Petite excursion dans l'imposture durable ! - commentaires

Petite excursion dans l'imposture durable !

et à quand une vraie émission sur LA DECROISSANCE ?
je croyais que tu avais rencontré Paul Ariès ?

Petite excursion dans l'imposture durable !

Bonjour je souhaite attirer votre attention a l'experience concréte en cours dans plus de 130 communes de grande-bretagne pour des villes moins dépendantes du pétrole.
La crise de notre système capitaliste, le pic de pétrole qui nous pend au nez, le manque de contacts sociaux, ... autant de malaises qui minent notre société actuelle. Mais des solutions se font jour et des mouvements s'organisent et s'impliquent dans l'impulsion de Comités de Transition.
emission France Culture du 02 Janvier 2010 Terre à terre Le magazine de l'environnement
– Transition Towns à Bristol - 2
émission du samedi 26 décembre 2009
– Transition towns à Bristol
Radio rediffusion en écoute à la carte
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Au Royaume-Uni, des groupes de citoyens et des municipalités ont déjà commencé à préparer l'aprés-petrole. Leur expérience a donné naissance au concept de transition, qui repose sur deux piliers : réduction des émissions de CO2 et des consommations d'énergie et relocalisation progressive des activités, par la création de circuits commerciaux à courte distance et de monnaies locales, complémentaires de la monnaie nationale et destinées à favoriser les échanges et les emplois locaux. Mais la démarche vise en premier lieu à créer des ponts entre les citoyens, les élus, les entreprises, les associations, les agriculteurs pour imaginer ensemble les solutions dont chaque région a besoin suivant son contexte et ses aspirations. Il s'agit d'apprendre ensemble à préparer le monde de demain plutôt que de subir les bouleversements à venir.La démarche des initiatives de Transition est résumée dans le
– Guide des initiatives de Transition,
traduit de l'anglais par le Français Maxime David. en pdf
Voir en ligne : -http://villesentransition.net
Nous le sentons tous plus ou moins confusément : le monde doit changer. Avec un réchauffement climatique dont l'accélération surprend les scientifiques, nous savons que nous n'avons plus d'autre choix que de diminuer nos émissions de CO2 de 80 % d'ici 2050. Difficile d'imaginer la mutation technologique et les transformations que cela représente, mais ce sera certainement considérable. D'autant que si l'Agence Internationale de l'Energie ne se trompe pas (le dernier rapport annuel annonce le déclin de la production pétrolière pour 2010-2012), il est difficile d'admettre que les choses puissent aller autrement. Ce n'est pas d'ici 2050 que ces bouleversements vont se produire, mais d'ici 2020. Car si l'énergie devient très chère et même insuffisante, un futur de haute technologie où notre vie sera peu différente de maintenant devient hautement improbable. À côté de la technologie, des changements de mode de vie seront inévitables.
C'est donc bien une transition qui commence, vers un monde moins émetteur de CO2 et consommant moins d'énergie. Il est difficile de se représenter à quoi ressemblera notre vie à l'issue de cette mutation, mais on peut déjà entrevoir une chose : les déplacements seront devenus si chers que non seulement les voyages lointains seront un luxe, mais on ne pourra plus s'offrir de pommes du Chili, ni même de jouets chinois. L'économie se relocalisera, nous dépendrons plus de nos ressources et de notre production alimentaire locales, les échanges seront plus locaux. Des industries qui avaient disparues, délocalisées, renaîtront.
