Les petits soldats de l'humanitaire - commentaires

Les petits soldats de l'humanitaire

Oh Mermet fait des labsus, mon dieu que c'est grave ! L'afrique est vaste ? Sans blagues ?

A l'instar de cette dame sur le répondeur qui parle du travail de "là bas si j'y suis", en évoquant je cite "cette jalousie" dont mermet ferait preuve parce qu'il a le malheur de faire une émission sur les chevaux et la défiscalisation, je vois que tout-absolument tout-est bon pour dénigrer le formidable travail d'utilité publique de cette émission... Cette équipe n'a pas de leçons a recevoir de ce genre d'individus. En donner, elle peut, oui. En recevoir, en aucun cas.

Prenez en de la graine les anti-mermet et autres infâmes droitards putrides ;)

Les petits soldats de l'humanitaire

Je rentre de voyage, j'entends cela ; et même si les mois sont passés, je ne peux m'empécher de réagir.

Avez-vous des amis dans l'est de la RDC ? Au Pakistan, en Afghanistan, au Tchad, en RCA ? Certainement pas !
J'ai ai, des collègues de promo à 3A. Et je suis bien contente qu'ils aient été un minimum formés aux principes de base de la sécurité dans les zones à risque que ne dispensent pas toujours les assos pour lesquelles nous travaillons.
Je pars bientôt et ma mère aussi est bien heureuse que j'ai déjà vu une réplique de bombe à sous munition qu'on trouve par 1000ers au Liban et dans des 10aines d'autres pays grâce à la formation de Gallice.
Je n'ai pas participé au stage de Gallice sous cette nouvelle forme, mais je me souviens encore des conseils donnés dans la version antérieure de la formation. Ils m'ont aidé à estimer mon niveau de sécurité en mission dernièrement. Ils m'aideront encore certainement dans le futur. Et c'est bien pour ça que l'école offre de tel stage, parceque des anciens élèves se font parfois enlevés, qu'ils vivent des situations dangereuses pour exercer leur métier et qu'ils leur faut pouvoir y répondre.

Je reste bien critique néanmoins sur l'école que je connais vraiment pour ma part, je suis également critique sur la personne de J.Gallois. Comme d'autres auteurs de commentaires du milieu du développement, j'ai une vision braumanienne de mon métier, un métier où la remise en question des objectifs, des outils et des missions doit être quotidienne.

D'autres, auteurs de reportage sur la radio publique, devraient s'inspirer de cet état d'ésprit où la critique n'est pas seulement destinée à autrui.

Enfin, je voulais dire à Daniel Mermet, que j'avais déjà du mal à entendre par le passé, que sa connaissance du monde pouvait encore être affiné : le labsus du pays africain vous échappe souvent Monsieur, alors je voulais vous dire que l'Afrique n'est pas un pays, mais un continent qui souffre de toujours se voir réduire à une entité unique. L'Afrique est vaste et bien différente d'un endroit à l'autre. Offrez vous un petit tour sur le continent et vous aurez l'occasion de vous en rendre compte...et faites attention à votre sécurité tout de même.

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L'étranger...l'éternel danger !!Les autres sont différents,dangereux et malveillants !!...Mon Dieu que faire ?! Oh Joie ! De bons samaritains sont prets à nous former, nous francais, à affronter ce monde hostile...nous mettre en situation, nous préparer...et ce dans la foret de Compiègne ! Ce type de formation peut-elle avoir une fonction autre que celle d'alimenter la peur des autres, de l'étranger et de nous faire un peu plus oublier que cet étranger est peuplé...d'etres humains ?! Je vis à l'étranger depuis quelques années à présent dans des zones considérés comme plus ou moins dangereuse...sans ressentir le besoin de participer a ce genre de stage ! un humanitaire est-il un soldat ?...dans tous les cas, un humanitaire a-t-il 1000 ou 10 000 euro à depenser ?...ne serait-il pas plus utile d'utiliser cet argent pour former les humanitaire en les envoyant à l'etranger ?...qu'ils voient ce qu'est l'étranger au lieu de les enfermer dans la vision de l'étranger developper par des gars du GIGN ? Merci Daniel...encore une fois, moi qui vit loin de France, je constate que la vision de l'étranger est toujours aussi fermé et paranoiaque...Bien a vous !!

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Je ne suis pas sociologue mais en écoutant l'émission je me demande plus généralement quelles sont les raisons qui poussent les écoles de commerce à inciter certains de leurs élèves à faire un parcours dans "l'humanitaire", à participer à des opérations de "bénévolat", à faire un service "civique" etc. Et à le faire savoir. J'ai l'impression que c'est très "tendance" et naturellement il doit y avoir une raison symbolique ou autre : cf. opération les HEC aident les restos du cœur (dans les années 80-90), ou tiens aujourd'hui un nouvel exemple encore ici (nouveau programme baptisé "SolidariFrance", "dispositif innovant qui encourage les jeunes diplômés à s'engager au service de l'intérêt général avant leur entrée dans la vie active"). Alors que ces établissements tout de même visent surtout à former des cadres commerciaux et l'"élite dirigeante", assurent une fonction de reproduction sociale et sont un lieu de résistance à toute action visant à réduire les inégalités sociales. Paradoxal non ? A 23 ans, tu participes aujourd'hui aux restos du cœur comme dans le temps on faisait ses humanités religieuses. A 40 tu es l'apôtre de la marchandisation, du pognon roi et des plans de délocalisation qui fourniront aux restos du cœur des bataillons de "clients". Et les grandes entreprises de reprendre en cœur le refrain que ce sont "des compétences phares qu'elles demandent à leurs futurs managers" (!). N'est-ce pas un peu le même genre de tartuferie que celle à l'œuvre avec l'écologie (patronat qui se repeint en vert) ?

