Là-bas fait des petits à Saint-Denis - commentaires

Là-bas fait des petits à Saint-Denis

Bonjour
je dois dire que j'ai été ému d'entendre la jeune fille raconter son entre deux : la France ou elle vit et le Maroc son pays d'origine ainsi que les morceaux musicaux qui accompagnent l'émission. Je suis moi même en ce moment au Maroc pour un boulot d'informaticien délocalisé pour un an dans une Société de Services Informatiques qui a pour client les plus grosses sociétés françaises qui délocalisent donc au maximum leur informatique, centres d'appels etc (enfin tout ce qu'on peut faire pour économiser des sous sous pour nos chers actionnaires. Je dois dire que le Maroc est un pays que j'apprécie pour sa nature, ses habitants et leur gentillesse. Bon il y a comme partout des côtés moins sympathiques comme les grandes différences sociales et la manière dont les gens ignorent l'environnement. Voilà j'aurais aimé raconter à l'équipe Mermet le travail ici et l'envers du décor, mais je vais bientôt rentrer en France, après presque un an passé ici et beaucoup de temps à chercher du travail en France alors qu'ici on nous propose pour de bons salaires marocains de remplacer des salariés français de France. Petite précision : je suis Français d'origine gauloise malgré ma signature arabisante ayant appris l'arabe dans ce pays digne d'intérêt qu'est la Syrie et dont la population est aussi accueillante qu'ici ...
إلى اللقاء : فرانسوا

Là-bas fait des petits à Saint-Denis

Pour une fois on a entendu des jeunes de la banlieue positifs.Cela change du bla-bla démago habituel des squatters d'escalier soi-disant révoltés contre la France.

Parmi les vagues d'immigrés de St Denis je regrette l'oubli des " immigrés de l'intérieur " qu'étaient les bretons .
Breton moi-même , au début des années 70 ,j'ai passé 2 ans à St Denis dans le quartier des pères et grand-pères maghrébins de ces jeunes lycéens.Logé dans une piaule sans chauffage mais individuelle chez un propriétaire raciste ,j'étais moins à plaindre que ces travailleurs émigrés logés pour le même prix dans des piaules collectives qu'ils louaient à des compatriotes marchands de sommeil.Ces travailleurs dans la force de l'âge avaient souvent une famille au pays.Pour aller travailler à Paris je passais à pied à côté d'un bidonville peuplé de ces ouvriers étrangers et leur famille dont beaucoup travaillaient à la construction du RER.

Pendant ce temps-là un certain LE PEN qui n'avait rien fait de ses dix doigts commençait à éructer sur les immigrés qui prenait le travail des français !!

Là-bas fait des petits à Saint-Denis

D'où je viens ? Grande-Bretagne, France : un peu d'aucun des deux !