Mais comment se prépare-t-on à une telle transition profonde et rapide ? Comment en amortir les conséquences économiques et sociales et tirer au mieux parti des nouvelles opportunités ? Que signifie une vie plus locale ? Qu'est-ce que cela signifie pour notre production alimentaire, dépendante d'engrais chimiques qui sont des sous-produits pétroliers et seront devenus hors de prix et moins disponibles ? Qu'est-ce que cela signifie pour nos métiers, nos emplois, notre vie sociale, pour l'avenir de nos enfants et des jeunes adultes ?
Au Royaume-Uni, des groupes de citoyens et des municipalités ont déjà commencé à préparer leur transition. Leur expérience a donné naissance au concept de transition, qui repose sur deux piliers : réduction des émissions de CO2 et des consommations d'énergie et relocalisation progressive des activités, par la création de circuits commerciaux à courte distance et de monnaies locales, complémentaires de la monnaie nationale et destinées à favoriser les échanges et les emplois locaux. Mais la démarche vise en premier lieu à créer des ponts entre les citoyens, les élus, les entreprises, les associations, les agriculteurs pour imaginer ensemble les solutions dont chaque région a besoin suivant son contexte et ses aspirations. Il s'agit d'apprendre ensemble à préparer le monde de demain plutôt que de subir les bouleversements à venir.
Il n'existe pas de réponse toute faite c'est à nous de la trouver tous ensemble. C'est pourquoi nous invitons les citoyens, élus, agriculteurs, entreprises et associations à préparer dès aujourd'hui la transition qui nous attend, que nous le voulions ou non.
viva !
Laurent
webmestre
– http://salades-nicoises.net
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Le mouvement de Transition est né en Grande-Bretagne en septembre 2006 dans la petite ville de Totnes. L'enseignant en permaculture Rob Hopkins (voir son blogue, en anglais) avait créé le modèle de Transition avec ses étudiants dans la ville de Kinsale en Irlande un an auparavant. Il y a aujourd'hui plus de 250 initiatives de Transition dans une quinzaine de pays (voir la liste officielle) réunies dans le réseau de Transition (Transition Network). Des initiatives s'organisent dans des communautés francophones en Europe et en Amérique du Nord. Vous pourrez découvrir certaines d'entre elles sur ce site. Elles adhèrent aux objectifs centraux du mouvement de Transition.
Objectifs
Il s'agit d'inciter les citoyens d'un territoire (village, commune, ville ou quartier d'une ville) à prendre conscience du pic pétrolier, de ses profondes conséquences, et de l'urgence de s'y préparer en mettant en place des solutions visant à :
* réduire ses émissions de CO2 et sa consommation d'énergie d'origine fossile selon le Plan d'action de descente énergétique créé par la collectivité et fondé sur une vision positive de son avenir ; * retrouver un bon degré de résilience par la relocalisation de ce qui peut l'être et par l'intensification des liens entre habitants et acteurs économiques locaux ; * acquérir les qualifications qui deviendront nécessaires.
Dès lors, chaque collectivité locale trouvera par elle-même les solutions qui lui conviennent en fonction de ses ressources et de ses enjeux. Il n'y a pas de réponse toute faite. Le modèle de Transition offre un cadre de travail cohérent mais non coercitif.
Une initiative de Transition est une sorte de « toit » commun qui reconnaît les réalisations portées par d'autres (associations, Agenda 21, entreprises etc.) et soutient les projets qui correspondent aux objectifs.
Pourquoi agir localement ?
* parce que l'économie devra inévitablement se relocaliser en grande partie ; * parce que c'est le niveau auquel les citoyens peuvent inventer des solutions bien adaptées à leur réalité et passer à l'action ; * parce que c'est souvent près de nous que se trouvent les gens, les ressources et les solidarités pour agir.