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Ouh lààà !
Que de confusion dans les commentaires !
Alors, histoire de situer le mien :
je travaille dans l'humanitaire quand je le peux (c'est-à-dire quand on veut bien de moi et de mon fils -qui va avec c'est un package tout en un, ce qui en effet n'est pas forcément compatible avec travailler dans l'humanitaire), aussi bien en salariée qu'en voçlontaire ou bénovole, aussi bien toute seule que pour de grandes ONGs.
Mon compagnon lui, travaille dans l'humanitaire à l'expatriation depuis plus de 10 ans.
Eh bien j'ai ADORE ce reportage, et oui je trouve choquante cette formation, tout comme je trouve choquant cette nouvelle vague de "gestionnaires" parachutés/es sur le terrain et qui "investissent leur carrière dans la solidarité internationale".
Je ne connais pas les 3A, mais comme beaucoup d'autre nouvelles autres "formations à l'humanitaire", je n'ai pas envie de mieux la connaître, il est clair que nous n'avons pas la même vision de l'humanitaire (je suis très braumanienne, comme fille, et j'ai beaucoup de mal à voir en peinture le cher Kouchner, qui est d'ailleurs détesté par tous chez MSF actuellement et par beaucoup dans l'humanitaire d'aujourd'hui). Et d'ailleurs... Ah oui tiens, c'est une école de COMMERCE (cherchez l'erreur)

Mais il ne faut pas confondre : beaucoup de commentaires parlent des formations du CICR et de celles imposées parfois par MSF et autres avant le départ.
"Geo" a raison : il est nécessaire d'être formé à éviter les mines, à se comporter correctement lors d'un chekpoint. C'est évident, juste vital. Travailler au milieu d'enfants soldats complètement défoncés à la colle ou au crack, oui c'est dangereux, et oui il faut apprendre à réagir de la bonne manière, c'est-à-dire de celle qui fera qu'à la fin de l'évènement tu seras toujours en vie, et si possible sans avoir été dévalisé des biens (médicaments/bouffe/tentes etc) que tu allais distribuer.

Mais vous savez quoi ?? Lors des formations du CICR (les autres je ne les connais pas), on ne nous habille pas en militaires. Et surtout on ne nous fait pas tirer, on n'utilise JAMAIS une arme. C'est quoi ce délire ? On ne nous "aguerrit " pas, on nous apprend à survivre, à ne pas péter un câble, ce qui n'a pas grand chose à voir avec ce que l'on entend lors du reportage. Ce n'est certainement pas en faisant des "roulades avant hop hop hop" que vous survivrez si vous vous retrouvez devant des gars armés !

La charmante demoiselle qui a "travaillé au Mali" et qui rêve de "travailler avec MSF même si elle sait ça fait cliché" n'a pas bien compris que si jamais elle ne se prend pas le soin de se dissocier absolument de tout porteur d'armes, elle se fera rappatriée vite fait, ou bien elle finira justement par prendre une balle, et.... bin que ce sera normal.

Par ailleurs, si l'humour de Daniel à propos des "soits-disants risques" et "soit-disant enlèvements" (je peux vous en présenter si vous voulez Daniel, des gens qui ont été enlevés) m'a un peu agacée au départ : encore une fois, vous avez raison. Quand on écoute les gens qui ont participé à la formation, il est très clair que la plupart d'entre eux n'ont pas vraiment programmé de faire leur carrière professionnelle à soigner des mères et des enfants dans la vallée de Peshawar ou à Mogadiscio, donc ça ressemble un peu beaucoup à du délire pour jeune loups aux dents longues qui veulent se donner un frisson sans risque.

Par ailleurs, si il est évident que le reportage coupe "le reste" de al formation, j'ai des gros doutes quant à la capacité d'anciens du GIGN à former qui que ce soit aux "différences culturelles" et à la manière de se comporter pour en pas "choquer la population".

Bref : à vous qui dans vos commentaires expliquer que les humanitaires c'est des vilains je vous souhaite de ne jamais avoir besoin de la perf ou du sac que ces infâmes salops de colonialistes voudraient vous donnner pourq ue vous ne creviez pas la bouche ouverte.
A vous qui dans vos commentaires vous insurgez parce que l'on a osé nous critiquer, nous "qui ne sommes pas des héros mais quand même hein personne ne peut dire de mal de l'humanitaire hein parce que quand même", j'espère qu'entre deux missions vous prenez un peu de recul et que vous réalisez que ce que dit Braumann est juste absolument vrai, mais que ce n'est pas parce que les bailleurs ont des vues tout sauf "humanitaires" que cela nous empêche de faire quelque chose de bien.

Et à tous ceux qui trouvent que gueuler en kaki en tirant à blanc avec sa kalach, c'est l'antithèse de l'humanitaire et que si jamais cela se généralisait cela aggraverait avec raison les conditions de sécurité des travailleurs humanitaires sur le terrain, big up ;)

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Ôh grand Daniel Mermet ! Toi que j'entends dans ma cuisine depuis tout jeune, toi que j'aimais bien parce que tu n'as jamais mâché tes mots. Tu m'as donné une leçon : la méfiance. Je serais dorénavant plus critique encore envers les informations qui me parviendrons et cela d'où que cela soit (pas que les tiennes mon Dani)

Je pense ( j'espère ) que cette émission était destinée à mettre en avant le sujet, très important, de l'ingérence humanitaire. Une notion comme l'a dit M. Brauman "en nécessaire débat". Je pense malheureusement que l'exemple de ce stage et de l'école 3A était justement mauvais. Je vous invite à vous renseigner plus en profondeur sur cette école dans laquelle ce débat est abordé TRES régulierement. (pourquoi pas alors une émission intitulée "les businessman du développement", la il y aurait débat intéressant)

Une seconde toute petite chose. Je souhaite au deux journalistes en ce moment retenus de force par les Talibans de nous revenir sains et sauf. Ils furent très courageux de vouloir donner la paroles également aux Talibans. En revanche, une petite formation chez Gallice (ou autres) leurs aurait permis peut être d'accorder un peu plus d'attention aux propos des militaires qui les protégeaient. des militaires qui leurs avaient formellement déconseillés à plusieurs reprises de ne pas s'aventurer dans une zone d'où, c'était sur, ils allaient être kidnappé...

Enfin un petit mot pour Francois Ruffin (a qui je reconnais un sens de l'humour bien trouvé) : Maintenant que vous êtes près pour les grands reportages à l'étranger, faites donc quelques un des voyages que font les 3ayens pendant leurs stages, et on en reparle de cette formation.

Je vous salue bien. vive les Forums, Vive France Inter, et vive le travail bien fait.

Les petits soldats de l'humanitaire

Bonjour les AMG, Mermet et Ruffin,

Auditrice depuis trois années, je travaille dans le monde du "développement" depuis un an et demi après une formation universitaire, publique et critique de l'aide internationale et du monde de l'humanitaire.

Même si je comprends le point de vue dénoncé par cette émission, je trouve qu'il pourrait être contrebalancé par une vision plus juste des acteurs sur le terrain et de leurs pratiques.

On parle beaucoup de Kouchner et de la vision "sac de riz", à quand une émission donnant la parole à des gens exerçant dans l'humanitaire et le développement ?

Ayant moi-même rencontré des anciens élèves de 3A, je pense que la vision que vous donnez d'eux à travers cette émission est assez réductrice (nombre d'entre eux sont des auditeurs de votre émission).

