La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire - commentaires

La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire 1/3

Bonjour,
Bravo et merci pour votre travail. Votre site est un trésor... que je consulte très souvent. Et le nouveau mode de téléchargement est plus pratique.
Un petit couac, cependant : cette émission affiche 52 minutes mais ne dure en fait que 35 minutes environ ; au-delà de cette durée, c'est du silence.
Cordialement,

La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire

Un sujet intéressant à traiter pour votre équipe pour l'avenir . Celui de la dépression et des suicides dans la police , la gendarmerie , les douanes , les gardiens de prison , ect ...
La pression exercée par les directions ( je parle ici de ce que je connais ) pour vous inciter par tous les moyens à donner votre démission alors que vous êtes en longue maladie .
Une pensée pour jean-jacques pulvérisé par son arme de service dans le placard à balais du bureau de douanes .

La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire

J'ai été confronté à la police lorsque j'ai été condamné à 16 mois de prison pour refus d'obeissance en tant de paix (j'avais refusé mon incorporation au service militaire).
La plupart des flics que j'ai croisé étaient de petits fonctionnaires bornés plus bêtes que méchants. J'ai croisé une seule fois un gradé avec qui j'ai pu avoir une vraie discussion et qui s'intéressait sincèrement à ma situation.
Je voudrais enfin dire que je comprend la haine des flics. Pour me justifier je vous cite juste un exemple. Lorsque je suis arrivé en prison en panier à salade le flic qui me gardait menoté m'a dit 'bientôt tu vas te faire enculer. parce que c'est comme ça que ça se passe en prison'.
J'avais 18 ans.
Sylvain, Annecy

La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire

Salut à tous !
Je bosse comme OS pendant l'été dans une usine de salaison somme toute pas si mal, puisqu'on a droit à la radio !
Bref, on t'écoute avec tous mes compagnons de chaines, surtout depuis "l'histoire est porteuse de surprises salutaires", et l'heure passe plus vite !
Cette fois, on a voulu réagir, face à vos nombreux auditeurs-qui-parle-sur-le-répondeur, critiquant avec ardeur votre sujet sur le commissariat. La police, on la connait tous plus ou moins sur notre chaine : des manifs aux gardes à vue, du tapage nocturne au passage à tabac... Mais on est d'accord sur un point, c'est aussi ridicule de dire que tous les policiers sont pleins d'abus de pouvoir que de dire que tous les ouvriers sont des boeufs !
C'est pas sur une sale expérience qu'on peut peut baser son jugement. C'est la catégorisation qui est ridicule, ça fait des policiers cow-boy et ça entraine des bavures, mais ça crée aussi une sorte de racisme anti-flic assez ridicule !
Merci de ce reportage puissamment intéressant et qui, en plus, ne ralentit pas les cadences !
Bon vent à tous

La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire

Cher tous,
Je suis pote avec un magrébin partagé entre liberté et tradition.
Sur le sujet de la femme on a eu des divergences d'opinion et un débat où chacun est resté sur sa position.
Mais malgré son hostilité vis à vis de la liberté d'expression notamment, il fait preuve d'une solidarité sans faille à mon égard alors que tous (y compris mes compatriotes m'avaient fermé la porte au nez).
Quand je vois l'individualisme du français moyen, qui fait preuve d'autant de faux culterie que les autres peuples je penserai presque que la tradition avait au moins ceci de bon que l'on ne laissait pas mourir son prochain dans le caniveau.
Le dilemme c'est qu'aujourd'hui on soit obligé de choisir entre liberté et vie décente, entre "le loup et le chien" de La Fontaine, entre vivre misérable mais libre et vivre enchainé mais comblé (ou presque).
Si l'on veut combattre l'intégrisme alors il faut repasser par la case solidarité sans faille dont les intégristes font preuve eux justement et dont la tradition avec ses règles rigides apportait une réponse.
La "liberté" qu'apporte le néolibéralisme avec son cortège de misère et de déni de la personne humaine ne fait qu'agraver le problème.
Les jeunes d'aujourd'hui sont des sauvages néolibéraux pour la plupart ou sont obligé de choisir entre la vie du chien et celle du loup de La Fontaine.
C'est un problème que je n'ai pas véritablement tranché et dont le pouvoir en place se joue.
Alors entre loup et chien, y a t-il place pour autre chose ?
Bien à vous,
Samuel

La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire

Qu'est-ce que j'entends ? "Là-bas" se met à faire l'apologie de la police, maintenant ?
Tsss... Tout fout le camp, ma pauv' dame !
Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour ne pas être relégué à trois heures du matin !

La vie ordinaire dans un commissariat ordinaire

Longue vie à France Inter

Emission du lundi 23 juin 2008

J'ai mal au ventre, j'ai mal partout à l'idée que cette gamine de 25 ans accro au crac, enceinte d'un enfant de 6 mois et dont tous se foutent.
Les lésions sont irréversibles et aucune loi ne prévoit d'aide pour cet enfant à naître, si ce n'est l'Aide sociale à l'enfance, quel beau futur...
Je n'ai pas pour habitude de penser à la mort, mais pour cet enfant qui vit tous les jours dans cette misère dans le ventre sa mère, je lui souhaite de ne pas venir au monde.
Maïsi