Casino : le smic de la peur - commentaires

Casino : le smic de la peur

En réécoutant cette émission, je me suis rendu compte que rien n'a vraiment changé en bien dans le monde merveilleux de la grande distribution, à part comme dit précédemment qu'elle semble conquérir des marchés de proximité comme les bouquets de fleurs. Il faut aussi garder à l'esprit qu'il est quasiment aussi difficile de se mettre à son compte, que ce soit avec ou sans casino.
Francine fleuriste indépendante à Villeurbanne

Casino : le smic de la peur

Bonjour,

Ce sont bien nos excellents Cowboys fringuants que l'on entend subrepticement dans la supérette, bravo !

On a eu droit dernièrement aussi à "Libérez nous des libéraux" des Loco Locass !

Un truc bête qui m'avait séduit en arrivant au Québec, c'était d'entendre Harmonium dans une grande surface. Qu'est-ce que ça fait, qu'c esoit bête, si c'est chouette ! ;-)

Casino : le smic de la peur

Je vous remercie de passer un sujet qui reflète une partie de la réalité, car je pense que si les gens connaissent toute la réalité sur les méthodes employées sur les gérants de Petit Casino. Ils ne postuleraient plus...
Au début tout est beau et magnifique, leur système et tellement bien huilé, " vous êtes le gérant qui a été choisit, c'est votre magasin,..."
De plus après "on vous forme" pendant 15 jours, une méthode pour vous mettre en autarcie complète, après on vous propose un magasin " qui c'est soit disant libéré".
A la prise du magasin pendant l'inventaire,... on vous fait signer le contrat, certes sans avoir le couteau sur la gorge, mais il y a pire...
Après la signature, si vous demandez que vos droits soit respectés selon les accords collectifs, car avec le temps vous vous rendez compte que certains articles du contrat ne sont pas en conformité avec les accords collectifs national, il vous suffit de le faire analysé par un avocat pour se rendre compte de la réalité.
La méthode préféré du service commercial, il n'y a que vous, vous êtes le seule à nous causer des problèmes, vous êtes en tord, ainsi de suite le témoignage de certains gérants vous le confirmeront des méthodes parfois,...
A mon avis je pense que le problème vient de certains dirigeants du service commercial, qui mon eu même en péril l'image du groupe Casino.
Qui remonte des informations erronées pour couvrir leurs arrières ou leurs incompétences....
Quand vous lisez le bilan social et regardez les sommes déboursés pour le soit disant la rénovation des appartements et magasins, etc...
Et que l'on voit l'état de tout ceux ci, ( il va ou l'argent) et quand vous demandez au service commercial de faire le nécessaire la phrase qui tue : il n'y a plus de budget ?
Je fais confiance au PDG du groupe et à c'est collaborateur pour trouver une solution pour ne pas que l'image du groupe et que le social ne soit pas bafoué à cause de certaines personnes.
Bon il n'aura jamais assez de page pour en parler, mais si çà vous intéresse on peut vous fournir les documents, témoignages, photos nécessaire pour démontrer qu'il n'y a rien de diffamatoire, ce qui en est comme même alarmant.
Vous pouvez contacter soit Mr Ferreira : 06 13 62 81 36
Mr Naert : 06 29 08 38 66

Casino : le smic de la peur

Je réagis aux propos de Christophe à Charlevilles, sur répondeur lors de cette émission, qui cite (fort mal et fort mal à propos) Baudelaire, qui a écrit dans le sonnet "La beauté" : "Je hais le mouvement qui déplace les lignes"
Dans ce sonnet, ce n'est pas le poète Charles Baudelaire qui dit "Je", mais la personnification de la Beauté, ou du moins d'une forme de beauté qu'affectionnait Baudelaire, une beauté parfaite, froide et symétrique.
Ainsi, le sonnet commence par "Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre" : effectivement, c'est pas Baudelaire qui parle en son nom !
Rien à voir avec la choucroute, donc ! Encore moins avec les auto-entrepreneurs ! On peut vraiment faire dire n'importe quoi à une citation !

Casino : le smic de la peur

Je connais un homme de 50 ans passé qui sort d'une formation de dessinateur en bâtiment. L'architecte qui l'a pris en stage lui fournira du travail sous réserve qu'il adopte le statut d'autoentrepreneur. Dans ce milieu il semble que cela se multiplie. Le personnel travaille au sein d'une agence mais il n'est pas salarié de l'agence, il est sous-traitant indépendant travailllant sur site.

Puisqu'il faut essayer de voir le bon côté des choses, il faut espérer que cela rendra les gens plus responsables, plus adultes, plus autonomes, moins manipulables par les tenants du pouvoir, qui pourraient bien, un jour, se mordre les doigts, d'avoir poussé les gens à se libérer de l'aliénation confortable dans laquelle les maintiennent les dirigeants et autres directeurs de conscience.

