LÀ-BAS Hebdo n°22

TERRE D’ASILE MAIS PAS TROP ! À la Cité de l’Immigration, rencontre entre Benjamin Stora et les migrants refoulés de la Chapelle Abonnés

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Évacuation des migrants devant la halle Pujol, le 08 juin 2015 à Paris
par Là-bas si j'y suis

Nicolas Sarkozy n’avait jamais voulu inaugurer le Musée de l’Histoire de l’Immigration à son ouverture en 2007. Aujourd’hui, c’est à une « fuite d’eau » qui viendrait inonder la maison qu’il compare les dizaines de milliers de réfugiés qui tentent de survivre en Europe.
Moins qu’une inondation, ce serait plutôt une goutte d’eau. Qu’est-ce qui empêche la France d’accueillir quelques milliers de réfugiés qui fuient des dictatures sanglantes comme l’Érythrée, ou des pays en guerre comme la Libye ? Près de 2 000 personnes sont mortes depuis le début de l’année en Méditerranée, entassées par centaines sur des bateaux pour rejoindre l’Europe. La commission Européenne demande à la France d’accueillir 9 127 migrants dans les deux ans. Soit une personne pour quatre communes françaises.

Pourquoi ces nouveaux immigrés ne seraient-ils pas une chance ? Un Français sur trois a un parent, un grand-parent ou un arrière-grand-parent né à l’étranger. D’un point de vue uniquement économique, l’immigration ne "coûte" absolument rien, d’après une étude menée par le chercheur en économie Xavier Chojnicki, puisque les immigrés travaillent, cotisent, paient des impôts...

Alors pourquoi gouvernement et parti des Républicains refusent-ils de concert d’accueillir des réfugiés ? Les stratégies xénophobes de marketing électoral n’empêchent pas les candidats à l’asile de venir quand même. Et en l’absence de politique d’accueil, de tenter de survivre dans des campements de fortune comme celui de la Chapelle à Paris. Régulièrement démantelés par les forces de l’ordre depuis le 2 juin dernier, ces abris sommaires permettent au moins aux migrants de rester ensemble, de s’organiser et de compter sur le soutien des riverains. Ni police, ni charité : les migrants cherchent juste un toit pour s’organiser et survivre. À l’image de Yacoub, Achraf et Ismaël, arrivés en France il y a quelques mois.

Nous les recevons aujourd’hui à l’intérieur de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, avec Benjamin Stora, historien et président du conseil d’orientation de cette Cité.


Les différentes séquences de l’émission
01. Vos messages sur le répondeur
Là-bas si j’y suis

01. Vos messages sur le répondeur

Quelques messages parmi ceux que vous avez laissés sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37.


02. La Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration

À Paris, l’ancien musée des Colonies abrite désormais la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration. Siège de l’Exposition coloniale en 1931, le Palais de la porte Dorée a remisé au placard les trésors pillés de l’Empire colonial pour faire place à des œuvres célébrant les différentes immigrations qui ont enrichi la France : Italiens, Polonais, Espagnols, Indochinois, Maghrébins, Maliens, Sénégalais... L’historien Benjamin Stora est devenu président du conseil d’orientation de cette Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration depuis 2014.

Le Palais de la Porte Dorée, qui abrite la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration


03. Ismaël

C’est la première fois qu’Ismaël raconte son histoire en détails. Même auprès de ses compatriotes et de ses compagnons du campement de la Chapelle, il était resté assez vague. Quand on entend son récit depuis le Soudan jusqu’à Paris, on comprend sa discrétion et son émotion. Le passage en Libye, l’esclavage, la traversée de la Méditerranée dans un bateau occupé, l’arrivée en Sicile, pour finir dans la rue à Paris. Sans aide des pouvoirs publics, les migrants comptent sur le soutien des riverains et citoyens comme Houssam El Assimi, du Comité de soutien des migrants de la Chapelle.

Au parc Éole, on s’organise (dessin : Laura Genz)


Yacoub, de Libye (dessin : Laura Genz)

04. Yacoub

Yacoub est arrivé il y a trois mois en Europe. Installé au départ sous le métro aérien de la Chapelle, il a connu la première évacuation du campement le 02 juin dernier. Évacuation motivée par les pouvoirs publics pour des raisons humanitaires et sanitaires.

Sauf qu’être ensemble, c’est le seul espoir pour ces migrants de survivre. Après quelques jours dans un hébergement temporaire, c’est donc dans le 18ème arrondissement que les migrants reviennent s’installer, pour être évacués une nouvelle fois par les forces de l’ordre. Au rythme de cinq fois depuis le début du mois de juin.


05. "Migrants" ou réfugiés ?

Benjamin Stora observe un glissement de vocabulaire : on ne dit plus des réfugiés, mais des "migrants". Comme si ces immigrés ne cherchaient pas refuge en Europe. Une manière de ne pas prendre en compte les raisons réelles qui poussent les gens à s’exiler, comme la guerre civile en Libye dont la France connaît pourtant bien l’origine. La solution pour Benjamin Stora : accepter l’arrivée de dizaines de milliers de réfugiés, qui fuient leurs pays et viendront coûte que coûte en Europe, quels que soient les discours et les politiques d’accueil des pays européens.


Musique :
 Merci maman, merci papa, par Agnès Bihl, accompagnée de Nathalie Miravette au piano, devant le public du Musée National de l’Histoire de l’Immigration
 Mais où est donc Ornicar, par Agnès Bihl
 Quand on voit ce qu’on voit, par Agnès Bihl

Merci à Benjamin Stora, Yacoub, Achraf, Ismaël et Houssam El Assimi.
Merci aussi à Saïda Banayad pour la traduction.

Et merci à Isabelle Pernin et à Nathalie Sultan de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration.

N’oubliez pas que le répondeur attend vos messages au 01 85 08 37 37.

Présentation : Daniel MERMET
Réalisation : Franck HADERER et Guillaume GIRAULT
Répondeur : Stéphanie FROMENTIN
Préparation : Jonathan DUONG

(vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique "Mon compte", en haut à droite de cette page)

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C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ». Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ?