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Là-bas offre DEUX films gratos à ses abonnés ce mois-ci ! Jesus Camp et L’été Meurtrier Abonnés

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Jesus Camp, de Rachel Grady et Heidi Ewing

La remise en cause du droit à l’avortement aux Etats Unis est une victoire pour les conservateurs puritains. La religion est encore un puissant moyen utilisé à des fins politiques. JESUS CAMP montre cette forte influence qui fait de plus en plus entendre sa voix dans la vie culturelle et politique américaine. Elles préparent non seulement le retour de Jésus, mais elles s’apprêtent également « à reprendre le pouvoir en Amérique au nom du Christ » entraînant avec elles leurs enfants. Des enfants qui attendent de recevoir la parole divine et s’agitent, en transe, comme possédés, quand l’Esprit Saint parle en eux ; des mômes qui maudissent Harry Potter parce qu’un héros sorcier est une chose sacrilège ; des gamins qui vénèrent le leader de leur pays, et embrassent son effigie en carton...

L’été meurtrier, de Jean Becker

L’été 1976, sous un soleil de plomb « Elle » (Isabelle Adjani) débarque dans un village du Sud de la France et fait tourner les têtes, surtout celle de « Pin Pon » (Alain Souchon), garagiste et pompier volontaire. Le film de Jacques Becker d’après le livre de Sébastien Japrisot a reçu quatre César, dont ceux du meilleur scénario et de la meilleure actrice.

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Jesus Camp, de Rachel Grady et Heidi Ewing
Documentaire l États-Unis l 2006 l 84 min

Lété meurtrier, de Jean Becker
Avec Isabelle Adjani, Alain Souchon, Michel Galabru, François Cluzet
Fiction l France l 1983 l 133 min

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Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"

Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.