Casino : le smic de la peur

Je sais pas si Daniel ajoute de la musique ou si c'est bien le fond sonore du petit casino mais on entend clairement les Cowboys fringants à 15h46m23 qui ne sont qu'un groupe de musique québecois, contestataire et festif, modeste et génial.

Casino : le smic de la peur

A quand une nouvelle émission sur l'ensemble des actions casino sur les gérants petit casino ,licenciés,les délégués CGT licenciés et réintégrés, l'utilisation de comptes bancaires commerçants illégaux ouverts par la banque postale aux gérants petit casino, le combat de noelle mini ( délégué cgt licencié et réintégré )contre casino pour sauvegarder les droits des gérants

France Inter entre en résistance.

Et voilà qu'on t'entend dans Cosmopolitaine, lors d'une archive d'un entretien avec le Sous Commandant Marcos. France Inter a décidé de donner des boutons au pouvoir...

Casino : le smic de la peur

Merci pour vos supers émissions........ à quand une émission sur les "franchisés" ? même problème que Christophe Léger !!!! mais en plus, "ils" sont caution !!!!! j'ai réussi à me libérer de le "franchise", et aujourd'hui, c'est un plaisir de travailler (avec une coopérative), avec des personnes humaines, qui vont dans le même sens que nous, qui ne sont pas des "financiers"..... chacun y trouve son compte. Ca existe encore !!!! mais il ne faut surtout pas rentrer dans "la franchise" quelqu'elle soit !!! RESTONS LIBRE !!!!

Casino : le smic de la peur

Informations citoyennes sur la grande distribution.

Bonjour, je me permets de vous envoyer ce petit mail dans lequel j'essaie d'apporter quelques informations essentielles sur la question de la grande distribution. Quelques informations compilées et des points essentiels à connaître.
Une certaine envie de partager et de contruire collectivement un avenir soutenable.

La grande distribution occupe une place centrale et dévastatrice dans notre société.
Cinq centrales d'achat couvrent en France 90% des produits de consommations courantes et donnent ainsi à la grande distribution un pouvoir quasi absolu. Ces centrales d'achat ont pour seul objectif d'acheter le moins cher possible.
La qualité des produits, leurs conditions d'exploitation ou leur lieu de production n'entrent pas dans les premiers critères de choix. Peu importe que les aliments soient à faibles valeurs nutritives, chargés de pesticides ou cultivés à l'autre bout de la planète, seul compte le prix, nonobstant les impacts sociaux et environnementaux.

Le champ d'actions de la grande distribution ne se limite pas à l'alimentaire mais couvre progressivement tous les biens de consommation : habillement, équipements ménagers, fleurs, loisirs, livres, produits parapharmaceutiques, bijoux, voyage...(Bientôt santé, logement et voiture...)

La grande distribution s'est livrée ainsi à une guerre sans merci avec l'industrie agro-alimentaire et l'industrie en général. Les grands perdants sont les consommateurs et l'emploi.
Nous sommes perdants en terme de diversité et de qualité des produits, de proximité des commerces, et même sur les prix comme le reconnaissait le député Jean-Yves Le Déaut, car si nous « profitons » de prix bas sur certains produits d'appel, « nous payons » le prix fort sur les autres.
Sur l'emploi, l'expansion de la grande distribution a entraîné une dévastation dans les secteurs des petits commerces indépendants, de l'agriculture française, et de l'ensemble des petites et moyennes industries de l'alimentaire.

Pour 1 emploi créé dans la grande distribution, 5 emplois ont été détruits.

La grande distribution a une responsabilité majeure dans le chômage en France et dans la destruction de notre système de santé (La sécurité sociale). En effet, la généralisation du libre service, les caisses automatiques, les parkings automatiques, les péages automatiques, les bornes d'achats de billets de train, de tram et de cinéma automatiques sont en part responsable du trou -gouffre- de la sécu. Pourquoi ? Et bien c'est assez simple, parce que une caisse automatique (qui produit autant de chiffres d'affaires qu'une caissière) ne cotise pas à la sécurité sociale. Donc, comme nous avons pu le remarquer, l'augmentation de ces systèmes automatiques, détruit l'emploi (augmentation du chômage) et détruit notre système de santé. Peut être faudrait-il financer la sécu sur la taxation de la valeur ajoutée plutôt que sur l'emploi ? Cela relancerai l'embauche et la relation humaine dans notre manière de consommer.

