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Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich Abonnés

Le 4 octobre 2022

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Ce mois-ci, cher(e)s AMG, deux films très différents, pour deux soirée ciné à savourer :

– Le mois dernier vous êtes nombreux à avoir adoré The Square, le génial film de Ruben Östlund. Nous vous proposons de (re)découvrir son précédent film Snow Therapy.

– Jodorowsky’s Dune le plus grand film jamais réalisé. Un curieux documentaire de Franck Pavich dans lequel Alejandro Jodorowsky nous raconte l’échec de sa tentative d’adaptation du roman Dune en 1975. À Là-bas, certains ont aimé, d’autres pas du tout. Vous nous direz ?

Ruben Östlund, Snow Therapy, 2015

Snow Therapy : Bande-annonce officielle - Au cinéma le 28 janvier 2015
par bacfilms

Synopsis :
« On est ici par ce que Thomas travaille trop, pendant cinq jours il va pouvoir se consacrer à sa famille ». Une famille suédoise passe ensemble quelques précieux jours de vacances dans une station de sports d’hiver des Alpes françaises. Le soleil brille et les pistes sont magnifiques mais lors d’un déjeuner dans un restaurant de montagne, une avalanche vient tout bouleverser.

Franck Pavich, Jodorowsky’s Dune, 2016

Jodorowsky's dune [Bande Annonce]
par Là-bas si j'y suis

Synopsis :
En 1975, le producteur français Michel Seydoux propose à Alejandro Jodorowsky une adaptation très ambitieuse de « Dune » au cinéma. Ce dernier, déjà réalisateur des films cultes « El Topo » et « La Montagne sacrée », accepte. Il rassemble alors ses « guerriers » artistiques, dont Jean Giraud (Moebius), Dan O’Bannon, Hans-Ruedi Giger et Chris Foss qui vont être de toutes les aventures cinématographiques de science-fiction de la fin du siècle (« Star Wars », « Alien », « Blade Runner », « Total Recall »).
Le casting réunit Mick Jagger, Orson Welles, Salvador Dali, David Carradine ou Amanda Lear, mais également son jeune fils Brontis Jodorowsky, Pink Floyd et Magma acceptent de signer la musique du film. L’équipe de production recherche 5 millions de dollars pour finaliser le budget et se heurte à la peur des studios hollywoodiens qui craignent le tempérament de Jodorowsky...

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Tous vos commentaires (7)

# Le 5 novembre 2022 à 16:43, par Serge En réponse à : Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich

Bonjour,
c’est bien les films sous-titrés.
Surtout quand t’as Alzheimer
BIEN cordialement
Serge

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# Le 1er novembre 2022 à 21:53, par JanStéff En réponse à : Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich

"Snow Therapy", un cri, quasi un hurlement, si l’on veut bien l’entendre...Merci à Là-bas, infiniment.

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# Le 24 octobre 2022 à 06:18, par Yves DUCOURNEAU En réponse à : Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich

Excellents tous les deux, merci Là-Bas !!
Snow Therapy : cette façon légère et presque drôle de parler de sujets sérieux, est un régal.
Jodorowsky’s Dune : la somme de talents réunis pour ce projet, est fascinante ! La France a des idées !!

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# Le 22 octobre 2022 à 19:47, par Gilles Gary En réponse à : Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich

Sincèrement, je pense que Snow Therapy est une merde comme la société du spectacle en produit tous les jours, beaucoup trop. Rien à en dire, aucun intérêt.

Pour Dune de Jodo, adaptation du roman de Franck Herbert, c’est un peu comme Lost In la Mancha, chronique de l’échec de Terry Gilliam sur le tournage de Don Quichotte de Cervantes. Sans doute conviendrait il de s’interroger sérieusement sur le besoin de faire des films à partir d’euvres littéraires, détruisant ainsi l’imagerie individuelle propre à chaque lecteur. Pour moi qui ai lu Dune dans les années 70, le Dune de David Lynch est une merde sans intérêt dont les extraits que j’ai vus me suffisent. Malgré les arguments passionnés de Jodo, que seraient devenus tout l’aspect psychologique, la description détaillée du fonctionnement de ce monde futur et la logique prémonitoire si importants dans le roman ? Je crois qu’un rêve intact vaut mieux qu’une mise en scène.

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- # ^ Le 25 octobre 2022 à 19:10, par Angélique J En réponse à : Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich
  
  Pareil pour moi. L’adaptation cinématographique d’œuvres littéraires est trop souvent fade, décolorée, réduite à peau de chagrin, (grande déception pour le Seigneur des anneaux alors qu’avec les 3 tomes, le temps d’un été, je suis partie en vacances dans une autre dimension….) Il ne faut pas avoir lu les bouquins pour savourer la restriction cinématographique.
  Quant à Ostlund, son dernier film « Sans filtre » est assez urticant, à voir.
  
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- # ^ Le 27 octobre 2022 à 17:28, par gilles Gary En réponse à : Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich
  
  Nous sommes du même avis. Les trois tomes du Seigneur des anneaux furent pour moi tout un temps onirique pendant lequel ont pris naissance les images précises et détaillées imaginées et gravées dans ma mémoire. Le film réalisé au cinéma est d’une pauvreté absolue pour un budget évidemment phénoménal.
  