Guide des initiatives de transition
La démarche des initiatives de Transition est résumée dans leGuide des initiatives de Transition, traduit de l'anglais par le Français Maxime David. Cette démarche consiste à aider les citoyens à définir ensemble leur avenir et les solutions qu'ils souhaitent mettre en place (parallèlement aux mesures qui pourront être prises au niveau national ou international). La première étape consiste à établir une vision commune qui dédramatise la mutation à venir et fournit la motivation nécessaire pour s'engager dans un profond processus de changement.

Petite excursion dans l'imposture durable !

Monsieur Koala, tu crois en la démocratie et tu as tort.
La culture est une arme. Ensuite on s'en sert pour s'émanciper ou pour fusiller. L'objectivité est toujours relative selon d'où on regarde et comme on regarde.
Tu peux toujours écouter Europe1 ou lire A.Finkielkraut. C'est doux, c'est objectif, hummm, c'est bon, ô oui ô oui ! ! !
Vive Là-bas et vive Chavez ! !!!

Petite excursion dans l'imposture durable !

Une fois de plus j'appuie sur stop. Insupportable d'écouter Là-bas. Pas sur le contenu... sur la forme. Je ne supporte plus la mise en scène des propos. Vous avez atteint le summum dans cette émission, et au tout début. Comment prétendre à une quelconque objectivité, réflexion, recul, quand vous mettez un son de cloche lugubre sur une déclaration. Bien sûr, ce que dit le président est aussi un summum, celui de l'hypocrisie qui préfigure le deuil de l'écologie. Mais vous utilisez le même procédé d'influence que les JT des années 80 ou que les documentaires à thèses récents. Ne vous sentez-vous pas capables de faire de la radio vraie, du brut ? Je crois que vous faites plus de mal que de bien : nous baignions dans la manipulation médiatique, retrouvez une mise en forme du vrai plutôt que la mise en scène du faux. Cherchez, il doit y avoir une façon de faire de la radio qui ait de l'impact, sans faire de concession à des procédés de propagande totalitaires vieux comme la TSF.

Petite excursion dans l'imposture durable !

Bonjour,
Il m'a semblé important de faire connaitre largement le mouvement auquel nous sommes de plus en plus nombreux à adhérer pour son projet soutenu en vue des élections régionales : production quantitative, consommation aveugle aux conséquences sociales (entres autres)/gâchis de masse de biens, de personnes, cela constitue pour moi un tout.
Ce contre quoi vous vous insurgez à juste titre n'est qu'une des facettes d'une société dont le diktat est l'hyperconsommation, et en période de crise, pour maintenir cet impératif, de repli sur soi et de populisme.
Le capitalisme qui impose cela se nourrissant avec avidité de ces mêmes travailleurs immigrés et les fabricants (réfugiés d'une guerre que nous entretenons, d'un climat que nous impactons, nous pays riches, sans vouloir en assumer les conséquences logiques, d'une variable d'ajustement de main d'œuvre lors de retournements économiques -cf en Espagne, en Angleterre...Etc...).
Afin de sortir de ce cercle vicieux, il me semble axial a présent que tous les mouvements "positifs" convergent et se rencontrent, échangent et se coordonnent.
Face à une minorité agissante qui elle sait ce qu'elle veut et s'en donne les moyens, ne restons pas la majorité silencieuse dans son impuissance complice !
Le mouvement de décroissance est certes jeune, mais il a pour vocation de faire bouger les lignes dans un premier temps, de faire débat et par la même de recréer du lien social, au sens large, et une réappropriation du pouvoir par chacun voulant s'en saisir.
C'est déjà en soi un projet politique majeur de nos jours !
De plus, vous pourrez voir que la décroissance est loin de la propagande simpliste et la encore populiste qu'en font les partis de droite, certains de gauche et jusqu'à Europe écologie !
Voici le lien :
– http://actu.adoc-france.org/
Cordialement,
François.

Petite excursion dans l'imposture durable !

Bravo pour cette émission. Elle est tout à fait significative de la stratégie du capitalisme dans tous les domaines qui se rapproprie les valeurs qui le contestent pour en faire du consensus mou et pour détourner une éventuelle révolte ou remise en cause.
Cette stratégie est aussi tout à fait bien maitrisée par les politiques de droite notamment sarko avec sa com populiste et ses références aux valeurs socialistes (Jaures, guy mocquet) de façon à brouiller toutes les pistes, ajouter à cela une télé qui est une fabrique à abrutis de manière à garder le peuple dans l'inculture, la compétition (les jeux idiots où le but est l'élimination de l'autre) et l'anomie et le tour est joué...
Tout cela est d'une grande cohérence pour nous maintenir dans l'apathie générale.
Merci encore pour tes émissions Daniel.

Petite excursion dans l'imposture durable !

Merci pour cette émission éclairante.
Pour ceux qui ont le courage de la regarder jusqu'au bout voici une petite vidéo de manifestants non-violents à Copenhague en train de passer un (très) mauvais moment. Tout va bien, tout va bien...
– http://velorutiontours.over-blog.or...

Petite excursion dans l'imposture durable !

Encore une belle leçon de journalisme, Monsieur François Ruffin ! Tellement simple ...tellement évident !...La beauté même ! La beauté dans la simplicité ! Pour sauver le peuple en danger, S'il vous plaît, multipliez-vous et infiltrez vous ! Merci ! J'ai bien rigolé avec Mme Barbue, elle aussi d'1 coup elle a tout compris, et elle a compris qu'on avait compris et ....ça fait plaisir...! Et D.Blazy...j'y crois pas....!! Tout ces bouffons...! C'est à pleurer...! La Rage avec Keny !