À une prochaine émission plus nuancée (même si les émissions de Ruffin me font toujours beaucoup rire).

Les petits soldats de l'humanitaire

Salut !!!

Bon alors la, Daniel, je suis pas d'accord...

Etre humanitaire, je le suis depuis 10 ans. RDC, Angola, Soudan, Tchad, Timor Leste, Haiti, ...
Je suis fier de mon metier et je n'ai pas la pretention de sauver le monde.
Je me considere juste comme un secouriste, oeuvrant sur des terrains parfois volatile.
Les critiques a l'egard de l'humanitaire sont parfois justifiees, parfois pas du tout !!
Je suis toujours etonne de la maniere dont "le bon peuple" nous entrevoit : sois heros, sois complice du systeme, voir mercenaire.
J'essaye de me battre contre l'injustice et la seule presence des ONG est parfois le dernier rempart de protection pour des civils victimes de conflits oublies.
Quand je rentre en France, je ne dis plus ce que je fais ; je suis lasse d'entendre toujours les memes critiques...par des gens qui sont a mille lieux de vivre ce que nous vivons.
J'ai ete choque de lire le N# special du Monde Diplo sur les ONG et l'humanitaire. La plupart des articles etaient finalement peu emprunt d'une bonne connaissance terrain. Que nous reproche t-on ? Au final : d'en faire trop...ou pas assez ??? nous ne sommes pas le gouvernement. Nous travaillons dans des associations. Libre a chacun, y compris ceux qui nous critique sans cesse en nous traitant de touriste de venir faire mieux ou de s'engager. La liberte de la presse est en danger. Est-ce une raison pour critiquer les Journalistes ? Le Journalisme ? Ou certains journalistes ? Il en est de meme pour notre profession.
Passons maintenant au vif du sujet : la securite en mission. Comme vous etes bien renseigne, vous n'ignorez pas que la Croix Rouge Internationale, les ONG de reference comme MSF ou MDM utilise ce genre de training afin de former leurs equipes au danger. Savoir reagir correctement est un atout maitre qui peut sauver des vies, y compris les vies des equipiers... Si tu n'as pas compris cela, alors avant de faire un reportage sur ce genre de formation, vient d'abord manager un camp de refugies sur une ligne de front. Il est etonnant de constater que les journalistes, lorsqu'ils se rappelent qu'un conflit existe, viennent d'abord se renseigner aupres des humanitaires. Deux difference avec les journalistes : 1 c'est que nous cotoyons les militaires qui abusent de ces populations tous les jours... 2, nous ne travaillons pas avec des gilets pareballe et des casques. Tu vois, tu es journaliste : il est facile pour moi de faire un amalgame a cause de certain de tes collegues. j'ai rencontre aussi de tres bon journaliste sur le terrain, je te rassure.
Si tu veux en connaitre un peu plus sur les dangers en mission, c'est facile : commence par regarder sur ce lien : www.ngovoice.org Il en existe beaucoup d'autre. Mais comme journaliste pro, je suis certain que tu as deja fait le tour du sujet, non ?

Oui, ce genre de formation est utile : comment reconnaitre une mine, reagir lors d'un checkpoint, une prise d'otage, ... nosu en avons besoin. Et pourtant, je pense etre pacifiste. Mais pas naif.

Cordialement,

Geof.

Les petits soldats de l'humanitaire

ce sujet m'intéresse peu .On peut en voir à la télé .Que des jeunes dans un cursus scolaire je pense chic s'encanaillent un peu ,c'est banal . J'ai fais des stages de randonnée équestre avec des jeunes issus de milieu favorisé , on dormait dans la paille et on se tannait le cuir sur nos selles ensemble .

Par contre ce qui est moins banal et montre que le fossé n'est pas entre les jeunes et ses membres du gign , mais entre ton émission et le témoignage de ce gendarme .

Il est sincére , il parle de la plus grande expérience de sa vie ,à savoir la GROTTE D'OUVEA .

Ce gendarme doit avoir 40 ans. Il dit bien le contexte :l'entre-deux tours des élections 2008 avec en

jeu la réélection de MITTERRAND ; aux manettes de l'intérieur il y avait PASQUA

On sent son émotion .Il est honnête. Il parle de deux gendarmes morts.

Il lave de tout soupçon d'exécution sommaire les gendarmes en place .

Il fait partie de la maison , il n'a pas le rang pour parler .

Un ouvrier ne dénonce pas un autre ouvrier à son patron,ni au contre-maître.

Mon père militaire de carrière a fait la guerre d'Algérie. Il était dans le génie .

Il avait sous sa garde des prisonniers fellaghas pour des travaux d'aménagements routiers ou autre .

Mon père était pour l'Algérie Française avec un idéal d'accès aux populations (on disait
autochtone )de l'instruction.

Ma mère , resté en France avec trois enfants en bas-âge devait le rejoindre ultérieurement .

Dans son chantier ,une révolte se tramait semble-t-il !

Dans les conjurés fellaghas ,une trahison a eu lieu .

Le 2é ou 3é bureau est intervenu.

Des interrogatoires expéditifs ont eu lieu.

Mon père a été sommé n'ayant pas vu venir la mutinerie (peut-être suspecté de trahison lui-même)de régler le problème .

Le problème c'était l'homme avec lequel il avait sympathisé .

C'était le meneur .

Cet homme mon pére le trouvait intelligent , il lui avait appris à lire .

Les interrogatoires avaient montrés que les insurgés ne devaient pas tuer mon père.

Mon père a abattu ce meneur , dans un état de rage totale .

Il ne m'a pas décrit grand-chose . J'imagine un ciel brûlant haut très haut aveuglant . Je ne sais pas s'il l'a fait souffrir .

Je crois qu'il avait un fusil automatique , il aurait pu se tuer , il pouvait tuer tout et tout le monde .

Il était dans l'arêne .

Dans l'arène les survivants de la rébellion avortée étaient là .

Au risque de leur vie les autres fellaghas se sont adressé à lui doucement en lui disant : « il était

méchant , il a payé ».

Il n'a pas exécuté les autres survivants de la répression .

Il nous a dit qu'il fallait proportionné la Défense à l' attaque .

Je crois que la rage de ce moment ne s'est pas éteinte . Il est resté excessif .

Ce que je comprends ,ou ne comprend pas c'est que la mutinerie avait avorté dans l'oeuf .
Quel était l'intérêt de mettre dans les mains d' un militaire du génie avec trois enfants au pays
, un fellagha ayant été reconnu comme meneur d'une rébellion ?
C'est du pousse au crime .

Le témoignage du gendarme du gign est celui d'un spectateur d'une curée , ou d'une corrida qui

brûle de rentrer en action .