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- # ^ Le 28 octobre 2022 à 14:46, par Ortino En réponse à : Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich
  
  En ayant regardé le documentaire et écouté Jodorowsky, je ne vois pas le besoin de faire un film à partir d’une œuvre littéraire.
  Je perçois l’envie de partager un imaginaire, un "rêve", ce qui est très différent.
  
  Oui, mettre des images empêche le spectateur de se créer ses propres images comme le lecteur. Mais le livre, par son format textuel, empêche aussi le raconteur d’utiliser son intonation, son rythme pour faire passer l’histoire comme il le ferait à l’oral. Faut-il alors aussi s’interroger sur le "besoin" de mettre à l’écrit ce qui était conté ?
  
  On peut aller plus loin, faut-il s’interroger sur le besoin de créer des statues, de peindre des tableaux à partir de d’œuvres littéraires ? La Cène de Vinci détruit l’imagerie que je me faisais du repas raconté.
  
  Un livre est une œuvre.
  Le film adapté d’un livre est une autre œuvre, une œuvre à part entière.
  
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- # ^ Le 30 octobre 2022 à 11:16, par Angélique J En réponse à : Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich
  
  On peut aussi s’interroger sur le besoin de mettre des images animées sur de l’écrit ?
  Un livre n’est il pas capable de produire autant d’univers qu’il y a de lecteurs ?
  Une image peut-elle avoir assez d’impact pour se passer de l’écrit ?
  N’est ce pas la combinaison images/ écrit/ son qui restreint/ bloque / dirige l’imaginaire ?
  Beaucoup d’interrogations passionnantes….
  
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# Le 11 octobre 2022 à 13:42, par liana En réponse à : Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich

Snow therapy, c’est surnaturel. On ne voit jamais l’horizon , un monde clos, brumeux et froid,étouffant. La station, comme un cocon qui, à tout moment peut engloutir les petites fourmis deshumanisées qu’elle porte et à qui elle impose un rythme si lent qu’elles implosent. La débâcle des riches Même à la fin ,la montagne et la route les enferment. There is no alternative.

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# Le 9 octobre 2022 à 10:16, par Thomas Pourcelot En réponse à : Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich

Bon, décidément j’y arrive pas. J’ai décroché au bout d’une heure. Ces problèmes de riches racontés par des riches, hyperdramatisés, avec la lenteur de ceux qui ont le temps pour eux, je n’en peux plus. C’est insupportable. Je voudrais bien compatir à leurs difficultés, mais je ne peux m’empêcher de comparer à ce que je vois autour de moi. Aux combats de tous ceux qui nous quittent, victimes de la répression, de la misère et de la maladie. Certains verront dans Snow Therapy une critique sociale, j’en suis sûr, mais je ne peux y voir qu’un détournement de notre attention vers les problèmes les plus infimes des riches, grossis à l’extrême. Je trouve ça indécent, et ça participe selon moi à l’hégémonie culturelle qui nous empêche de nous organiser pour défendre nos intérêts.
L’Art est peut-être la forme la plus subtile, et en cela la plus dangereuse, de la lutte des classes. C’est à force de s’abreuver de ces oeuvres, je crois, qu’on se retrouve avec toute la planète en pleurs devant la mort de la reine d’Angleterre. Comment s’en étonner, quand notre imaginaire est sans cesse détourné vers le monde des riches et des puissants ?

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# Le 9 octobre 2022 à 09:39, par Yseult Gouedard En réponse à : Snow Therapy, de Ruben Östlund | Jodorowsky’s Dune, de Franck Pavich

S’il devait ne rester qu’une raison d’avoir été heureuse de m’être abonnée à Là-bas, je choisirais celle-ci : avoir ENFIN eu l’immense privilège d’en savoir plus et d’approcher cette oeuvre essentielle qui nous a été refusée, à nous, Humains : cette vision de DUNE, par Jodorowsky et ces créateurs puissants.
Heureusement, ainsi qu’ils l’expliquent très clairement et positivement dans ce film-documentaire, leurs idées ont carrément influencé toutes les autres productions de SF du genre ultérieures. J’ai aimé le livre originel de F. Herbert, mais j’ai adoré toutes les séries de BD signées Giraud-Moebius, Jodorowsky, j’ai mon esprit ouvert vers ces espaces et je les en remercie.

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C’est un séparatisme qui ne dit pas son nom, mais qui est déjà à l’œuvre de manière éclatante dans la capitale : à Paris, 40 % des lycéens sont scolarisés dans un établissement privé. À l’échelle nationale, la proportion d’élèves scolarisés dans le privé est moindre, mais elle ne cesse de croître. Tout ça est la lointaine conséquence de la loi Debré, adoptée le 29 décembre 1959, qui institutionnalisa le financement public de l’enseignement privé. Durant l’année 1959 déjà, de nombreuses manifestations avaient eu lieu pour s’opposer à ce détournement de fonds publics au profit de l’enseignement privé. Et devinez : qui se trouvait parmi les manifestants ? Gérard Mordillat, bien sûr.

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