La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire (2) - commentairesA tombeau ouvert2008-07-20T16:07:29Zhttps://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2007-08/juin-178/la-vie-ordinaire-dans-un-commissariat-ordinaire-2#comment58042008-07-20T16:07:29Z<p>Salut.
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Merci pour cette 1re émission sur la police qui change un peu des sujets auxquels je suis habitué (et qui me conviennent parfaitement).
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Vos auditeurs sont surpris par la teneur du reportage ? Par contre je suis surpris du niveau de compréhension de certains auditeurs qui semblent ne pas avoir bien écouté l'émission en la taxant de pro flic, en gros, ou même en la comparant avec le "Droit de ne Rien Savoir" de TF1.
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Votre émission me fait penser au film de Scorcesse (je crois que c'est lui) à <strong>Tombeau Ouvert</strong>, qui montre par le biais d'un ambulancier la rue américaine, les conséquences de la misère, de la violence et de l'exclusion. Voir de l'ambulance cela ne veut pas dire "complaisance" avec la politique d'un ex-ministre de l'Intérieur. Une sorte de <strong>"Main Street"</strong> à l'envers, vu de l'ambulance. <br />
Votre émission sur les flics, c'est un peu la même chose. Dommage que vos auditeurs n'aient pas vu cela, et n'aient pas entendu les critiques contre la politique de Sarko (comparaison effectifs police dans le centre et en Seine St Denis, par exemple, drogue ou prostituées repoussées aux municipalités voisines...) de la bouche même des policiers.
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Salut. Continuez, je vais écouter la suivante.</p>La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire (2)2008-07-17T06:41:33Zhttps://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2007-08/juin-178/la-vie-ordinaire-dans-un-commissariat-ordinaire-2#comment57872008-07-17T06:41:33Z<p>impossible de podcaster cet épisode.</p>La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire (2)2008-06-25T14:08:36Zhttps://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2007-08/juin-178/la-vie-ordinaire-dans-un-commissariat-ordinaire-2#comment54962008-06-25T14:08:36Z<p>Emission très intéressante, comme très souvent. J'aime bien le côté humaniste de cette émission. Derrière des fonctions, il y a aussi des hommes.
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Derrière l'étiquette "voleur", il y a un homme avec son parcours, son histoire. <br />
Derrière l'étiquette "flic", il y a aussi un homme avec son parcours, son histoire.
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Cette émission me rappelle l'émission que vous aviez faite sur les électeurs du front national. Au départ, j'avais été un peu révoltée, car ça dérange de se dire que tous les électeurs du front national ne sont pas des nazis (un monde manichéen serait tellement plus simple !), mais peut-être que ça aurait pu être moi si j'avais eu moins de chance dans la vie, si j'avais été dénuée d'esprit critique ou d'analyse. <br />
Pour ce reportage sur les "flics", c'est pareil. Ce n'est peut-être pas de la faute de l'individu lambda, même s'il ne faut pas lui ôter ses responsabilités. C'est comme d'habitude le système qu'il faudrait revoir. Mieux sélectionner et mieux former les "flics" ? Promouvoir, comme disait une auditrice de Toulouse, les brigades qui font de la prévention et qui font de la médiation entre les habitants d'un même quartier ?
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Je voulais dire aussi que le tapage médiatique autour des attaques racistes n'est pas une spécialité française. Je vis à Rome, en Italie. Il y a quelques semaines, dans mon quartier (très populaire et aux couleurs de l'arc-en-ciel), une bande masquée (de supposés italiens "blancs") a attaqué deux petites échoppes tenues par des étrangers. Les journalistes sont arrivés, ils ont parlé d'attaques fascistes d'un groupe néo-nazi contre des pauvres étrangers sans défense qui travaillent honnêtement. Les journalistes ont inventé (je dis bien"inventé", ce qui est très grave pour des journalistes !) qu'il y avait des svastika sur les bandanas qu'ils avaient sur la tête. Tous les habitants de mon quartier savent très bien que ces échoppes sont illégales : on y vend de l'alcool illégalement et de la drogue. <br />
Au final, dans les journaux, ils ont rectifié l'information petit à petit. Et en effet, il s'agissait de violences entre "bandes" rivales pour avoir le monopole de la drogue dans le quartier. <br />
Ici, la couleur de la peau n'a rien à voir. La police le savait très bien et n'a rien fait pour empêcher d'en arriver à de telles violences dans le quartier. On a laissé la situation s'envenimer pour en arriver à des actes de violences tels que ceux-ci. <br />
La chose que je ne comprends pas est pourquoi quand il s'agit de vrais actes racistes, les journalistes (ici en Italie, je précise) n'en parlent pas. Quand la nouvelle municipalité de Rome (extrême droite depuis peu) vide tout simplement les camps Roms, on n'en parle pas non plus ou peu. Et en revanche, les journalistes (français ou italiens) n'omettent jamais de préciser l'origine du criminel (par exemple, français d'origine algérienne) dans le cas d'un délit commis ! S'il est français, il est français, et c'est tout, non ? Quand il s'agit d'un français originaire de Toulouse (pour dire), ça, ce n'est jamais précisé. En Italie, c'est pareil, quand il s'agit d'un roumain mis en cause, on n'oublie jamais de donner sa nationalité.