Mais les grands distributeurs le savent et lorsque la sécu aura disparue, ils récupéreront le marché de la santé (Et l'on s'imagine bien ce qu'il représente). Alors on pourra souscrire à des systèmes de santé privés de type carrefour ou auchan. Pour exemple on peut voir comment les distributeurs ont récupéré les marchés des agences de voyages, des assurances, des banques, de la billeteries, de la vente de CD... Bientôt c'est au tour du logement (On risque d'habiter un T3 carrefour ou un T2duplex Auchan) et de l'automobile. (On roulera en SuperU-40 1litre8, ou en leclerc-b40 1litre2).
Notre manière de consommer dépend de ces bouleversements. Aujourd'hui, il faut en être conscient, et nous ne pouvons plus dire que nous n'étions pas au courant.
Les solutions existent et de nombreuses restent à inventer ensemble.
Notre manière de consommer est une certaine manière de voter et de soutenir un type de société. Il faut de la cohérence, on ne peut pas demander des hard discounts en tant que mesure sociale (car prix moins cher) car au contraire ces mêmes structures détruisent durablement notre système social. C'est complètement incohérent.

Mais ce comportement ravageur de la grande distribution n'est possible qu'avec la complicité inconsciente de la plupart des consommateurs comme le souligne justement Christian Jacquiau : « Pour mener à bien son œuvre de destruction, la grande distribution bénéficie de la collaboration d'alliés incontournables : les consommateurs. Plus nous cantonnons notre consommation dans ces machines à fabriquer de la misère et plus nous nous rendons vulnérables. Plus nous nous appauvrissons, plus nous recherchons des prix et plus nous sommes nombreux à nous ruer dans les rayons du « discount ». Les prédateurs l'ont bien compris et axent leurs campagnes de communication quasiment exclusivement sur les prix. Ces prix anormalement bas, puisque vidés de la quote-part de masse salariale qu'ils devraient contenir, ne sont pas ceux que les grands distributeurs consentent par leurs efforts financiers, mais bien ceux qu'ils obtiennent par tous les moyens, y compris celui de l'anéantissement de l'offre de travail. Le crime est parfait et la victime consentante [par ignorance]. »
La reconquête d'emplois dignes, de la qualité de nos produits, de notre autonomie alimentaire, du respect de l'environnement et de la convivialité de nos villes et de nos campagnes, passe principalement par un changement de comportement radical des consommateurs que nous sommes tous.

Nous devons absolument et immédiatement privilégier les circuits courts ou directs de distributions indépendants, proposant des produits sains et respectueux de l'environnement et du social.
Dit plus simplement : achetons le plus près de chez nous des produits locaux sains, directement chez les producteurs ou dans des petits commerces indépendants.

Citations

« La grande distribution, phénomène purement français, peut faire état d'un bilan extraordinairement négatif, s'agissant de la distribution en général, s'agissant de l'équilibre de l'aménagement de notre territoire, s'agissant peut-être et surtout de la convivialité » Jacques Chirac sur France 2 le 1er mai 1996
« La grande distribution s'est appropriée en quelques années des pans entiers de nos économies et, bien plus grave, de notre économie » Christian Jacquiau, expert-comptable
« L'employeur doit avoir constamment sous la main une quantité de main d'œuvre telle qu'il puisse faire sa récolte quelles que soient les circonstances climatiques ou économiques » Jean-Pierre Berlan, chercheur à l'INRA dans « Le goût amer de nos fruits et légumes »
« En fonction des demandes des grandes surfaces, à n'importe quel moment de la journée, les acheteurs téléphonent pour dire qu'il leur faut un camion, une palette, 3 palettes, à telle heure, à tel endroit. Il est donc impossible d'avoir de la main d'œuvre fixe, puisqu'il faut tout d'un coup quinze personnes pendant deux heures. Il faut une armée de réserve, chômeurs, Rmistes, clandestins » Denis Brutsaert dans « Le goût amer de nos fruits et légumes »
« La véritable qualité peut être obtenue en valorisant des produits identifiés, régionaux, en faisant la promotion des critères de qualité de notre agriculture, plutôt qu'en s'approvisionnant à bas prix, chaque jour sur les marchés internationaux. La qualité des produits mais également la sécurité alimentaire sont affectées par cette recherche des prix les plus bas. » Jean-Yves le Déaut, député
« Là où il y a trente ans il existait 160 producteurs de pâtes alimentaires en France, il en reste aujourd'hui moins de 10. Il y a donc menace sur la diversité des marques et des produits. Le consommateur subit l'uniformisation de l'offre » Jean-Yves le Déaut, député

Un excellent dessin de Plantu à la une du Monde du 22 et 23 février 2009.
La chute des prix agricoles à la production est comparée à la hausse des prix alimentaires à la consommation.
La différence entre les deux courbes assure des marges confortables à la grande distribution.

