NégaWatt - commentaires

NégaWatt

Cher Daniel Mermet,

Permettez-moi de porter à votre connaissance le document suivant : Le soleil en face, ou pourquoi il faut fermer le CEA [http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Solaire.pdf] qui pourrait peut-être changer, quelque peu (c'est un euphémisme), votre point de vue sur le sujet.

Merci pour votre travail.

Continuez !

Cordialement

Philippe Chemin

NégaWatt

Depuis le début l'ADEME promeut le scénario négawatt. Hors, l'ADEME est aujourd'hui le bras armé gouvernemental en matière d'économie d'énergie. Un seul crédo : l'appel à projet, l'exemplarité, la bonne volonté, le conseil, faire tourner l'économie verte. De toutes façons, le boulot est trop énorme, on n'a pas les moyens, personne n'est formé, il faut démolir les villes pourries (ha... Paris, pourrie... détruire des immeubles pourris et hors de prix...) et tout reconstruire, mais même pour reconstruire, il faut énormément d'énergie qui coûte déjà trop chère...
Et si il était déjà bien trop tard...

NégaWatt

Je réponds à Gabyd, étant moi même de formation ingénieur mécanique, je sais, et tout le monde dans le milieu le sait : on peut concevoir des voitures qui rouleraient, à l'eau, aux déchets, aux algues... à tout et n'importe quoi ! On pourrait concevoir des voitures qui rouleraient des dizaines de milions de kilomètres.

Dans le permier cas, il suffirait d'injecter des fonds dans la recherche (bureau d'études...donc pas seulement la recherche "fondamentale"), dans le deuxième cas, on sait le faire, les produits seraient plus cher à produire cependant, mais une telle qualité est largement possible.

Or, dans le 1er cas, il est bien évident que la pression des lobby du pétrole & co empêchent ce type d'innovation, le manque à gagner est trop énorme. Dans le 2nd cas, vous vous doutez bien que les conséquences, dans la "conjoncture capitaliste" actuelle : pas de SAV, de pannes, de réparations, renouvellemnt du parc auto ralenti, voire arrété... ce qui mêne aux licenciements, à la mort des constructeurs et des filières de réparation, la mort de la croissance.

Je parle des voitures, mais cela s'applique à tout : electroménager, hifi, mobilier... tous les biens de consommation non alimentaires ! Il ne faut pas mépriser les ingénieurs comme si nous étions des saloperies de cadres, gavés de fric, ordures capitalistes : un ingénieur c'est quelqu'un comme tout le monde, avec un bac +5 certes, mais avec un fort bagade technique + quelques couches de gestion/management/langues étrangères...

Attention je ne parle pas des ingénieurs de type X, mines... ""l'étite"" de la france, mais plutot des ingé insa, ut, polytec... A propos des rémunérations, il ne faut pas croire qu'un ingénieur a le même salaire qu'un Proglio ou qu'un Sarko, nous ne sommes pas à plaindre bien entendu, car c'est bien au dessus du smic ! Je connais des débutants payés 1800/2000 au bout de 3 ans d'exp, et des anciens payes 3000/4000 apres 25 ans de boite.

Alors oui ce n'est pas une population très politisée, syndiquée, engagée, de facon générale. Mais si on nous donnait les moyens de faire des choses meilleures, légères, économes, innovantes (dans le sens de réduction de l'impact écologique), on le ferait avec plaisir, car ce sont les challenges que nous aimons, cette passion qui nous anime.

Ne diabolisons pas telle ou telle catégorie sociale. Je me considère comme ingénieure engagée, je mets toujours la considération écologique dans mon travail, je propose des alternatives... mais ne nous leurrons pas : tant que des décisions politiques fortes ne sont pas prises et imposées aux entreprises, on fera toujours le choix d'un produit le - cher, made in china, avec une durée de vie limitée... Cependant rassurez vous : l'exception va aux produits de sécurité, qui permettent de réduire la gravité des accidents (je pense à l'automobile), leur conception est orientée avant tout vers la sécurité maximale possible, et non pas aux couts (qui vient en 2eme place :D).

Avec l'arrivée des "bussiness man", des managers de formation, des financiers... dans l'industrie, il y a un fort sentiment que l'ingénierie & la technique ont perdu le pouvoir de décision : les boites sont controlées par les financiers, qui ne s'interessent qu'aux plannings, qu'aux indicateurs (qui ne veulent souvent rien dire !) sans connaitre la réalité des produits qui sont concus, la réalité de la production industrielle, des sous-traitants.