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Quand il s'agit d'un italien, ce n'est pas précisé. Etrange...</p>La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire (2)2008-06-25T09:01:19Zhttps://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2007-08/juin-178/la-vie-ordinaire-dans-un-commissariat-ordinaire-2#comment54912008-06-25T09:01:19Z<p>« ... Vous voyez, des abrutis !... quand on contrôle des gars... :
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“Vot'nom, c'est quoi...? A qui à moi ? Non, à mon collègue...” Voyez la stupidité des gens... C'est impressionnant ! » Qu'il a dit le policier.
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Je lui suggère de formuler sa question autrement, telle que :
<br /> Quel est votre nom de famille ?
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En effet, demander de manière désinvolte teintée doucement du mépris de l'agent ayant autorité <strong>« vot'nom,c qoi ? »</strong> suggère une réponse adaptée à la demande, c'est à dire : <strong>A qi, a moaa...?</strong>.
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Au finalement, j'aurais très certainement répondu la chose... pour rigoler.</p>La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire (2)2008-06-24T21:07:00Zhttps://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2007-08/juin-178/la-vie-ordinaire-dans-un-commissariat-ordinaire-2#comment54812008-06-24T21:07:00Z<p>Encore DUREDURE le reportage aujourd'hui... ça fait mal à la tète !!!!<br />
Pub pour l'incompétence organisée d'1 comissariat de quartier... Policier c'est 1 profession et non 1 race !??? On exerce 1 profession, on est pas cette profession.
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C la même pour la confession on est pas juif on est de confession.... sinon merci pour les émissions le plus souvent C du bonheur</p>La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire (2)2008-06-24T19:21:50Zhttps://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2007-08/juin-178/la-vie-ordinaire-dans-un-commissariat-ordinaire-2#comment54782008-06-24T19:21:50Z<p>Merci Daniel, on peut ne pas aimer la police (comme le gauchiste de base, sauf quant il s'agit de sa propriété, parcequ'il en a !) et néanmoins constater qu'elle est bien le reflet d'une société et admettre que de l'intérieur on souffre, on déprime voir on s'amuse si ce n'est pour certains une vraie jouissance.
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Entre ghettoisation des quartiers, désocialisation générale de la notion de biens publics, fantasme sécuritaire, orwellisation de la société, capitalisme triomphant et gauchisme d'opérette (si, si, je vous raconterais un jour...), la police est notre affreux reflet.
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Vous m'avez fait peur avec la 1ere émission, me voilà rassuré, merci</p>Emission du mardi 24 juin 20082008-06-24T16:26:58Zhttps://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2007-08/juin-178/la-vie-ordinaire-dans-un-commissariat-ordinaire-2#comment54772008-06-24T16:26:58Z<p>Un petit mot pour donner du courage à tous les parents qui luttent pour défendre l'école.
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A l'école maternelle Jean Marcenac, à Figeac, dans le Lot, une classe devait être supprimée, alors que les effectifs restaient stables avec une moyenne de 28 élèves par classe.
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Le parents d'élèves n'ont pas baissé les bras, et tout en menant des actions comme manifs, occupations de locaux, etc..., ils ont fait appel à l'association "Ecole et territoire". <br />
Cette association , qui a l'habitude de gérer ce genre de problèmes, les a aidés à monter un dossier. <br />
Les parents sont allés défendre leur cause , et le tribunal leur a donné raison, suspendant la décision de l'Inspecteur d'Académie.
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Une autre école maternelle proche de Figeac, celle de Lacapelle Marival, a également obtenu gain de cause, grâce à l'intervention d'Ecole et territoire.
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<strong>"ON NE PERD PAS TOUJOURS !"</strong> n'est-ce pas Monsieur Mermet ?
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En tout cas, bravo à tous ces parents qui nous montrent par leurs actions qu'il faut continuer à se battre.</p>