Si les informations dans le monde audio-visuel qui émergent sur ouvéa sont celles fournis par un

membre du gign dans une émission comme làbas . Il faut laisser ce témoignage pour la télé .

Ce gendarme devrait penser aux femmes et aux enfants des gendarmes morts à OUVEA , et qui
aurait pu être libérés si la négociation avait eu lieu.
Ces gendarmes morts étaient dans l'arène avec les canaques .
Qui était sur les tribunes ?

Nous tous .

Les petits soldats de l'humanitaire

Bon alors déjà pour le commentaire qui nous parle quand meme de connerie coloniale des 3ayens mon petit arrête de nous fatiguer avec tes moralisations et tes 2 pauvres petites références... Viens faire ne serait-ce qu'un cours de spécialisation africaine par exemple et tu comprendrais que non nous ne sommes pas des petits soldats lobotomisés mais bien des étudiants consciensisés sur les problèmes sensibles (colonianisme, esclavagisme, role des états européens, génocides soutenus) comme cela est fait dans très très peu d'école. Kouchner arrête de parler de lui pour la plupart on à pas du tout une image positive de lui (taper kouchner trafic d'organes ou kouchner génocide rwanda...) D'autre part arrete de nous mettre tous dans le même sac faire tous partie d'une même école ne signifie pas avoir une pensée unique. Enfin tu nous martèle un FICHER NOUS LA PAIX : mais on t'a déjà demander quoi à toi ??? c pas toi ki nous fais manger non alors stp remballe !
Ensuite pour en venir à la belle démonstration de professionnalisme journalistique, combien de fausse infos ? on passe de 250 à 10000 e, de une demi heure de séance de désactivation d'arme un entraînement militaire poussé, d'une école de COMMERCE à une école "d'humanitaire" (sa existe sa ?) sans parlé des montages ridicules (on s'croirait en pleine guerre) et du timbre de voix déjà désagréable (sa c pas de sa faute le pauvre) mais surtout moqueur du pseudo-journaliste et enfin de la ptite intro ci dessus qui ressemble plus à une attaque personnelle qu'autre chose... D'autre part je n'ai pas personelemment pris à part à ce stage et je le regrette car je pense qu'il apporte des notions plus qu'importantes que ce soit pour un bénévole humanitaire partant au Congo, un négociateur au moyen orient ou même un touriste au Mali (je vise aucun pays particulier mais y strouve qu'il y a eu des enlévements làs bas recemment)... Bref sa peut servir pour nimporte qui pourvu qu'il bouge un peu sur d'autre continents, et quite à faire un effort pour passer outre le fait qu'on soit confronté à un enseignement "militaire" pour en tirer le plus d'enrichissement possible.
Pour notre cher Mr Ruffin certainement très engagé dans des reportages à risques dans des zones sensibles sa pourrait également être utile par exemple.
Voila à peu près tout quand aux propos du président de l'école comme l'à dit quelqu'un ci dessous il n'est certainement pas le plus représentatif des valeurs que portent la plupart des 3ayens et fait plus penser à un politicien qu'autre chose (pour ma part en tout cas) Voila je vous remercierait de ne pas censurer mes propos une 2eme fois car j'ai grandement modéré le contenu... Bonne journée au soldats, au présidents, au journalistes, au GIGN, au 3ayens au shtroumphs et à surtout à babar

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" ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort."

Ou handicapé si on a pas d'bol... ;)

Les petits soldats de l'humanitaire

@Un citoyen

Effectivement, c'est d'ailleurs ce que disait Socrate en 1973 : 80. « C'est beaucoup mieux d'acheter une compagnie merveilleuse à un prix attirant que d'acheter une compagnie attirante à un prix merveilleux »

Puisse-il reposer en paix.

Les petits soldats de l'humanitaire

merci l'equipe de la-bas.

plutot des mercenaires que des petits soldats. les ONG sont des entreprises, les humanitaires sont des mercenaires. On s'arme contre les enfants-soldats fictifs au Sri Lanka (et pas contre l'armee genocidaire anti-tamoule qui a, elle, bien menace des journalistes qui revelaient ses crimes). On porte la tenue militaire, symbole de la guerre et de la mort, pour faire la paix. War is peace et Kouchner veut le bien des pauvres africains (et pas leur coltan ni leur petrole).

Merci de nous avoir revele la connerie coloniale pedante des eleves de l'ecole 3A.

Aux 3A : Si votre modele est Koushner et que vous ne voyez pas le lien entre le capitalisme et la guerre dans les pays du Sud, le Sud vous dit : FICHEZ NOUS LA PAIX.

Les citoyens du Sud savent tres bien s'aider eux memes tant que vos entreprises et vos occupations militaires-humanitaires ne nous sucent pas le sang (et le coltan, et le petrole, et l'ivoire, et l'or, et les diamants, etc)

Les petits soldats de l'humanitaire

C'est très bien d'œuvrer pour le bien d'autrui, c'est la preuve de notre spiritualité. Mais il faut savoir que la monnaie est aujourd'hui basée sur "pratiquement" rien : elle repose sur la confiance symbolique que notre société de valeurs lui accorde, les masses monétaires sont créées à partir de dettes. Si nous laissons les pleins pouvoirs aux banquiers privés sur la création monétaire (qui est supposée représenter le labeur du peuple), nous laissons les portes ouvertes non seulement aux investissements sans éthique (ce qui va à l'encontre de toutes œuvres humanitaires avec une force insoutenable), mais surtout nous payons pour notre propre mise en esclavage.
Les états ont interdiction de battre leur propre monnaie sous forme de dette : Giscard a signé un décret en 1973 forçant l'état français à emprunter aux banques privées, s'interdisant d'emprunter à la banque de France. Il en est de même pour l'Europe et les autres états.

Pour que la monnaie puisse circuler librement, l'état doit battre "Notre" monnaie afin de ne pas avoir l'obligation de payer un intérêt quelconque sur l'argent créé et œuvrer à notre liberté.
Nous pouvons, en divisant les pouvoirs de l'état, faire des contre-pouvoirs et avoir une autorité sage, libre et fraternelle.

J'ai lu : "La dette publique, une affaire rentable" de André-Jacques Holbeck...

;-)

La corruption ça existe. En France aussi.

Cette émission est vide sens, aberrante, et ça parait incroyable que France Inter laisse exister une telle délation. Le journaliste est lui-même un incompétent, vous en conviendrez, je cite : « Le monde est un endroit horrible (...) vous aussi vous rêvez de devenir un bienfaiteur de l'humanité, un humanitaire, et bien sachez le, il y a des méchants sur la terre (...) voilà l'humanitaire en kaki et ils sont encadrés par les services secrets qui connaissent très bien la musique. » Il me semblait que pour devenir journaliste il fallait tout de même un niveau d'étude minimal... Mis à part son niveau de langage déplorable, je suis tentée de dire que cette émission ne se base sur rien, absolument rien.