Petite excursion dans l'imposture durable !

A voir :
les conférences sur la crise énergétique de Jean-Marc Jancovici
sur :
– http://www.manicore.com/documentati...
Une réponse intéressante à la notion de "croissance durable"
Clément

Petite excursion dans l'imposture durable !

Bonsoir,
Développement durable, hypocrisie durable des slogans à la mode. Êtes vous sincères ?
Et si on nous imposait comme le fît Cheousescu en Roumanie pour s'affranchir de l'énergie Russe qu'il devait payer au prix fort.
"Une ampoule de 40W par pièce et pas plus de
14°C l'hiver".L'accepteriez vous ???
Critiquer, démolir, désinformer c'est votre cheval de bataille.

Le durable et le toujours plus

La question a ce posé,est pourquoi que l'homme
en veut toujours plus,est ce un besoin de securité ? liée a notre histoire,existe t'il un "gene" du mécontentement permanent ?.
Faite l'experience suivante,en publiant une petite annonce,ou vous recherchez un cadre dirigeant,avec un salaire equivalent a un ouvrier,ou vous expliquez que seule le travail en lui meme est enrichissant,le salaire ne sert qu'au besoin fondamentaux,pas plus et pas moins,et enregistré les réactions.

Bande d'ayatollahs verts !

Vous êtes dangereux et nuisibles, une bande d'ayatollahs verts, favorables au retour à l'âge de pierre, à la bougie, à la caverne.

Et les energies renouvelables et la voiture électrique ? Les biocarburants, les avions solaires ? Ca, c'est du progrès et de l'écologie.
Seule la croissance fera sortir de la misère des milliards de personne.

.............................................mais naaaannnnn j'déconne !
Je voulais voir ce que ca faisait de se mettre dans la peau de 99% des journalistes. (et économistes, chefs d'entreprise, politiciens, etc).

Petite excursion dans l'imposture durable !

Le livre dont parle Sophie Divry, « La décroissance », de Nicholas Geogerscu-Roegen, est fondamental. Un peu ardu, mais incontestable.

Eh bien on peut le télécharger !!!
par exemple ici :

http://classiques.uqac.ca/contempor...

Bravo François, magnifique récolte, comme d'habitude !

développement durable ou décroissance : encore une guerre des mots !

Oui, c'est sûr, on fait de belles merdes au nom du développement durable mais on fait aussi plein de projets magnifiques sous ce vocable...
Ce serait bien d'en parler aussi !

Pour rappel, votre petit bonhomme dit "croissance durable" et pas développement durable...
Moi j'ai choisi d'entendre "développement humain" dans développement durable parce que la décroissance ça ne veut pas dire qu'on s'arrête, on doit continuer à devenir.
Dans "économie, social, environnement" économie n'est pas forcément croissance !

Petite excursion dans l'imposture durable !

"Le monde a commencé sans l'homme et il s'achèvera sans lui" (Claude Lévi-Strauss)

C'est tout ce que m'inspire se reportage tant les réponses faites à F. Ruffin sont consternantes.
Lévi-Strauss n'avait pas précisé la date fatidique, moi j'ai vraiment l'impression que ces gens là veulent s'en raprocher le plus vite possible.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi ça me fiche la trouille.

l'imposture du développement durable => à lire

L'ouvrage de Richard Heinberg Pétrole, la fête est finie ! constitue une excellente introduction à ce que signifie la décroissance, et pourquoi elle est nécessaire, parce qu'il nous montre à quel point l'énergie est absolument essentielle dans toute société humaine, et à fortiori dans les sociétés industrielles.

www.editionsdemilune.com/Petrole-la-fete-est-finie-p-28.html

C'est sans doute pour cela que nul média (hormis le journal La Décroissance qui relaie Heinberg depuis des années) n'en parle...

À lire absolument.

Petite excursion dans l'imposturable !

Bonsoir,
la dernière chanson est en fait de Philippe Chasseloup et non Denis. Merci pour votre excellent boulot !