réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale ") va encore plus loin pour diagnostiquer l'oppression du salariat.
LA FORCE QUE POSSÈDE LA BOURGEOISIE POUR EXPLOITER EST LE RÉGIME MÊME DE LA PRODUCTION MODERNE. LA GRANDE Industrie peut être anéantie par aucune transformation politique. Le problème est surtout la Structure de l'entreprise et non droit de propriété

André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle

merci pour cet apport indispensable à la mise en place de l'ECOLOGIE POLITIQUE !
j'attends demain avec impatience et je conseille à tous de lire "métamorphose du travail " d'A.GORZ , chez folio- essais - 2008 .
pour Marinaleda , plus moyen d'écouter l'émission sur le site il n'y a que les 5 PREMIERES MINUTES ...