De quoi la Palestine est-elle le nom ? - commentaires De quoi la Palestine est-elle le nom ? 2010-12-17T13:03:40Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2010-11/novembre-238/de-quoi-la-palestine-est-elle-le-nom#comment18712 2010-12-17T13:03:40Z <p>Longtemps, l'histoire de la Palestine s'est limitée à celle, tourmentée, du peuple juif aspirant, après deux mille ans d'exil, à retrouver une patrie. Pour les autochtones, en revanche, elle se résume à une spoliation, spoliation qui perdure et qui rappelle, de l'Asie à l'Amérique latine, en passant par l'Afrique, une oppression pas si ancienne.</p> <p><a href="http://www.editionslesliensquiliberent.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=14" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.editionslesliensquiliberent.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=14</a></p> <p>Rien que çà est mensonger : cet exil est un mythe ! Cf le sioniste Shlomo Sand, entre autres</p> <p>En plus pas mal des fondateurs de l'anomalie étatique sioniste étaient probablement descendants de Khazars sans "une goutte de sang" dasles veines des sujets d'Hérode (le roi non juif) qui n'était déjà qu'une partie des Juifs, vu que la diaspora était déjà importante. Et que par contre il y a toujours eu des Juifs en Palestine.</p> <p>On trompe facilement les jeunes, et d'autres plus vieux, sauf exceptions, parce qu'ils n'ont pas le temps de lire assez.</p> De quoi la Palestine est-elle le nom ? 2010-11-25T03:29:04Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2010-11/novembre-238/de-quoi-la-palestine-est-elle-le-nom#comment18356 2010-11-25T03:29:04Z <p>Je conseille ces livres :</p> <p>Le sionisme en Palestine / Israël :<br class="autobr"> fruit amer du judaïsme</p> <p>Résumé</p> <p>Dans l'état actuel des choses, ni la violence, ni la non-violence ne peuvent avoir raison de l'entreprise sioniste !</p> <p>La violence... ? Une juste guerre menée au nom de la justice bafouée comme celles de 1948, 1967 et 1973 ne peut être gagnée, compte tenu de la disparité des forces en présence ; quant aux actions terroristes atteignant des civils, elles sont toujours à la fois inadmissibles et inefficaces.</p> <p>La non-violence à la manière de Gandhi ou de Martin Luther King ? Elle est nécessaire mais ne saurait être suffisante. Une donnée unique dans l'Histoire de l'humanité est à prendre en compte : l'accès à la démocratie pour les non-Juifs est lui-même verrouillé. Une résolution des Nations Unies, toujours en vigueur depuis 1947, a créé et légitimé - quelle que soit l'évolution démographique - la domination définitive d'une « race » d'hommes au sein de la Palestine historique ; un second verrou, interne celui-là, sous forme de Lois, est venu compléter le premier verrou : l'État en question se veut un État « juif », « pour les Juifs », « pour toujours » avec Jérusalem comme « capitale éternelle ».</p> <p>Le conflit suscité par la Bible depuis un siècle est de ceux qui ne s'épuisent pas comme se sont épuisés, avec le temps, nombre de conflits historiques. Aux mythes bibliques répondent ici les mythes coraniques.</p> <p>Pour une partie notable du monde musulman, les agressions et les persécutions caractérisées que subissent, depuis plus d'un demi-siècle, les musulmans de Palestine de la part des Juifs, sont vues comme une confirmation des versets du Coran suivant lesquels les Juifs sont fondamentalement mauvais. Aux conséquences dramatiques des mythes bibliques viennent s'ajouter secondairement celles suscitées par les mythes coraniques. Pour un conflit auto-entretenu qui peut devenir planétaire...</p> <p>C'est ainsi que face <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> à une telle situation déroutante pour tous ceux qui n'ont pas saisi la spécificité du conflit palestinien ; <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> à un État défiant impunément, depuis plus d'un demi-siècle, les nations qui l'ont créé et les organismes internationaux de défense des droits de l'homme, <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> à un État qui ne respecte pas les règles du droit international et fait peser une menace sur la sécurité collective, <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> à un État non amendable par lui-même, <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> à un conflit où le rapport de forces n'a jamais été aussi inégal et la désespérance apparemment aussi fondée,<br class="autobr"> il n'y a, a priori, pour les Palestiniens et leurs représentants confrontés à un problème insoluble, qu'une réponse « raisonnable » : le suicide.</p> <p>Pourtant cette réaction n'est pas de mise : il faut tenir pour certitude qu'Israël, fruit d'une « erreur historique » est un « accident » de l'Histoire, et comme le recommandait Sénèque « tirer courage du désespoir ».