Condamnés en première instance à neuf mois de prison ferme pour « séquestration » et « violences en réunion », sept des anciens salariés ont vu leur condamnation confirmée, mais transformée en peines de prisons avec sursis, de 3 à 12 mois, par la Cour d’appel.
Un seul des condamnés en première instance est totalement relaxé.
« « Le résultat qu’on espérait, on l’a pas eu », a déclaré l’avocat des salariés, Me Fiodor RILOV, aux militants venus soutenir les anciens salariés devant la Cour d’appel d’Amiens. »
Michaël WAMEN, ancien délégué CGT de l’usine d’’Amiens-Nord, a réaffirmé sa volonté de continuer le combat et de se pourvoir en cassation :
« Pas un d’entre nous n’est un bandit. La seule chose que nous avons faite, c’est d’essayer de sauver l’emploi de nos camarades. Et parce que nous avons fait ça, nous avons lutté avec nos tripes, on nous condamne comme de vulgaires bandits et de vulgaires voyous. On laissera pas tomber. »