C’est parti pour les abonnements !

Participez à la construction de Là-bas sur le Net.

Tout d’abord, un grand merci pour votre élan de soutien suite à la suppression brutale de l’émission à la fin juin. Merci aux plus de 170 000 qui ont signé une pétition en l’espace de quatre semaines en juillet, aux syndicats, aux associations, aux militants, aux confrères qui nous soutiennent. Merci aux auditeurs qui ont adressé des milliers de messages partout, merci à ceux qui sans partager nos convictions veulent défendre le pluralisme dans les médias, surtout dans les médias publics. Pour la ministre de la Justice, Christiane Taubira, cette suppression est « une pensée mutilée ».

Alors bien sûr, on ne lâche rien !

À l’heure où Marine se fait couler un bain en se parfumant avec les idées qu’elle nous a volées, à l’heure où la résignation gagne du terrain, à l’heure où l’insignifiance répand partout sa gomme et son déodorant, pas question de lâcher.

Depuis longtemps, nous pensions à développer les engagements et les bagarres de Là-bas sur le web. Une association sans but lucratif a été constituée, l’AMG (Association Modeste et Géniale). Dès le début juillet 2014 une équipe s’est mise en place sur le projet. Nous avons été heureux d’avoir le soutien de l’équipe de Mediapart comme de Daniel Schneidermann du site Arrêt sur Images. Des partenariats sont possibles.

Et ainsi Là-bas si j’y suis embarque sur le web depuis le 21 janvier 2015.

Vous allez progressivement y retrouver les reportages, les découvertes et les débats de Là-bas, comme à la radio bien sûr, mais aussi en vidéo, en dessins, en photos en texte avec des journalistes qui croient encore à ce foutu métier dans son rôle de contre pouvoir. Le site sera participatif, ouvert aux contributions des abonnés et nous serons fidèles aux principes de l’éducation populaire et de l’autodéfense intellectuelle.

Parallèlement grâce à vous, nous participerons à des réalisations de films documentaires (longs ou courts, urgents ou lents) qui pourront librement accéder à un large public par un complément éventuel de financement participatif.

Et surtout le but est de vous proposer une nouvelle matinale, le SEPT-NEUF NEUF. L’idée n’est pas nouvelle, il suffit d’écouter les radios du matin pour se dire qu’on pourrait proposer autre chose. Il y a des différences bien sûr, chaque chaîne a sa clientèle, mais le fond éditorial est à peu près le même. Mêmes invités, mêmes experts, mêmes sources, même choix de sujet. Bien peu de dissonance, bien peu de dissidence. C’est pourtant un moment crucial dans la fabrique de l’opinion, huit à dix millions d’auditeurs sont à l’écoute.

Ce projet audacieux constitue une première dans le paysage médiatique français. Mais rien n’est possible sans vous. Notre seul moyen de rester indépendant face aux compromis publicitaires, financiers ou politique, c’est vous, c’est par vos abonnements que nous pourrons faire un journalisme à la fois rigoureux, populaire, original et engagé. Pas moins !

L’accès aux archives des émissions (créé par un auditeur en 2003) restera gratuit, de même que l’espace réservé aux Repaires de Là-bas sur lesquels nous comptons beaucoup dans cette nouvelle aventure.

Abonnez-vous dès maintenant ! C’est avec le produit de vos abonnements que nous allons construire le nouveau Là-bas et constituer l’équipe qui va le faire vivre.

La plateforme d’abonnement est disponible à cette adresse : http://abonnement.la-bas.org/membres/soutenir

L’équipe Là-bas

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

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    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Une sélection :

Chaque mardi, Olivier Besancenot vous dit UN GROS MOT (vidéo et podcast) Les Gros mots #29 : UTOPIE AbonnésVoir

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« L’allocation universelle, une dangereuse utopie sociale » : voilà le cri d’alarme poussé par un membre de l’Académie royale de Belgique dans le quotidien L’Écho. En France, c’est la candidature de Jean-Luc Mélenchon qui est qualifiée de « vote utopique des bobos » par le magazine Challenges. Quant à RMC, la radio fait mine de s’interroger, « passer à la semaine de quatre jours de travail : utopie ou avancée sociale ? ». Décidément, l’utopie a bien mauvaise presse, tant le mot sert à dénigrer une idée jugée impossible, infaisable, irréalisable. Pourtant, le mot « utopie » n’avait pas cette connotation péjorative quand il a été inventé par Thomas More pour désigner « Utopia », l’île idéale où se trouve « la meilleure forme de communauté politique ».

Les « invididus cagoulés », idiots utiles de Macron ? Une enquête de Dillah Teibi MANIP DE MANIFS ! AbonnésÉcouter

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« — L’histoire du flic déguisé en black bloc, vous la connaissez ? Et l’histoire des CRS qui avaient pour consigne de "les laisser casser" ? Si c’est vrai, alors les "individus cagoulés" qui brûlent des McDo seraient des idiots utiles manipulés pour faire diversion ?
— Ça alors, chef, vous croyez ?
— Écoute le reportage de Dillah Teibi, tu vas tout comprendre. »

Refoulement. Comment sont morts les 600 damnés de la mer ? Déroulement d’un naufrage. VIDÉO et PODCAST Deux naufrages en même temps : cinq puissants dans l’Atlantique, 750 misérables en Méditerranée AbonnésVoir

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D’un côté, cinq riches touristes disparaissent dans l’Atlantique. De l’autre côté, en Méditerranée, un bateau avec 750 migrants à bord coule en quinze minutes. Le monde entier s’intéresse mille fois plus aux cinq touristes qu’aux malheureux migrants. Les inégalités se creusent dans le monde, des chiffres nous le montrent chaque jour, mais il est rare qu’éclate une preuve aussi violemment obscène. Le naufrage des cinq touristes est soigneusement documenté, mais celui des migrants reste dans le flou. Avec Alice Latouche, chercheuse au CNRS, nous retraçons le déroulement de cette tragédie qui met en cause la Grèce et toute la politique migratoire de l’Union européenne sous la pression de l’extrême droite.

C’est le moment pour déguster le meilleur de LÀ-BAS Le bras du pape, un secret bien gardé Accès libreLire

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Insoupçonnable pour le public, c’est un bras articulé qui salue les fidèles. Le pape François, 80 ans, qui souffre d’arthrose à l’épaule et maintenant au coude, doit agiter le bras durant des heures sur le parcours. C’est l’atelier Brandisi de Milan qui a réalisé ce bras articulé d’après un moulage du bras droit de sa Sainteté.