Pour avoir vécu ce séminaire au mois de novembre dernier, je peux vous affirmer que les armes sont loin d'être la première chose que nous avons vu en arrivant (impression donnée par le montage de l'émission) et que leur manipulation (encore une fois, on le répète, devant nous apprendre à décharger une arme) a duré une demie heure tout au plus au cours de ces 2 jours et demi. Les modules de cours que nous avons eu concernant la négociation avec une personne retenant des otages, les mines anti personnel et sous munitions, le transport et les check points, la gestion de crise et la gestion du stress dans des situations telles que les enlèvements ou les faux barrages ; ces formations ont été entièrement omises alors qu'elles sont absolument nécessaires au cours de ce séminaire.

Aux anciens 3Ayens : il parait que 3A forme les étudiants à avoir un esprit critique, un esprit d'analyse, un esprit qui se distingue par sa volonté de comprendre certains phénomènes. Je cite Marie D : « Cette formation est lamentable. Elle n'a rien à voir avec l'humanitaire, et ne devrait rien avoir à voir avec 3A. » Premièrement, faire de telles affirmations sans réellement savoir en quoi consiste ce séminaire est totalement malvenu. Hormis ça, j'ai du mal à comprendre d'anciens 3Ayens qui se fieraient à cette émission, qui elle est littéralement lamentable, sans avoir confiance dans leur école, dans leur formation et dans les valeurs qui les animent. Comment appelle-t-on ça déjà ? Ah oui, de la manipulation. Et honnêtement, je ne pensais pas que d'anciens 3Ayens tomberaient dans le panneau ; c'est décevant. Il faut bien comprendre que lors de ce stage, il n'est absolument pas question, d'aucune manière de faire de nous des militaires ! Nous avons simplement a faire à des personnes qui, au cours de leurs carrières respectives ont été confrontées à des situations difficiles, dans des zones à risques. Leur enseignement est totalement légitime puisqu'ils parlent en connaissance de cause et que leur but est simplement de nous apporter des clés, des notions, nous permettant de réagir en cas de problème.

A ceux qui ne connaissent pas 3A et aux rédacteurs de cette émission : 3A est avant tout une école de commerce et développement ; l'humanitaire étant un plus. D'ailleurs, il serait certainement bon pour beaucoup de revoir certaines notions et de comprendre que le développement n'est pas synonyme d'humanitaire. Bioforce fait déjà ce type de séminaires depuis bien plus longtemps que 3A mais bizarrement, personne n'en parle... En fait, voilà le moment où l'on glisse d'un soit disant débat sur l'humanitaire et la gestion de crise en zones à risques vers une attaque personnelle. Et c'est clairement là qu'il y a un problème. On sort des propos de leur contexte, on réalise des montages audio pour faire comme si les coups de feu duraient en permanence pendant 3 jours et on invoque des liens de parenté pour justifier le fait que les élèves de 3A puissent faire ce type de stage. Effectivement, la réalité est toute autre.

« L'irak est un eldorado financier » : évidemment, lorsque l'on sort une telle phrase de son contexte, ça fait jaser. Tout de suite les grands mots : 3A qui d'habitude met en avant des valeurs de solidarité aurait elle tout à coup des envies capitalistes ? Que les révoltés se rassurent, cette phrase est issue de journaux économiques, et si au lieu de couper au montage, on la disait en entier ?
Alors voilà ce que j'ai trouvé :
– « Sans aucun doute, l'Irak pourrait devenir l'eldorado des multinationales pétrolières » déclare Olivier Appert directeur de l'Agence Internationale pour l'Energie.
– Pour les moins avertis, voici un article qui explicitera parfaitement le sens de cette phrase : http://www.northstarcompass.org/french/nscfr111/forum.htm

A l'équipe Gallice Security : Le séminaire que nous avons fait au mois de novembre était le premier organisé par J. Gallois. S'il y a bien une chose que nous redoutons tous lorsque nous partons à l'étranger, c'est de rencontrer ce type de problème. Et nos parents, qui comprennent souvent mieux nos motivations pour 3A que quiconque sont encore bien plus inquiets que nous-mêmes. Ce séminaire est un moyen de nous confronter à des situations auxquelles nous pouvons potentiellement être confrontés et c'est quelque part rassurant de se préparer à cela. Les cours en salle, les sessions d'exercice, la pratique nous a apprend beaucoup sur nous, sur notre maitrise de nous mêmes et sur notre gestion du stress, mais seulement. Nous apprenons beaucoup sur les autres, sur le groupe que nous formons, sur l'unité que nous sommes quand il faut se déplacer en groupe en forêt ou quand il faut faire face à une séquestration. En réalité ce séminaire est une source d'enrichissement énorme comme on n'aura certainement jamais l'occasion d'en revivre. Le professionnalisme, les compétences et l'expérience de ces anciens du GIGN ou de la DGSE est inégalable. C'est l'unique raison pour laquelle J. Gallois a fait appel à cette équipe.

A J. Gallois : Comme dit précédemment, ce stage est un apport considérable aux élèves de 3A. En réponse à cette émission, il me semble ainsi indispensable de continuer ces séminaires et bien sur, de les améliorer d'année en année. Si certains l'ont perçu comme une volonté de faire de nous des « petits soldats de l'humanitaire », il serait plus juste de parler de « cadres opérationnels et avertis ». Un jour, lors d'un discours, deux fois, vous avez cité Richard Bach : « Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être. Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y parvenir. » Effectivement, je me plais à dire à tous ceux qui souhaitent entrer à 3A, sur des salons, dans mon entourage ou autres portes ouvertes que ce qui fait « l'esprit 3A » c'est que même si, par notre jeunesse, nous ne savons encore pas où nous serons plus tard ni ce que nous ferons, nous savons deux choses :
1. Nous savons tous de près ou de loin pourquoi nous sommes à 3A et pourquoi c'est cette voie précisément que nous avons choisie
2. Nous ne voulons pas être des pantins commerciaux, nous souhaitons être acteurs et pour cela nous voulons être opérationnels. Concrètement... Ces pseudo journalistes se sont-ils une seconde posé la question de savoir si la création d'un partenariat entre Gallice Security et 3A n'émanait pas d'une demande des étudiants ?...

L'autre citation de Richard Bach est la suivante : « Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l'appelle un papillon. » Je résumerais en disant simplement que ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort.

