— Le , par Jean-Paul Valentin.
Irez vous aux funérailles de quelqu’un qui n’est pas venu aux votres ?
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Révélations ! Là-bas a remonté le fil de l’histoire jusqu’au Berlin des années 30 pour retrouver la trace de Wilhelm Möritz, célèbre humoriste de l’époque, contraint à une vie d’exil.
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Trump a miraculeusement échappé à une tentative d’assassinat qui le range définitivement parmi les Immortels. Mais de nombreuses questions restent en suspens. Conspirations, complots, la toile s’agite ! De quoi combler Dillah, notre étonné de la semaine.
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D’abord, hurler de joie ! D’abord, savourer cette victoire surprise ! D’abord, saluer toutes ces luttes de toutes et de tous de partout ! Ah oui, quelle baffe, et quel pied ! Majorité relative ou majorité absolue ? Tous les sondeurs, tous les experts donnaient la majorité au Rassemblement national pour le deuxième tour de ces législatives. C’était plié. Il nous restait juste à mesurer l’ampleur de la défaite. Perdre, on a l’habitude à gauche. Or, à 20 heures pile, ce dimanche 7 juillet de l’an 2024, un même hurlement de joie sort de millions de gorges depuis les quatre coins de l’Hexagone. Ça s’entendait depuis Mars, les scientifiques sont unanimes.
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Ils ont formé l’un des premiers groupes de rap français à connaître une telle notoriété dans les années 1990, en même temps que le groupe marseillais IAM : eux, c’est Joeystarr et Kool Shen du groupe de Seine-Saint-Denis Suprême NTM, plus connu sous le seul sigle NTM.
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Pays de fachos, la France ? Pas tout à fait. Si les 10 600 000 suffrages réunis par le Rassemblement national ont de quoi alarmer, il ne faut pas oublier que le nouveau Front populaire a été plébiscité par 9 000 000 d’électeurs. Soit un bloc certes inférieur au bloc nationaliste, mais d’une ampleur équivalente. 9 000 000 d’électeurs qui préfèrent la retraite à 60 ans, la semaine de 32 heures et les cantines gratuites à la retraite à 62, 64 ou 66 ans (on ne sait plus trop), à la suppression des allocations familiales pour les étrangers et à l’uniforme à l’école...
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Quelques jours après les attentats du 13 novembre 2015, le philosophe Alain BADIOU donnait une conférence devant une salle comble pour, disait-il, « aider à ce que les meurtres de masse du vendredi 13 novembre, à Paris et à Saint-Denis, soient pensés au-delà des indispensables affects : horreur, barbarie, stupéfaction ». Il est rare que des intellectuels se risquent à analyser à chaud de tels évènements au moment même pourtant où le choc de l’émotion offre une opportunité à l’autoritarisme. Devant les victimes, devant tout un pays en état de choc, le pouvoir politique de l’époque répondait par « la guerre » et l’état d’urgence.
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Voici LE TEXTE INTÉGRAL de la conférence donnée par Alain BADIOU le lundi 23 novembre 2015, au Théâtre de la Commune suite aux tueries du 13 novembre.
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Une fleur, une larme, un silence, une bougie, un dessin, un vélo, un baiser, une feuille morte, une kipa, un voile, une croix, une photo, une parole, une autre, des flics partout, des médias partout (...)
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Patrick a perdu sa fille. Valérie sera handicapée à vie. D’habitude c’est Ankara, Madrid ou Beyrouth, cette fois c’est pas là-bas, c’est ici, c’est notre quartier, c’est les nôtres. La peur trainera encore longtemps dans les nerfs de la ville. Nous voulons de la sécurité d’abord, rien de plus légitime, mais l’état de choc nous rend vulnérables et donc malléables et tout le danger est là. Cette (…)