— Le , par Eric Baylac.
J’ai moins peur de la méchanceté des méchants que de l’indifférence des gentils Martin Luther King
Pour recevoir gratuitement nos infos par mail.
Le
Révélations ! Là-bas a remonté le fil de l’histoire jusqu’au Berlin des années 30 pour retrouver la trace de Wilhelm Möritz, célèbre humoriste de l’époque, contraint à une vie d’exil.
Le
Trump a miraculeusement échappé à une tentative d’assassinat qui le range définitivement parmi les Immortels. Mais de nombreuses questions restent en suspens. Conspirations, complots, la toile s’agite ! De quoi combler Dillah, notre étonné de la semaine.
Le
D’abord, hurler de joie ! D’abord, savourer cette victoire surprise ! D’abord, saluer toutes ces luttes de toutes et de tous de partout ! Ah oui, quelle baffe, et quel pied ! Majorité relative ou majorité absolue ? Tous les sondeurs, tous les experts donnaient la majorité au Rassemblement national pour le deuxième tour de ces législatives. C’était plié. Il nous restait juste à mesurer l’ampleur de la défaite. Perdre, on a l’habitude à gauche. Or, à 20 heures pile, ce dimanche 7 juillet de l’an 2024, un même hurlement de joie sort de millions de gorges depuis les quatre coins de l’Hexagone. Ça s’entendait depuis Mars, les scientifiques sont unanimes.
Le
Ils ont formé l’un des premiers groupes de rap français à connaître une telle notoriété dans les années 1990, en même temps que le groupe marseillais IAM : eux, c’est Joeystarr et Kool Shen du groupe de Seine-Saint-Denis Suprême NTM, plus connu sous le seul sigle NTM.
Le
Pays de fachos, la France ? Pas tout à fait. Si les 10 600 000 suffrages réunis par le Rassemblement national ont de quoi alarmer, il ne faut pas oublier que le nouveau Front populaire a été plébiscité par 9 000 000 d’électeurs. Soit un bloc certes inférieur au bloc nationaliste, mais d’une ampleur équivalente. 9 000 000 d’électeurs qui préfèrent la retraite à 60 ans, la semaine de 32 heures et les cantines gratuites à la retraite à 62, 64 ou 66 ans (on ne sait plus trop), à la suppression des allocations familiales pour les étrangers et à l’uniforme à l’école...
Le
La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.
Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.
Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !
Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…
Le
« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.
Le
L’historienne et militante Michelle Perrot est une mémoire vivante de l’histoire des femmes, du mouvement ouvrier et du système carcéral français. Rien que ça ! Grand entretien sur ces luttes d’émancipation d’hier à aujourd’hui.
Le
Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.