Finalement, à 3A, on nous enseigne ce qu'il se passe à l'international, aussi bien au niveau culturel, qu'économique ou encore politique. Effectivement, il existe des taux en tout genre permettant de mesurer la richesse produite, le développement, de situer les pays sur une échelle d'extrêmes, entre démocratique et totalitaire, mais il existe aussi un indice de corruption pour lequel la France est 23e sur 180 pays. Pas trop mal me direz-vous. Mais en écoutant cette émission, la seule chose que j'ai envie de dire c'est que de la corruption, il y en a partout. Elle est simplement plus ou moins visible et perceptible. Qui a dit que les médias français étaient libres et neutres ? On ne m'y reprendra plus.

Les petits soldats de l'humanitaire

Je me permets de réagir à nouveau aux vues des commentaires.
Je suis contente d'appendre que je suis un "petit soldat de l'humanitaire"... A mon sens, un jugement aussi hâtif et fondé sur la base de 10 lignes de commentaires décrédibilise instantanément l'auteur et prévient du peu d'intérêt de son intervention.

Par contre je suis plutôt désespérée de constater combien certains parlent avant de réfléchir (parce que là, s'ils ont réfléchis avant d'écrire, c'est grave). je me demande même si tous on vraiment écouté l'émission ?

Il semble que beaucoup ont compris que 3A forme ses étudiants au militaire.. C'est quoi cette blague ? Sérieusement, comment peut on faire un raccourci aussi grossier entre l'apprentissage de techniques de protection et de comportements à adopter en situation de danger et une formation militaire qui ferait de nous de petits soldats !

Je réitère mon propos : Je suis convaincue que n'importe qui devrait savoir se protéger de tout risque auquel il est susceptible d'être exposé. Un ouvrier porte des gants, un médecin peut mettre un masque, un humanitaire qui se destine à travailler sur des terrains dangereux doit pouvoir être formé aux comportements à adopter ou non. Il n'est nullement question dans cette formation de 3 jours d'apprendre à se servir d'une arme, (pas plus qu'il n'a été dit par qui que ce soit que "le port d'arme est justifié lorsqu'on part à l'étranger")il s'agit plutôt de démystifier l'objet, de le connaître et d'acquérir déjà un peu de recul pour réagir en situation d'agression. (Je vous invite d'ailleurs à écouter les réactions des auditeurs lors de l'émission du 05, le président de Gallice recadre le principe du stage, qui a été complètement déformé dans l'emission du 04)

Encore une fois, le nombre d'humanitaires confrontés à ces violences n'augmente peu être pas, mais les exemples de drames dans ce métier ne manquent pas. Je ne me sens pas petit soldat de l'humanitaire dans la mesure où je n'envisage pas de me servir un jour d'une arme ni d'enfoncer un globe oculaire, par contre je trouverai normal de bénéficier d'une formation qui me prépare à ma préservation personnelle. J'insiste sur "préservation" et "personnelle", car je crois que nulle part il n'a été question de mêler "monde civile et le monde militaire" ni même d'attribuer aux humanitaire la charge de protection ou de défense !
Et enfin, je ne cherche pas à à faire "croire que l'insécurité règne partout" je dis simplement que nombreux sont les exemples de situations ou quelques notions de défense auraient été utiles à mes proches ou moi-même. Sans partir " pour du développement ou de l'humanitaire, avec la conviction qu'on va se faire emmerder", il ne faut pas non plus négliger les risques qui peuvent exister. et ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas partir, non madame, mais certainement qu'il faut bien se préparer !.

Pour pousser plus loin le raisonnement de nanette et de titi. Diriez vous d'une assistante sociale qui prendrai des cours d'autodéfense qu'elle prouve qu'il y à un dangereux mélange social/militaire ?

Pas content

Perso on a mis mon texte à la trappe, vive le droit d'expression.

Pourquoi va savoir, je n'étais peut-être pas constructif et j'en suis désolé...

Les petits soldats de l'humanitaire

Je suis étudiant à 3A.
En quelques points et pour ne pas faire long :

– cout du stage : 250 euros
– Bruits d'armes à feux etc : on apprend à désarmer une kalachnikov, sûrement pas à tuer.
– Pour Nanette qui s'excite : 3A est une école de commerce et de développement. Personne ne part faire du développement avec la conviction qu'on va se faire attaquer. En revanche les étudiants qui sont réellement pris en otage au cours de leurs stage (3 cette année...), ne regrettent pas, je pense, un tel stage. Ils n'y auront pas appris à tuer les méchant, mais à gérer le stress.

– Dommage que l'émission ne parle pas du réel programme et but du stage :
- 1ère partie : des cours théoriques sont dispensés par des médecins, psychologues et autres intervenants (15h réparties sur 2 jours et demi),

- 2ème partie : mise en pratique : sport, passage de check point, agressions physiques, sécurisation des armes, simulation de prise d'otage.

Les petits soldats de l'humanitaire

Salut !

Je dois reconnaître que si les reportages de François Ruf(f ?)in sont parfois drôles, il en est quelques uns dont celui ci qui n'apprend pas grand chose.

Le montage est assez grossier selon moi, le contenu est un peu délayé si bien qu'une émission unique aurait suffit. J'écoute là bas depuis plus de dix ans et ce reportage et d'autres du même goût me déçoit tant il sonne creux à mes oreilles.

Où est passée votre poésie que vous distilliez si bien dans vos émissions d'hier, je veux dire avant ? Que signifie cette répétition de coups de feu qui ponctuent l'émission ? Si cela doit produire un effet comique, cela n'a pas fonctionné pour moi et m'a plutôt énervé !

Vivement une émission comme vous savez si bien en faire (encore aujourd'hui), où un sujet frivole en apparence, nous fait voyager, tout en poésie, éveillant des sentiments nombreux et parfois contradictoire en nous.

Ceci dit, continuez vos émissions modestes et géniales qui m'apprennent le plus souvent à avoir un esprit un peu plus critique, chose rare dans la soupe quotidienne fade et réchauffée que nous servent
les grands médias nationaux.

Longue vie à la bas, sans rancune aucune j'espère !

Les petits soldats de l'humanitaire

Une grosse caricature !! Voilà ce qu'on peut dire sur ce "reportage" où la forme est mise en avant sur la forme !!
Bravo le journalisme, perdu le temps où il faisait son métier en donnant une vue objectif...
Rire et moquerie, intellectuel et reporter en carton, coup de feu placé à chaque minute. Bravo pour le montage les gars !
Rien que le titre est une faute, ne prenez plus l'auditeur pour un con !
La censure du blog sera t-elle fatal à cette remarque ?
D'un fils-de-riche-néocolonialisme-guerrillero-sarkozyste-humano-trader et j'en passe !