Voila mon petit éclairage. J'ai un peu mal de lire que les ingénieurs ne sont pas des gens qui pensent aux autres, j'en connais un paquet qui souffrent tout autant que les autres salariés d'autres milieux ; ruminant en silence, avec l'envie que notre société change, et cela, même si cela suppose de changer leurs vies. Il y a de tout.

NégaWatt

Une idée pour lutter contre le gaspillage d'énergie.
Arrêtons toutes ces publicités éclairées de nuit et maintenant de jour sous la forme d'écrans vidéo géants aux messages ineptes, agressifs et perturbants.

A Niort, un collectif citoyen "citoyens79@yahoo.fr" réagit à l'apparition de ces panneaux publicitaires vidéo géants au niveau de carrefours de l'agglomération.

Pour beaucoup d'entre nous, ces images publicitaires flashantes et mobiles sont une réelle intrusion dans notre quotidien. Après le clip vidéo à la TV, on nous les impose dans la rue.

Il est nécessaire que des citoyens attachés à leur cadre de vie et à la réduction du gaspillage energétique se mobilisent pour que ces panneaux (de plus dangereux pour les usagers de la route) soient retirés.

Nous vous proposons d'adhérer à notre contestation en participant à la pétition citoyenne récemment mise en ligne, en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N7592

ou plus facilement en nous contactant par email ou en tapant sur google PUB VIDEO NIORT

NégaWatt

Peut-on prouver l'indépendance de négaWatt ? Faut-il croire Thierry Salomon sur parole ?
A quand un reportage sur les terres rares présentes en quantité dans les EnR, dont l'extraction est très polluante ? A quoi peut bien servir l'utilisation des technologies préconisées dans le bâtiment par exemple, si elles-même conduisent à augmenter l'industrialisation (consommatrice d'énergie) en amont, tout en engendrant des coûts élevés d'entretien et de maintenance ? Le scénario négaWatt ne serait-il pas lui aussi (ou malgré lui) au service des grands groupes industriels (St Gobain, Isover, filière bois, chimie...) en quête de nouveaux marchés ?
L'analyse est très convaincante... mais peut-être le scénario un peu trop "ficelé"

NégaWatt

Bonjour Je voudrais prendre contact avec Thierry Salomon pour une éventuelle intervention pour le compte du comité ATTAC Elbeuf en 76, Ce serais pour le mois de Mai. Répondez moi vite Merci

Jean Pierre Lefebvre Tél 0235787050 ou 0664947050

NégaWatt

Ce qui est essence... ciel !
Mais oui, Gabyd et Thierry vous parlez de la même chose mais avec des mots différents :
le concept NégaWatt est avant tout économique et social, et basé sur le postulat d'un monde fini, ou la prise de conscience de la fin du monde de la croissance infinie.
Ce monde fondé sur le pillage de ressources épuisables appartient au passé.
Il reste à construire "L'an 01"...........

NégaWatt

Très intéressant le scénario Négawatt, MAIS cela reste, du coup, un débat d'expert-e-s, d'ingénieur-e-s et non de citoyen-ne-s.

S'il est évident que nous pouvons créer des appareils, des technologies plus efficientes quid de "l'effet rebond" ? Quid de la nécessité d'extraire encore plus pour remplacer nos appareils "pourris" et des énergies nécessaires à cela ?

S'il est intéressant de savoir que l'on peut ne rien changer à notre niveau de vie tout en protégeant notre milieu grâce à l'intelligence de nos ingénieur-e-s, quid de l'aspect démocratique de ces techniques "écolos", quid de l'autonomisation des individus ? Quid de la nécessité d'une industrie, et donc, quid du salariat, quid des ouvriers du secondaire ?

Bref, quid de notre société, B... D. M...?

Quand nous poserons-nous les questions essentielles : de quelle société voulons-nous ? Quels rapports sociaux désirons-nous ?

Il est intéressant de savoir que l'on peut faire "ce que l'on fait" d'une meilleur façon ; MAIS il serait bien plus intéressant et tout autant nécessaire de savoir si "ce que l'on fait" doit être fait, vaut la peine d'être fait, est désirable, est souhaitable !

Tant que nous ne nous poserons pas ces questions les citoyen-ne-s ne seront que des observateurs -trices d'un débat "technique" !

Demandons-nous enfin, ce qui est essentiel et ce qui ne l'est pas !