</p> <p>Les données essentielles, qu'il convient d'avoir à l'esprit dans le très long combat à mener, sont pour nous les suivantes :</p> <p>1) - L'État juif, Israël - fondé sur des données religieuses, né dans le mensonge et l'injustice, raciste et ségrégationniste par nature - n'est pas compatible avec la paix ;</p> <p>2) - La tare principale de l'idéologie sioniste que le judaïsme a engendrée est la Séparation (l'Apartheid) des hommes en deux communautés : les Juifs et les non-Juifs ;</p> <p>3) - Ce racisme est foncièrement différent des autres racismes de l'époque moderne<br class="autobr"> Le racisme anti-Noirs des États-Unis auquel faisait face Martin Luther King (pour évoquer un combat particulièrement exemplaire) comme le furent les autres racismes d'un passé récent : racisme des colonisateurs, racisme hitlérien, racisme anti-Noirs d'Afrique du Sud..., indépendamment de leur plus ou moins grande malignité sur le terrain, étaient, quant à leurs racines des racismes de type banal, sommaire, primaire, « naturel ». Le racisme inhérent au judaïsme, lui, est structuré et développé à partir d'éléments religieux à la fois scripturaires et sacrés. C'est dire qu'il est « culturel » au sens le plus fort du terme et pérenne. Le mythe biblique du Peuple élu /Terre promise conjoint au mythe messianique et la loi fondant la judéité sur le sang, en sont les fondements essentiels.<br class="autobr"> Il est différent aussi des autres, en ce sens que, véhiculant la notion de race au sens propre, il va automatiquement de pair avec un racisme opposé (appelé malencontreusement « antisémitisme ») dans un processus en cercle vicieux.</p> <p>4) - Cette forme de racisme - en tant que notion, concept ou expression - est largement ignorée en ce début de XXIe siècle. Son étude, son analyse, dans le cadre d'une remise en cause du judaïsme, est une priorité.</p> <p>5) - Un État palestinien souverain, libre, indépendant à côté d'un État juif dans la Palestine historique est un leurre : en raison de son idéologie, l'État sioniste d'Israël ne peut concevoir cet État ; au nom de la justice et de la dignité humaine, la Résistance palestinienne ne peut s'en satisfaire.</p> <p> 6) - En dehors de la non-violence et de la magnanimité, les valeurs-guides pour la réconciliation et la paix dans un État pluriethnique unique - où les uns continuent à vivre dans leur « Terre sainte » aux côtés de ceux qui se sont succédé dans la continuité des générations - sont la démocratie et la laïcité.</p> <p>C'est dire que la Palestine historique - pour aller en direction de l'Utopie démocratique, voie longue, difficile mais enthousiasmante - attend ses Libérateurs, libérateurs des Juifs et des non-Juifs, victimes, les premiers depuis deux millénaires, les seconds depuis un siècle, des mêmes éléments pervers du judaïsme.</p> <p><a href="http://www.andre-gaillard.fr/Andre_Gaillard/Sionisme.html" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.andre-gaillard.fr/Andre_Gaillard/Sionisme.html</a></p> Finkelkraut... 2010-11-24T15:27:56Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2010-11/novembre-238/de-quoi-la-palestine-est-elle-le-nom#comment18350 2010-11-24T15:27:56Z <p>A un moment donné, si l'on considère la critique intellectuelle comme une attaque personnelle, comme l'a fait Finkelkraut sur le rapport entre la judaïté et le conflit entre Israël et Palestine (à priori) et bien ce n'est même plus la peine de philosopher.</p> <p>Si toute critique est impossible la pensée est impossible tout simplement.</p> <p>C'est le travers de ces philosophes, ou professeur de philosophie, qui se sont fait connaître médiatiquement et sous ce prétexte on ne peut plus les critiquer !</p> <p>Et en ce qui concerne les conflits entre Israëliens et Palestiniens (comme tous les conflits) il vaut mieux la réflexion et le dialogue que l'entêtement à avoir raison.</p> <p>Finkelkraut s'est imposé un auto-fascisme en rejetant la critique : la philosophie et la pensée ne sont pas des tribunaux et personne ne détient la Vérité éternelle.</p> <p>Il faut chercher la Vérité si possible de façon amicale et démocratique pour ne pas envenimer les choses (le philosophe Roi de Platon ce n'est plus d'actualité) !</p> De quoi la Palestine est-elle le nom ? 2010-11-24T11:04:32Z https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2010-11/novembre-238/de-quoi-la-palestine-est-elle-le-nom#comment18345 2010-11-24T11:04:32Z <p>En réponse au message du prof de droit qui se demande ce que sont les forces de l'ordre.</p> <p>N'est ce pas cher professeur, les forces de l'ordre (ou plutot semblant d'ordre)nécessaires aux différents pouvoirs ?</p> <p>Voyons cher professeur, vous savez très bien que l'ordre et la loi, même s'il est nécessaire pour la vie en société, quand il est créé, il l'est par le haut de la pyramide sans tenir compte de la base de la MÊME pyramide.</p> <p>Tout reste à faire pour enfin supprimer cette adoration de la pyramide ou la montagne comme l'explique Elysée Reclus dans "Histoire d'une Montagne" car avant nous étions ignorants de beaucoup de choses ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.</p> <p>La seule montagne à gravir de nos jours est celle d'une exigence morale suffisante et nécessaire à cette vie en société et en respect avec la nature sinon...</p>