Les petits soldats de l'humanitaire

Bonjour l'équipe de là-bas si j'y suis...
Je pense que en ce moment, élèves, profs et directeur des 3A doivent être en train de critiquer votre émission : contexte exagéré voir déformé, reporter qui manipule avec le choix de ses mots (je dis ça pour votre émission de jeudi...)
Et ils n'ont pas tort, car votre reporter effectivement manque cruellement de neutralité.
Je pense donc que vous avez BESOIN de moi.
Je connais les 3A (ou e qu'elle était...).J'ai moi-même fait l'ISTOM. Ces 2 écoles se connaissent bien puisqu'elles visent des secteurs d'activité similaires, et que beaucoup d'élèvent ayant échoué à l'Istom partent faire les 3A.
J'ai aussi plusieurs amis qui ont fait les 3A.
En dehors de ça j'ai vécu 10 années de mon enfance en Am du Sud, et j'ai travaillé 6 ans à l'étranger.
Je ne dis pas tout ça pour rien. Je voudrais justifier le fait que je m'autorise à émettre mon opinion, face à des étudiants sans expérience, mais que je trouve dangereusement convaincus dans leurs propos.
Il est pour moi, extrêmement grave, de vouloir mêler le monde civile et le monde militaire.
Chacun son boulot.
Que des professionnels soient là pour vous défendre ou vous protéger dans certaines situations, okay, c'est normal.
Mais faire croire à ses élèves que ce rôle leur incombe et qu'il fait partie de leurs outils professionnels, c'est grave.

Ce formateur qui parle dans le reportage (et qui semble au demeurant très sympathique) a un autre vécu, une autre expérience professionnelle qui justifie à ses yeux ses propos. Mais ce n'est pas ce qui attend ces étudiants. Ce décalage est totalement surréaliste et ABERANT.
Combien d'entre eux seront capable un jour d'utiliser une arme chargée face à des hommes en chair et en os ? En gardant la tête froide ? Attention les bavures, attention aux escalades de violence... Lequel oserait enfoncer l'œil de qq'un avec son pouce ?

J'ai vécu des émeutes civiles, il y a qqs années en Afrique. Et je suis bien contente que la hiérarchie ait agit en civil (regroupement et évacuation), alors que le directeur d'une société voisine produisant des fleurs, ancien militaire, voulait monter sa propre milice pour nous « protéger ». Il n'a duré que 1 an je crois, mais il a fait beaucoup de dégâts dans la boîte. Un jour il m'a dit que sa stratégie en entreprise c'était agir, et réfléchir ensuite. Mais bon, c'est au autre sujet...

Pour en revenir à nos valeureux stagiaires...je pense qu'en sortant de ces 3 jours ils se sentiront prêts à ne pas se laisser enmerder, à mettre à terre le petit malfrat qui tentera de leur voler leur paquet de clope à la sortie de l'école. Mais dans une semaine, un mois...ils seront redevenus les petits civils insouciants qu'ils étaient. Et si on leur tombe dessus au coin de la rue, ils n'auront pas le reflex de réagir.
Le seul point, NEFASTE, que leur aura apporté ce stage, c'est la croyance que le port d'arme est justifié lorsqu'on part à l'étranger (pour ne pas dire l'Afrique), et surtout : qu'ils vont être capable de les utiliser.

Si on part pour du développement ou de l'humanitaire, avec la conviction qu'on va se faire enmerder, hé bien...il ne faut pas partir.

Moi ce que je vois, c'est qu'une Sarkosyte aïgue qui nous fait croire que l'insécurité règne partout, COUPLEE à un directeur au CV et aux relations pour le moins...inadéquates, ont fait terriblement dériver la mentalité de cette école.

Si j'ai bien compris ces stagiaires sont des volontaires. Il aurait donc été interéssant de savoir quel pourcentage ils représentent dans leur promo.
J'espère en tous cas qu'ils ont payé 10 000€ pour ces 3 jours, et que papa n'a pas eu droit à un tarif préférentiel de la part du fiston.
Ca permettra aux élèves, dans qqs années, qd ils se sentiront un peu ridicules d'avoir fait ce stage, de leur éviter d'en rire.

La conclusion heureuse de tout ça, c'est que dans mes différentes expériences à l'étranger, j'ai souvent croisé des anciens de mon école, mais jamais des 3A, autant en brousse qu'en ville. Et tous ceux que je connais travaillent en France aujourd'hui.

Les petits soldats de l'humanitaire

Effectivement et au regard de l'intervention d'Audrey, il semble bien qu'il s'agit de bon petit soldat de l'humanitaire.

Pour ma part, je suis plutôt favorable à ce que l'on restitue les richesses envers ces pays et que nous cessions nos activités afin d'éviter toute ingérence dans l'évolution de leurs pays.

Mais 3A... c'est quoi au juste ! Parce que je n'ai pas accroché sur cette émission. Certainement le sujet traité !

C'est pour faire fumer Audrey mais comme elle hallucine, elle ne doit pas en avoir besoin.

Les petits soldats de l'humanitaire

Vous dites tout et n'importe quoi !
d'une le stage coutai 25à euros les trois jours, et seuls 20 étudiant l'ont suivi sur plus d'une centaine.. donc nous faire passer pour des fils a papa qui payent de 1000 a 10 000 euros un stage en carton c'est pas beau
de deux jamais le président gallois n'a parler de l'Irak comme d'un eldorado financier.. c'est pas son genre.
ensuite, croyez pas qu'on est tous fan de kouchner c'est loin d'être le cas.. quand on fait une école comme HEC on dit des étudiants qu'il sont d'avides financiers et quand on fait une école humanitaire on est des geek internationaux
rangez vos commentaires en carton et continuez a faire votre travail de fouille M.. parce que si on commence a parlez argent et morale, on amuserai avec les journalistes surpayés a la botte du pouvoir
allé tchaaaao

Les petits soldats de l'humanitaire

Bonjour Daniel,
j'ai écouté vos 2 dernières émissions sur les petits soldats de l'humanitaire et j'avoue que je suis resté sur ma faim. je suis photojournaliste, spécialisé dans les zones de conflit. A chaque fois, sur tous les terrains, dans mon expérience de ces 15 dernières année, j'ai rencontré de jeunes journalistes poussé par la soif du scoop ou de l'aventure qui s'aventurent sur ces terrains hostiles sans aucune idée de la réalité à laquelle ils vont se confronter. J'ai vu des accidents stupides coûtant un membre ou pire à des confrères alors que de simples mesures de sécurité leur aurait évité l'accident. J'attendais avec impatience d'en savoir plus sur cette formation qui me semblait intéressante et que franchement on devrait penser à rendre obligatoire pour certains journalistes et même ONGtistes pétris parfois de certitudes et de bonnes intentions. Au lieu de quoi j'ai eu droit à un débat pour savoir si les ONG sont ou pas des entreprises (ce qu'elles sont par ailleurs à mon sens) et une bonne marrade avec la séquence du poulet certes, mais bon. Dommage qu'on n'en ai pas appris plus sur le programme de cette formation en dehors des roulades dans l'herbe et de la façon de tuer un poulet.
Merci pour votre émission et bon vent.