Paradoxalement, la grande distribution achète régulièrement des pleines pages de publicité pour se vanter d'offrir les prix les plus bas aux consommateurs (une pleine page encore achetée par une des six enseignes dominantes dans la même parution du Monde).
Les enquêtes indépendantes montrent qu'il n'en est rien.
En moyenne, les produits de la grande distribution ne sont pas moins chers que ceux que l'on trouve chez les petits commerçants indépendants ou ceux vendus directement par les producteurs (sur les marchés locaux ou par les systèmes des paniers AMAP - Association de Maintien de l'Agriculture Paysanne).
Dans ce marché de dupe, le consommateur n'est pas le seul perdant. Il y a aussi et surtout le monde agricole, mais également les petites et moyennes entreprises de transformation des produits alimentaires.
La situation monopolistique de la grande distribution lui permet de maintenir sa rente tout en faisant croire qu'elle défend les intérêts de la veuve et l'orphelin.
La croyance dans les prix bas de la grande distribution a la vie dure, et on continue à penser que celle-ci est un mal nécessaire pour les plus démunis.
Rien n'est plus faux, et chacun doit soigneusement éviter les rayons de la destruction sociale et environnementale.

PS « Blork et le chômage ». Le journaliste démontre avec pertinence que l'alibi consistant à invoquer les pauvres pour justifier le toujours plus (ou le moins cher) n'est pas tenable.http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/02/21/blork-et-le-chomage-par-herve-kempf_1158565_0.html

Articles complémentaires importants

http://www.rue89.com/tag/grande-distribution

http://stanechy.over-blog.com/article-16794434.html

http://www.ceras-projet.com/index.php?id=3409

Casino : le smic de la peur

Au sujet de l'émission sur Casino.
Il faut savoir que beaucoup de petits commerçants "indépendants" sont dans une situation proches des gérants de Casino, sauf que eux ne sont pas exploités par un patron qui se fait des C... en or sur leur dos.
Mais le fait qu'ils soient "indépendants" fait qu'ils sont seuls dans leur coin, la tête dans le guidon 10 à 12 heures par jour, souvent 6 jours sur 7 et quelquefois 7 jours sur 7.N'ayant pas droit au chômage car souvent en "nom personnel", ils sont obligés de tenir coûte que coûte, ça passe ou ça casse...
C'est le lot de la majorité des petits commerçants de faire 70 heures minimum par semaine pour un revenu au smic, de ne pas avoir de congés payés, de 13° mois, etc.. Prendre des vacances, c'est tout un problème, bienheureux déjà de pouvoir en prendre, c'est pas toutes les années...
J'ai été commerçant fleuriste indépendant pendant 24 ans en couple avec mon épouse, à la retraite depuis le mois de juillet dernier.Lorsqu'on voulait prendre 2 semaines de vacances (c'était quand même pas de trop avec les gosses...),il fallait déjà prévoir l'argent des vacances, l'argent des charges qui tombaient pendant ce temps-là,le manque de chiffre d'affaire, et les pertes qu'il y avait au retour (et oui, les fleurs coupées et les plantes c'est périssable)et "assurer" le trou financier au retour que l'on mettait des mois à remonter. A la fin, nous prenions seulement 1 ou 2 semaines à tour de rôle pour ne pas fermer.
Pour ma part, je suis encore étonné que nous ayons tenu le coup pendant 24 ans, mais il faut que les chers z'auditeurs sachent que derrière la belle façade des magasins(combien de fois avons nous entendu "vous avez vraiment un beau magasin..") et le sourire accueillant des commerçants la vie est très dure et souvent galère.
La grande distribution a maintenant un quasi monopole. Les alentours des grandes surfaces sont devenus des déserts pour les petits commerces. Ils ont été éliminés les uns après les autres, les derniers restants survivent plus ou moins bien suivant leur situation géographique. Et maintenant que la place est libre, Mrs Casino, Carrefour,Leclerc, Auchan, viennnent s'installer dans les quartiers et les centre-villes avec leurs petites supérettes où ils exploitent les gérants... La boucle est bouclée.
Dans la filière "fleuriste", c'est à peu près le même système avec des chaines de magasin (Monceau Fleurs, Au nom de la rose, Rapid fleurs, etc...) que l'on retrouvent dans toutes les villes de France, qui font monter le prix des pas de porte et détruise le commerce traditionnel pour le plus grand bénéfice des "investisseurs".
Merci pour cette émission où je me suis vraiment retrouvé.

Casino : le smic de la peur

Quel bonheur de vous entendre dans le zapping de France Inter.
Il faut dire qu'avec les manœuvres actuelles concernant le renouvellement des grilles de la radio publique que certains voudraient privatiser au profit de leur clan politique, il est urgent de redécouvrir la solidarité.
Bravo à Mathias DEGUELLE pour son traitement comme toujours très équilibré.