Les petits soldats de l'humanitaire

Ancienne 3A sortie il n'y a pas si longtemps que ca, j'hallucine toujours devant les journalistes qui aiment biaiser les propos et jouer de polémique en détournant les faits.

Moi je suis pour la possibilité de se protéger contre les risques inhérents à la profession de chacun. Je ne dis pas qu'on doit savoir manier une kalachnikov pour être humanitaire, mais savoir comment réagir dans une situation où notre vie est en péril, oui. Indéniablement. Être sensibilisé, être préparé, en espérant toutefois que ces connaissances n'auront jamais à être mobilisées, ca me parait la manière la plus efficace de travailler dans de bonnes conditions. Un bucheron, un ouvrier dans le bâtiment,qui font face semble-t-il autant de il me semble qu'on leu donne des moyens pour se protéger non ?

Quant à Kouchner ou MSF,c'est un autre débat et je ne comprends pas bien l'intérêt de l'amalgame...
Personnellement je n'ai pas pu suivre le stage dont il est question car il n'était pas en place à l'époque, mais si j'ai l'occasion de me former sur ce sujet, je saute sur l'occasion. Je commence à connaitre trop d'exemples de collègues qui ont dû faire face de manière plus ou moins dramatique à ces violences pour ne pas souhaiter m'y préparer.

Enfin concernant Gallois, s'il n'a pas tord sur tout ce qu'il dit (les outils de gestion d'une ONG sont identiques à ceux des entreprises), je pense que beaucoup de 3ayens s'accorderont à dire qu'il n'est pas le plus représentatif des valeurs fondamentales de 3A(sans compter que le journaliste n'a pas compris que c'est le président de 3a qui parle d'eldorado financier, et non le président de gallice...)

Une question pour finir : Le stage commando de Bioforce : Personne n'en parle. Parce que personne ne le connait ? Parce que cela rentre mieux dans une formation de terrain que dans une formation de gestion de structures ? Parce que le journaliste a mal fait son étude préalable et n'est pas au courant (cela pourrait expliquer qu'il ne dépasse pas la frontière belge..) ?

Les petits soldats de l'humanitaire

Ancienne élève de 3A, je suis un peu déçue de l'image qu'elle donne désormais. J'espère que c'est votre émission qui donne une vue biaisée, et que cette école n'a pas perdu son âme, son ouverture, ses profs qui luttent pour la fin de la Françafrique, ses intervenants pertinents qui viennent partager leur expérience dans l'humanitaire...

Non, tous les élèves de 3A ne confondent pas armée et humanitaire. Non, nous ne sommes pas tous fans de Kouchner. Je travaille dans l'humanitaire et n'ai pas besoin, pas ENVIE, de manier des kalachnikovs. Et non, je crois que même les méchants ont droit à la vie...

Cette formation est lamentable. Elle n'a rien à voir avec l'humanitaire, et ne devrait rien avoir à voir avec 3A.

Les petits soldats de l'humanitaire

je suis en train d'écouter le directeur de l'école des 3A qui parle de l'Irak comme un "ELDORADO FINANCIER", et je trouve absolument révoltant que quelqu'un qui prétend former des personnes à l'humanitaire, et donc à la solidarité, mette en avant de manière aussi clair l'attrait financier de régions dans lesquelles les populations connaissent depuis des années des conditions de vies effroyables dont l'occident est en très grande partie responsable ! C'est à hurler...

Les petits soldats de l'humanitaire

Ancienne élève de l'école 3A je tiens à dire que ce stage commando a été mis en place très récemment et surtout est OPTIONNEL.
D'après ce que j'ai entendu, il est payant en plus de la scolarité.
Donc je ne pense pas que la majorité des élèves y participent et surtout soient d'accord avec ça.
Ce que j'ai entendu lors de cette émission ne reflète vraiment pas l'esprit de l'école (à moins que les élèves aient vraiment changé en 2 ans). Parce que pour la majorité d'entre nous, humanitaire et militaire ce n'est pas compatible.
Les élèves entendus manquent sérieusement de jugeote parce que savoir manier une kalachnikov ne les aidera pas en cas d'enlèvement ; mais la préparation psychologique d'avant départ OUI.
Bref, tout ça pour dire qu'il ne faut pas se faire une idée de cette école seulement à travers ce reportage et surtout que les élèves qui participent à ce stage ne sont pas représentatifs des jeunes désirant devenir travailleurs de l'humanitaire. Et d'ailleurs, pas surs que ces élèves travaillent dans l'humanitaire plus tard... Avec un discours pareil, pas sûre que les ONG les embauchent...

Les petits soldats de l'humanitaire

je vous adore ,merci de m'avoire ouvers les yeux et de votre soutient a la radio pour la gréve subi dans mon entreprise rtm . a bientot eric .

Les petits soldats de l'humanitaire

Suis une élève de l'école de commerce et développement en question, rien dans ce reportage n'est correct concernant nos valeurs, nos idoles, nos idéaux, et nos projets d'avenir dans les pays en développement. Certes, le reportage est déconcertant : ce stage, ce lien "père-fils" que nous ignorions... Dommage, la plus belle insulte est de laisser entendre que nous sommes partie de ce "processus" de la Francafrique...

Les petits soldats de l'humanitaire

Vu sur le site de Gallice, une excellente formation qui cherche sûrement à préparer efficacement les salariés en vue d'un entretien avec leur employeur pour une augmentation, un PSE ou autre ...

"préparation aux situations de communicatIon conflictuelles (...) engagés sur des formations au profit de groupes internationaux importants. Il s'agit d'évoquer les problématiques de négociations sous la contrainte, de gestion du stress et de comportement positif en situation de confrontation"

Les petits soldats de l'humanitaire

Il font des stages pour se préparer à la révolution ? Comment monter sa barricade, Maitriser un CRS avec la main gauche, etc

Chomsky Jokes

A quand un reportage sur Bill Hicks le Chomsky avec des dick Jokes pour détendre l'atmosphère ??